Top 15 des signes que vous êtes en dépendance affective (+ Solutions)
Difficulté à vous éloigner quelques heures de votre conjoint(e), besoin constant d’être rassuré(e), jalousie obsessionnelle : et si vous étiez en dépendance affective ? La dépendance affective ou émotionnelle est un besoin excessif d’obtenir de l’affection de la part de l’autre.
Au travail, en famille, entre amis ou dans la relation amoureuse, une personne dépendante affective ne peut pas exister par et pour elle-même. L’estime et l’amour qu’elle se porte dépendent uniquement du regard et de la validation de l’autre. Pour la personne dépendante, les besoins de son/sa conjoint(e) sont sa priorité, au point d’en oublier les siens.
Dans le couple, cette forme d’addiction à l’autre entraîne des conséquences sur la relation et sur chacun des partenaires. Lorsque la dépendance est à l’origine d’une souffrance, on parle même de trouble de la personnalité dépendante. Alors comment reconnaître les signes de la dépendance émotionnelle en amour et quelles solutions existent pour en sortir ? Retrouvez toutes les réponses dans cet article.
15 signes que vous souffrez de dépendance affective
Les signes de l’addiction à l’autre sont nombreux et variés mais les quinze que nous vous présentons ici sont les manifestations principales de la dépendance affective.
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Signe n° 1 : la solitude vous effraie
Le premier signe qui montre votre dépendance affective est votre difficulté, voire votre incapacité, à être seul(e). Que ce soit seulement pour quelques heures (votre partenaire à quelque chose à faire sans vous) ou plusieurs jours (parce que vous ne vivez pas ensemble, par exemple) affronter la solitude est très douloureux pour vous. Vous ressentez une sensation de vide à l’intérieur de vous, mêlée à une peur de l’abandon et une grande angoisse de la séparation.
En réalité, accepter que votre existence ait du sens sans l’autre à vos côtés est impossible. Pour vous, les moments que vous vivez sans votre bien-aimé(e) n’ont pas d’importance. Parfois, cela engendre des crises dans le couple car vos exigences de proximité avec votre conjoint(e) peuvent lui paraître disproportionnées et même étouffantes. Par exemple, il vous arrive de refuser qu’il/elle s’éloigne de vous, même pour une raison banale (faire une course, prendre l’air seul(e)…).
Vous n’arrivez pas à être heureux(se) en étant seul(e). Cette angoisse de la solitude s’incarne également dans une peur intense du célibat, c’est pourquoi lorsque vous êtes en proie à une rupture amoureuse, vous avez tendance à retrouver très vite quelqu’un dans votre vie.
Signe n° 2 : vous éprouvez une jalousie pathologique
Si vous vous demandez si votre relation est fondée sur la dépendance émotionnelle, une autre caractéristique peut vous alerter : la jalousie. Une jalousie irrationnelle, incontrôlable, douloureuse, qui se mêle à un désir de possessivité. Vous ressentez une peur intense de la trahison et vous craignez l’infidélité au plus haut point.
- Est-ce que vous éprouvez une forme d’inquiétude amoureuse lorsque votre partenaire s’absente, même pour aller travailler ou faire des courses ?
- Est-ce que vous observez en permanence ses faits et gestes, ses regards qui se posent sur d’autres ou encore les propos qu’il/elle peut tenir ?
- Est-ce que vous aimeriez appartenir à l’autre et qu’il/elle vous appartienne ?
Une telle jalousie exprime en réalité un besoin intense de contrôle : pour vous, il n’est pas entendable que votre amoureux(se) éprouve des envies, des désirs et une vie psychique bien à lui ou à elle et desquels vous ne faites pas (tout le temps) partie.
Laisser la jalousie s’installer dans le couple va renforcer la dépendance affective ainsi que ses ramifications : la jalousie n’est pas tant une preuve d’amour de votre part qu’un manque d’estime et d’amour-propre que vous exprimez inconsciemment. À chaque instant, vous craignez de voir l’autre se détourner de vous et ne vous estimez donc pas digne de son amour.
Malheureusement, à force, la jalousie (mais également d’autres signes évoqués comme la fusion), ne fait qu’instaurer toutes les conditions à ce que vous craignez le plus : perdre votre amoureux(se). En effet, une telle jalousie – qu’on peut même dire pathologique – va fatiguer voire user votre conjoint(e). Sans vous en rendre compte, c’est un véritable harcèlement que vous instaurez dans le couple, intenable pour votre chéri(e) sur le long terme qui pourrait malheureusement vous quitter, voire couper les ponts.
