Une rupture amoureuse, surtout lorsqu’elle est particulièrement douloureuse, réveille des blessures profondes et fragilise l’estime de soi. C’est souvent un moment de grande vulnérabilité, où le besoin de revoir l’autre devient presque irrésistible. On cherche à combler le vide, à apaiser les doutes, à retrouver un semblant de repère, alors même qu’il faut apprendre à vivre sans l’autre.
Et dans ce chaos, mille questions s’invitent : Que ne faut-il pas faire après une rupture ? Est-ce que je dois l’appeler pour comprendre la séparation ? Comment se sent celui qui quitte ? Quel est le motif de rupture le plus douloureux ?
Chercher des réponses devient une obsession. Pourtant, certaines ne viendront qu’avec le temps, la distance et un regard honnête sur ce que vous traversez. C’est pourquoi, dans cet article, nous allons vous partager 9 erreurs à éviter absolument pour traverser cette période sans vous perdre davantage.
Erreur 1 : Se couper de ses amis et s’en prendre à eux
Une rupture amoureuse vous oblige souvent à penser à contre-courant, à adopter des comportements qui vont à l’encontre de vos réflexes immédiats. Le premier réflexe, justement, c’est souvent de se refermer sur soi, de s’isoler, voire de nourrir de la colère envers ses proches.
Petit aparté avant de poursuivre...
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Revenons à nos moutons !
Ce repli peut devenir assez extrême : la honte d’avoir été quitté(e), alors qu’on est encore attaché(e) alimente une posture défensive. Certains en viennent à reprocher à leurs amis de mal les avoir conseillés, de ne pas comprendre, ou même de les juger.
Dans ces moments-là, la fierté devient une très mauvaise conseillère : “Je peux m’en sortir seul(e), je n’ai besoin de personne.” En réalité, ce comportement traduit un refus d’accepter la fin. Couper les ponts avec ceux qui vous connaissent le mieux, c’est aussi fuir une vérité douloureuse : vous souffrez encore.
Et au fond, vous le savez, vos amis ne sont pas responsables de ce qui vous est arrivé. Les écarter, c’est vous priver du soutien dont vous avez précisément besoin.
Après une rupture, il est normal de vouloir se protéger. Mais ne confondez pas protection et isolement. Vous n’avez pas à parler de ce que vous traversez si cela vous semble trop difficile, mais acceptez leur présence. Allez prendre un verre, sortez marcher, changez d’air.
Le simple fait d’être entouré(e) vous rappellera que vous n’êtes pas seul(e). Vous n’avez pas à être fort(e) ou parfait(e), seulement humain(e).
Erreur 2 : Se comparer
Quel est le motif de rupture le plus douloureux ? Être remplacé par une autre personne. Une étude publiée dans le Personality and Social Psychology Bulletin montre que les ruptures impliquant un rejet lorsqu’on est quitté pour quelqu’un d’autre, provoquent une douleur plus intense, en raison d’un sentiment accru d’exclusion, de comparaison défavorable et d’atteinte à l’estime de soi.
Et quand on éprouve encore des sentiments pour cette personne, forcément, ça pique. Instinctivement, vous commencez à vous comparer à cette nouvelle relation : Qu’est-ce qu’il ou elle a de plus que moi ?
Vous scrutez les stories, les publications et tout semble indiquer que votre ex est plus épanoui maintenant qu’avec vous. De ce fait, le sentiment de rejet grandit, et la comparaison devient obsessionnelle.
C’est une réaction naturelle, mais aussi un piège redoutable. Car ce jeu-là, vous le perdez à chaque fois. Ce que vous voyez sur les réseaux sociaux, ce sont des fragments soigneusement sélectionnés par votre ex (peut-être même choisis pour vous narguer), pas la réalité. En vous comparant, vous vous infligez une douleur supplémentaire.
D’ailleurs, ce n’est pas qu’une intuition : des recherches, comme celle publiée dans le Journal of Social and Clinical Psychology, ont montré qu’un usage excessif des réseaux sociaux augmente les risques de dépression et de solitude. Réduire leur usage de 30 minutes par jour peut déjà avoir un impact significatif sur votre bien-être.
Se comparer après une rupture, c’est une double peine. Vous souffrez de la séparation, et en plus, vous vous malmenez avec des jugements injustes. Se construire une hygiène numérique devient alors essentiel.
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Couper les ponts avec votre ex, retirez-le de vos fils d’actualité, bloquer les notifications et cesser les recherches en pleine nuit. C’est une démarche saine pour préserver votre équilibre mental et un grand pas pour réellement tourner la page.