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Signe n° 3 : vous recherchez l’approbation de l’autre en permanence
Autre preuve que vous êtes en proie à une dépendance émotionnelle, c’est votre besoin de validation de la part de l’autre. Tout ce que vous faites, vous le faites dans l’espoir d’être validé(e) par votre partenaire. Envies, décisions, conduites, actions, paroles : impossible pour vous d’agir de manière délibérée, autonome et indépendante, tout doit être toléré, accepté et validé par celui ou celle qui partage votre vie.
À force, vous ne prenez plus d’initiative de votre propre chef, ce qui va contribuer à entretenir la dépendance dont vous souffrez. Pour vous, votre jugement ne vaut pas autant que celui de votre conjoint(e). Impossible alors de démarrer un nouveau projet (personnel ou professionnel) sans son approbation. Si votre partenaire ne vous apporte pas son soutien et sa réassurance, vous êtes capable de laisser tomber.
À l’origine de ce besoin de validation, c’est un manque de confiance profond en vous qui engendre d’autres conséquences dans votre vie amoureuse. Par exemple, vous pouvez en arriver à vous oublier totalement : vous ne prenez plus du tout de décisions ou très peu, et vous en déléguer tout ou partie à votre conjoint(e). Au fur et à mesure, vous faites reposer le contrôle de votre vie sur votre partenaire.
De cette façon, certaines relations qui au départ étaient pourtant saines, peuvent prendre un tournant toxique, entre manipulation et perversion, et devenir dangereuses pour la personne dépendante affective de l’autre.
Signe n° 4 : vous entretenez la fusion dans votre relation amoureuse
La fusion est l’un des signes de la dépendance affective. Le besoin de fusion est intrinsèquement relié au manque, et la dépendance amoureuse fonctionnant comme une addiction sans substance (une addiction à l’autre) c’est la même sensation de manque que vous pouvez ressentir.
Par exemple, lorsque vous êtes ensemble vous allez tout faire pour que l’autre vous accorde 100 % de son attention, de son intérêt, quitte à le/la sursolliciter. Lorsque vous devez vous séparer de votre amoureux(se), vous faites tout pour maintenir le lien.
Plus généralement, vous avez besoin d’être en contact permanent avec celui ou celle que vous aimez : textos tout au long de la journée, appels à répétition, messages sur les réseaux sociaux, passage sur le profil ou les stories de votre chéri(e), partage de photos ou de vidéos toutes les cinq minutes… Même quand vous n’êtes pas ensemble physiquement, vous faites tout pour être connecté(e) à l’autre.
Malheureusement, ce besoin de fusion met l’accent sur la quantité mais pas forcément la qualité des échanges. Et au moindre changement de programme dans votre routine fusionnelle, vous le vivez comme un véritable bouleversement voire un déchirement : il vous arrive même d’en vouloir à l’autre alors qu’en réalité, il n’y a rien de grave.
Cependant, pour vous, un changement inattendu ou un silence relèvent presque de la trahison. La fusion amoureuse est dangereuse à car elle vous empêche de vivre à part entière de votre amoureux(se) et donc de conserver votre autonomie psychique et émotionnelle.
Signe n° 5 : vous craignez de rentrer en conflit
La peur de rentrer en conflit est une preuve supplémentaire que vous souffrez de dépendance affective. Dans un couple, vous devez pouvoir échanger, partager et confronter vos points de vue dans le respect et la neutralité : une relation saine implique que chacun peut avoir un avis différent et le donner sans craindre une dispute provoquant la rupture.
Mais lorsqu’une personne est dépendante émotionnelle, elle ne va pas y parvenir. Il lui sera impossible de partager son désaccord ou une opinion différente de son partenaire car elle souhaite maintenir l’illusion d’une entente idyllique dans le couple. Ce comportement vous parle ? Vous voulez à tout prix plaire à l’autre, au point de ne pas exprimer qui vous êtes réellement au fond.
Le problème, c’est qu’à force de ne pas exprimer ce que vous pensez et ressentez vraiment, vous n’êtes plus aligné(e) avec vos émotions ou avec vos valeurs. Pourtant, par crainte de perdre l’autre ou de le/la contrarier, vous préférez aller dans son sens, quitte à faire certaines choses qui ne vous emballent pas, que vous n’aimez pas ou à tolérer des propos, voire des actes, qui vous dépassent ou qui vous heurtent. Progressivement, vous reniez votre identité.
Signe n° 6 : vous avez développé des conduites addictives
La dépendance émotionnelle est associée à une carence affective profonde que vous cherchez à combler d’une manière ou d’une autre. Les conduites addictives font partie des signes qui doivent vous alerter.
En effet, la blessure émotionnelle à l’origine de votre trouble entretient en vous un sentiment douloureux : celui que vous ne méritez pas l’amour de quelqu’un, que vous ne pouvez pas être aimé(e) ni même aimer en retour. En conséquence, vous adoptez des comportements évitants ou impulsifs, vous sabordez vos relations ou avez du mal à vous engager.
Inconsciemment, vous allez essayer de nourrir cette carence au travers d’autres conduites comme des addictions, qui vont remplacer ce que vous n’avez pas. Qu’elles soient avec ou sans substance, elles comblent artificiellement ce dont vous manquez. Alcool, cigarettes, drogues, jeux vidéo, achats compulsifs, alimentation, réseaux sociaux… Les addictions qui existent sont nombreuses, et dangereuses. Une dépendance qui devient incontrôlable peut entraîner des conséquences graves pour votre santé psychique mais également physique.
Signe n° 7 : angoisses, inquiétude et anxiété font partie de votre vie
Souvent, la dépendance affective engendre l’apparition d’angoisses et d’inquiétudes constantes. Cette anxiété peut même devenir chronique et donc pathologique : lorsqu’elle est récurrente et présente de manière excessive depuis au moins six mois, on parle de trouble anxieux généralisé.
L’anxiété est un signe que vous devez prendre en compte sérieusement car ses conséquences sont malheureusement néfastes sur le long terme : irritabilité, fatigue, difficultés de concentration, insomnies… Sur le coup, les effets ne sont pas agréables non plus : mains moites, ventre en vrac, palpitation, tremblements, sueurs… Et dans votre relation, tout est source d’inquiétude : une absence de réponse, un retard, une tonalité de voix différente, un mot spécifique dans une phrase…
Lorsque l’on ne traite pas l’anxiété, celle-ci va grandir, de façon insidieuse et s’attaquer à chaque pan de votre vie. À long terme vous risquez de développer d’autres troubles anxieux associés comme des troubles obsessionnels compulsifs ou des attaques de paniques.
Signe n° 8 : vous vous dévalorisez en permanence
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Alors, qu’attendez-vous pour prendre en main votre reconquête ?
Si vous vous dévalorisez constamment, cela peut être un indice de dépendance émotionnelle. Comme on l’a vu, une personne dépendante affective est persuadée de ne pas pouvoir être aimée de façon inconditionnelle et d’être incapable d’exister sans le regard de l’autre. En lien avec votre carence affective profonde, il est possible que vous soyez très dur(e) avec vous-même : vous vous jugez constamment, vous n’êtes jamais à la hauteur ou assez bien, l’autre est toujours meilleur que vous, d’ailleurs vous ne voyez rien ou presque de positif chez vous.
Vous ne trouvez rien à valoriser et votre estime personnelle désastreuse est nourrie par la faible affirmation de vous que vous maintenez dans la relation amoureuse (vous avez du mal à vous imposer et vos choix doivent être validés par votre partenaire).
Et si la relation est toxique à cause d’un(e) conjoint(e) qui ne vous respecte plus et profite de votre dépendance, le cercle vicieux de votre dévalorisation est alors entretenu : vous passez votre temps à essayer de combler l’autre tout en vous dévalorisant, ce qu’un(e) partenaire pervers va saisir au vol pour renforcer votre mésestime tout en vous laissant croire que par ses actes, il/elle vous donne l’affection que vous attendez.
Signe n° 9 : vous collectionnez les relations toxiques
Vous avez l’impression de toujours vivre les mêmes histoires toxiques avec des personnes qui abusent de vous ? Pas que sur le plan sentimental, mais aussi amical, familial et même professionnel ? Les personnes qui souffrent de dépendance affective sont des proies faciles pour les pervers narcissiques et autres manipulateurs.
À l’origine de ces relations toxiques, on retrouve les liens dysfonctionnels qui se sont créés : vous vous suradaptez sans cesse pour plaire à l’autre, vous êtes dans l’admiration excessive, vous avez des comportements obsessionnels, votre attachement à l’autre n’a pas de limite. Rapidement, les choses vont plus loin : vous vous sacrifiez et vous acceptez certains comportements ou actes intolérables de la part de l’autre, pouvant aller des brimades, aux injures en passant par les humiliations ou les violences physiques.
Inconsciemment, vous interprétez ces comportements comme des signes d’attention ou d’affection qui viennent combler un vide en vous. Un partenaire toxique saura entretenir son emprise en vous laissant entendre ce dont vous êtes intimement persuadé(e) : personne d’autre ne pourra vous aimer, vous devez donc accepter ce qu’il/elle vous fait subir. Évidemment, il n’en est rien, et un travail thérapeutique est bien souvent nécessaire pour sortir des griffes de ses personnes abusives.
Signe n° 10 : vous êtes constamment en recherche de réassurance affective
L’incapacité à se rassurer soi-même est l’un des signes de la dépendance affective. Vous avez tout le temps besoin que l’autre vous rassure sur le plan émotionnel. Les activités de votre partenaire, professionnelles ou personnelles, qui se font sans vous sont vécues comme des épreuves desquelles naît de la frustration et de la souffrance. Imaginer votre amoureux(se) sans vous pendant plusieurs heures est insupportable et ça l’est encore plus lorsqu’il/elle ne veut pas, ou ne peut pas, partager certains de ces moments avec vous.
Vous éprouvez une peur démesurée de perdre l’autre et le lien affectif qui vous unit. Cette angoisse vous amène parfois à des comportements irrationnels comme harceler votre partenaire d’appels ou de SMS quand vous n’avez pas de nouvelle de sa part ou que vous interprétez négativement ou à tort une de ses réponses.
Vous exigez alors des preuves de confiance et d’amour, pour obtenir une forme de réassurance qui ne vous convient jamais vraiment. Des conflits naissent parfois, découlant de votre besoin de fusion intense et de votre manque de confiance exagéré : au travers de votre partenaire, vous cherchez à être comblé(e) en permanence. Au-delà de l’amour, il s’agit avant tout d’un besoin nécessaire à votre bien-être, sans lequel vous avez le sentiment de dépérir.
Vous souffrez de cet attachement excessif mais votre conjoint(e) également : en effet, malgré tous ses efforts pour combler vos demandes, il/elle commence à perdre sa liberté d’être et les disputes deviennent récurrentes. Pire encore : finalement, vous n’êtes jamais assez comblé(e) ni rassuré(e) et votre dépendance émotionnelle grandit.
Signe n° 11 : vous aimez « trop » votre partenaire
Vous aimez « trop » : plus que de l’amour inconditionnel, ce que vous éprouvez est une forme d’attachement extrême. Néanmoins, sans vous en rendre compte, cet attachement excessif vous place dans une posture d’attente vis-à-vis de l’autre. Vous avez des exigences à son égard, et peut-être même vous désirez le/la changer car vous n’êtes jamais satisfait(e).
Vous avez appris à aimer de cette manière, c’est inconscient de votre part. Vous donnez, pour qu’on vous donne en retour… En réalité l’amour vrai n’attend rien en retour : on donne pour le plaisir d’aimer, pas dans l’attente d’être aimé(e). L’acte d’amour en lui-même devrait vous satisfaire, pourtant ça n’est pas le cas.
Évidemment, l’un n’empêche pas l’autre, vous avez le droit de vouloir être aimé(e) en retour, mais c’est le fait d’apprendre à aimer de manière inconditionnelle qui vous permettra de l’être aussi.
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Signe n° 12 : vous avez tendance à négliger les autres relations
Si vous avez du mal à prendre des décisions pour vous et sollicitez constamment l’avis de votre partenaire, vous n’avez cependant aucun problème à savoir ce qui est bon pour lui ou elle et à anticiper ses besoins. Le problème, à force, c’est que tout finit par tourner autour de la relation et de la satisfaction de votre amoureux(se).
Mais entre votre recherche de la perfection, votre obsession affective et l’insatisfaction dont vous souffrez, il devient difficile de consacrer du temps et de l’énergie à vos autres relations. D’ailleurs il est probable que vous vous éloignez de plus en plus de votre entourage proche, tout simplement car vous n’arrivez plus à passer quelques heures sans votre chéri(e).
Et quand vous n’avez pas le choix, vous restez les yeux fixés sur le portable dans l’attente de ses nouvelles. Vous ne parvenez pas à vous concentrer sur la conversation car vous avez des pensées obsessionnelles en boucle dans la tête (« Que fait-il/elle ? », « Pourquoi il/elle ne m’écrit pas ? », « Je ne lui manque donc pas ? ») et toutes les émotions désagréables qui vont avec. D’ailleurs, votre entourage peut vous faire des remarques à ce sujet (« Tu as l’air ailleurs », « Lâche ton téléphone ») ou vous reproche de ne plus vous voir souvent.
Signe n° 13 : vous jouez le rôle de la victime et du sauveur
La façon dont vous vous positionnez dans la relation de couple peut également être un indicateur d’une tendance à la dépendance affective. Vous attirez des personnes « à problèmes » ou qui ont du mal à se prendre en charge ? C’est fort probable : vous savez très bien vous occuper des autres… tout en ayant vos propres attentes en retour. Si celles-ci ne sont pas comblées, déception, frustration et même colère peuvent prendre le dessus. Vous vous transformez alors en « victime » pour blâmer votre conjoint(e) et obtenir de l’attention et de l’affection.
Dans le Triangle de Karpman, les victimes vont se positionner comment étant inaptes et inférieures à l’autre, elles le/la laissent prendre la responsabilité des décisions et demandent un soutien constant. Le sauveur s’attribue le rôle du « prendre soin », mais ce prendre soin n’est pas sain, il est étouffant et contrôlant.
Enfin le bourreau ou le persécuteur lui va libérer ses pulsions agressives en critiquant, dominant et harcelant la victime. Ce jeu de rôle est évolutif, bien qu’inconscient : les positions évoluent et un sauveur peut devenir bourreau puis victime. C’est également à l’aune de ce fonctionnement triangulaire qu’une relation basée sur la dépendance affective risque de devenir souffrante ou toxique.
Signe n° 14 : vous avez recours au chantage affectif
Recourir au chantage affectif est souvent présent dans les situations de dépendance affective en couple. Vous êtes dans l’hyper sollicitation permanente de l’autre, ce qui finit par l’étouffer et en conséquence, votre partenaire ne peut plus dire oui à toutes vos demandes. Mais vous ne supportez pas son indisponibilité, qui réveille en vous des doutes affectifs profonds, d’autant que n’arrivez pas à voir les signes rassurants que vous envoie votre conjoint(e).
Impossible pour vous d’entendre ses refus et d’accepter le non : pour vous, ce n’est pas un signe d’amour. En conséquence, vous pouvez rentrer dans des phases de chantage affectif pour obtenir ce que vous désirez.
Néanmoins, entre compromis et ultimatum, le chantage n’augure rien de bon puisque la relation est déséquilibrée : l’un des deux agit par obligation pour faire plaisir à l’autre… Ce chantage, vous le provoquez, cependant vous pouvez aussi le subir en contrepartie. Il peut d’ailleurs devenir hors de contrôle dans les mains d’un partenaire pervers narcissique.
Signe n° 15 : vous manifestez des signes de dépression
La dépression est souvent associée à la dépendance émotionnelle. Elle peut se manifester de deux façons. Soit avec des symptômes qui apparaissent pendant la relation (épuisement profond, tristesse excessive, perte d’intérêt générale, culpabilité, mésestime de soi…) soit après une rupture amoureuse. En effet, si vous êtes dépendant(e), le fait d’être quitté(e) est vécu comme un déchirement et un bouleversement tel que vous êtes convaincu(e) de ne jamais pouvoir vous en remettre.
Ce n’est pas tant la perte de l’autre qui est douloureuse mais le vide en vous qui ressurgit et que vous pensez ne plus réussir à combler en étant seul(e). Les longues périodes de dépression post-rupture sont donc fréquentes et reflètent cette blessure émotionnelle au fond de vous, qui vous empêche de vous aimer et d’apprécier votre seule présence.
La dépression, au même titre que l’anxiété ou les addictions, est à prendre avec le plus grand sérieux car les conséquences psychiques et physiques peuvent être désastreuses.
5 solutions pour sortir de la dépendance à l’autre
La dépendance affective en amour n’est pas irrémédiable ! Selon son intensité, différentes solutions existent pour en sortir.
Solution n° 1 : prendre conscience du manque affectif et des besoins non nourris
La première solution pour sortir de la dépendance émotionnelle, c’est de prendre conscience de votre addiction à l’autre. Vous vous êtes peut-être rendu compte de votre état car vous en souffrez. Sinon, d’autres indicateurs ont pu vous mettre la puce à l’oreille : les signes évoqués précédemment ou tout simplement, des réflexions de votre partenaire sur votre jalousie, les reproches d’un(e) ex, votre peur de l’abandon, votre attachement excessif…
« Conscientiser » est nécessaire, car vous ne pourrez jamais guérir ce dont vous n’avez pas conscience. Pour aller plus loin que la prise de conscience, vous pouvez essayer de remonter dans le passé, pour comprendre d’où vient ce manque affectif. Souvent il prend ses racines dans l’enfance : parents manifestant peu d’attachement ou à l’inverse, surprotecteurs, environnement toxique, manipulateur et dangereux, violence, manque de considération, rejet…
Dans votre histoire se nichent des blessures émotionnelles non cicatrisées et des besoins qui n’ont pas été nourris. La dépendance affective réveille alors en vous des émotions qu’il est important d’identifier. Les émotions ont un sens : elles expriment un besoin. Par exemple, si vous ressentez de la peur, vous avez besoin de sécurité.
Prenez alors le temps d’analyser les émotions qui surgissent en vous dans les situations où la dépendance se manifeste : vous découvrirez alors les besoins profonds que vous devez nourrir. En y répondant vous-même, sans passer par l’autre, vous aurez déjà fait une immense partie du chemin.
Solution n° 2 : (re)construire l’estime de soi
L’estime personnelle est l’une des clés pour en finir avec la dépendance émotionnelle. Estime de soi, confiance, affirmation : trois éléments qui sont bien souvent fragiles, manquant ou abimés quand on souffre de DA. Alors comment faire pour les reconstruire ? Il va être essentiel d’apprendre à répondre vous-même à vos besoins sans aller chercher cela chez l’autre. Ces ressources vous les possédez déjà : elles sont en vous.
Deux pistes ! La première : vos relations. Construire des relations saines est vital : vous savez déjà donner (parfois plus que de raison), apprenez également à recevoir de la part de l’autre. Demander (exprimer vos besoins) est essentiel tout autant que refuser : vous avez le droit de dire non.
La seconde : remettez en cause vos croyances limitantes. Si vous avez une mauvaise image de vous, alors repensez à tout ce que vous avez déjà réussi à accomplir seul(e) sans l’aide de personne. Dressez la liste de tous vos succès, aussi bien personnels que professionnels. On vous arrête tout de suite : tout compte, même ce succès que vous estimez « petit ».
Notez toutes vos réussites à partir du moment où elles vous emplissent de fierté et vous apportent (ou vous ont apporté) de la satisfaction. Et relisez cette liste régulièrement, pour vous prouver que oui, vous êtes capable de réussir des choses seul(e).
Solution n° 3 : se lancer des défis
Les défis sont une excellente solution à mettre en place pour en finir avec la dépendance affective. Pour commencer, notez les comportements problématiques au sein de votre relation, qui sont causés par la dépendance :
- Vous fouillez le téléphone ou les poches de votre partenaire ?
- Vous lui demandez 15 fois par jour s’il/elle vous aime ?
- À chaque fois que vous devez prendre une décision, vous sollicitez l’avis de quelqu’un ?
- Vous n’arrivez pas à rester seul(e) ?
Ces exemples ne reflètent pas forcément votre réalité mais peuvent vous aiguiller. Une fois les comportements identifiés, choisissez-en un sur lequel vous voulez vraiment travailler. Il va s’agir d’y aller en douceur, progressivement, par petits pas. Fixez-vous un objectif, par exemple : « D’ici trois mois, je veux être capable de passer un week-end seul(e) ».
Commencez par des sous-étapes pour ne pas vous mettre en échec, vous dévaloriser et renforcer l’idée que vous ne pouvez rien faire seul(e). Commencez par passer une heure en solo, en faisant une balade par exemple. Répétez ce petit défi plusieurs fois : l’anxiété va diminuer et ce sera de plus en plus facile et accessible. Puis augmentez la « difficulté » : une matinée entière seul(e), une journée, puis un week-end…
Au fur et à mesure, vous ressentirez de la fierté, ce qui viendra s’opposer à vos croyances limitantes et vous vous dévaloriserez de moins en moins.
Solution n° 4 : essayer la restructuration cognitive
La restructuration cognitive est une technique que vous pouvez appliquer seul(e) mais qui demande un peu d’analyse et de recul. Pour la mettre en œuvre, vous devez identifier les pensées dysfonctionnelles qui provoquent de l’anxiété en vous.
Par exemple : votre conjoint(e) est en retard, vous devenez anxieux(se). En réalité, ce n’est pas tant le retard de votre partenaire qui vous angoisse. C’est tout ce que vous imaginez en rapport avec ce retard :
- Il/elle est avec quelqu’un d’autre ;
- Il/elle ne veut plus de moi ;
- Je ne suis pas assez important(e) pour lui/elle.
En identifiant ces pensées, vous allez pouvoir progressivement les remplacer par d’autres pensées, bien plus réalistes. Reprenons l’exemple du retard. Si votre partenaire n’est pas à l’heure, des raisons rationnelles en sont probablement la cause : problème de circulation, réunion au travail qui s’éternise, difficulté à trouver une place…
Penser différemment va vous aider à restructurer vos croyances et surtout, vous allez apprendre à vous rassurer par vous-même, vous n’aurez plus besoin de passer par l’autre pour vous apaiser. Et y parvenir, c’est faire un pas supplémentaire vers la reconquête de votre autonomie affective, vous éloignant petit à petit de la dépendance.
Solution n° 5 : commencer une thérapie
Il est possible de soigner seul(e) ses carences affectives : les solutions précédentes, associées avec des lectures et de la prise de recul peuvent fonctionner. Mais lorsque la dépendance émotionnelle est intense et source de souffrances importantes, on parle de trouble de la personnalité dépendante. Dans ce cas, une psychothérapie est souvent nécessaire.
Suivre une thérapie avec un psychologue ou un psychothérapeute vous aidera à prendre conscience de votre manque affectif. Une enfance difficile, des expériences traumatiques… Pour guérir et apaiser le passé, il est nécessaire de cicatriser les blessures psychiques, de reconnaître et légitimer votre souffrance.
Un thérapeute vous aidera également à mieux comprendre vos émotions, à exprimer vos besoins pour ne plus seulement répondre à ceux des autres (qui dans la confusion, sont peut-être devenus vos propres besoins) : vous allez pouvoir retrouver vos valeurs, votre identité, votre autonomie tout en modifiant les cognitions et comportements « problématiques ».
Comme on l’a vu, la dépendance affective peut vous amener à tolérer l’inacceptable de la part de l’autre. Un accompagnement adapté est nécessaire pour vous aider à sortir de ces situations toxiques.
La dépendance affective prend ses racines dans des blessures émotionnelles lointaines, liées à l’enfance ou à des situations traumatiques. Elle impacte généralement toutes les relations, à des niveaux plus ou moins importants, mais que ce soit au travail, en famille ou en amour, les personnes qui en souffrent manifestent généralement des signes de ce trouble parfois grave. Jalousie pathologique, demande de réassurance constante, incapacité à être seul(e), dévalorisation permanente, anxiété chronique, consommation de substances, estime personnelle bafouée… Le tableau de l’addiction à l’autre est rarement positif et peut conduire à la dépression et à s’enfermer dans des relations toxiques parfois dangereuses ou à revivre sans fin les mêmes histoires avec des partenaires manipulateurs.
Les solutions pour soigner la dépendance affective impliquent de prendre du recul sur soi pour analyser son passé, ses besoins pour pouvoir entamer ensuite un travail sur la confiance en soi et les croyances ancrées. L’objectif étant d’apprendre à se rassurer soi-même tout en apprivoisant sa propre autonomie. Un accompagnement avec un psychologue facilitera le cheminement vers cette indépendance, de manière saine. Bénéfique, cette guérison pourra vous aider à sauver votre couple ou à reconquérir votre ex, si la dépendance affective était en cause dans votre séparation.
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