Erreur 3 : Espérer une rencontre « par hasard »
Mais au fait, comment se sent celui ou celle qui quitte ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas une partie de plaisir. Prendre l’initiative d’une rupture, ce n’est pas danser la lambada, c’est porter le poids d’une décision difficile, souvent accompagnée d’une bonne dose de culpabilité. La douleur et les doutes ne sont pas l’apanage de celui ou celle qui est quitté(e) ; ils existent aussi chez celui qui part, et il est probable que votre ex souffre aussi.
Et si vous en êtes conscient(e), inutile de provoquer des “coïncidences” dans l’espoir de faire changer les choses. Croiser votre ex “par hasard” au coin d’une rue ou, pire encore, vous découvrir une soudaine passion pour la pêche afin de le ou la voir dans le lieu dans lequel il ou elle a habitude de se rendre, c’est une stratégie maladroite. Non seulement cela risque de mettre votre ex mal à l’aise, mais cela pourrait aussi renforcer sa décision de s’éloigner.
La vérité, c’est que la souffrance et le manque sont de bien mauvais conseillers. Votre ex a besoin de temps pour faire le point, et vous aussi. Ce moment de recul, utilisez-le pour réfléchir aux motifs de la rupture, qu’elles soient liées à des disputes répétées, à des reproches accumulés, ou à une faute plus grave comme une infidélité.
Ce n’est pas une rencontre fortuite qui déclenchera une prise de conscience. Mais si un jour le dialogue se rouvre, vous pourrez alors montrer que vous avez pris ce temps pour comprendre, pour grandir, et peut-être, pour évoluer.
Erreur 4 : Se jeter dans une relation pansement
Que ne faut-il pas faire après une rupture ? L’une des erreurs les plus courantes, et aussi les plus dommageables sur le plan psychologique, c’est de se lancer dans une relation rebond. Susan J. Elliott, l’explique parfaitement : « Une relation rebond entamée trop tôt n’a pas le temps de s’ancrer. Elle repose sur un déni de souffrance, pas sur une vraie envie d’aimer. »
Le scénario est toujours le même : vous rencontrez quelqu’un, beaucoup trop vite, et vous vous y accrochez avec l’illusion que cela effacera ce que vous venez de traverser. En réalité, c’est souvent une relation cache-misère. On s’y attache pour de mauvaises raisons, on projette ses attentes, on compare avec son ex, on idéalise. Et bien souvent on rejoue exactement les mêmes schémas.
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Le problème n’est pas de vouloir aimer à nouveau. Le vrai problème, c’est de croire qu’on peut guérir sans passer par l’étape la plus difficile : affronter la douleur. Pas la contourner avec des rendez-vous, mais la regarder en face, la digérer, et surtout l’analyser.
La solution ne se trouve pas dans les bras du premier venu. Ce qu’on oublie trop souvent aujourd’hui, c’est l’importance du temps, du recul, de la lenteur. Chercher une solution rapide, c’est souvent aggraver les choses. Se reconstruire demande du temps, de la patience et certainement pas une “relation pansement”.
Erreur 5 : Garder ses affaires et souvenirs
On sait toujours ce qu’on quitte, mais jamais ce qu’on va retrouver. Alors, on s’accroche au passé par peur de le laisser filer. Les photos encore accrochées au frigo, le t-shirt oublié au fond d’un tiroir sont autant de petits liens qui maintiennent la présence de votre ex dans votre quotidien. Comme si, quelque part, il ou elle était encore là, quelque part dans la maison.
Mais en réalité, garder ces objets, c’est souvent une manière de refuser la séparation. De se dire, au fond, que malgré les mots échangés, malgré la douleur de la rupture, cette personne que vous avez aimée pourrait redevenir celle qu’elle a été. Comme si tout cela pouvait s’inverser, comme si rien ne s’était vraiment passé.
Le problème, c’est que ces souvenirs nourrissent des illusions. Ils figent votre mémoire dans une version idéalisée du passé, empêchant votre esprit de faire le deuil et de reconstruire un récit cohérent de la rupture. En psychologie, on parle de fixation émotionnelle : tant que les déclencheurs sont là, visibles, la blessure reste ouverte.
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Alors, prêt à reprendre le contrôle et à sauver votre relation ?
Bref, reprenons.
Il ne s’agit pas de tout jeter dans une benne en pleine crise de colère, mais de trouver un équilibre. Rassemblez ces objets, photos, lettres et souvenirs dans une boîte. Fermez-la. Rangez-la loin de votre vue. Ce geste vous permet de reprendre le contrôle sur votre environnement, et surtout, sur ce que vous choisissez d’accueillir dans votre quotidien.
Erreur 6 : Se plaindre en boucle ou tout ramener à son ex
Dans les jours qui suivent une rupture, parler est une soupape essentielle. Mettre des mots sur la douleur aide à libérer la pression. Mais quand chaque apéro entre amis se transforme en séance de débriefing de votre relation, l’effet boomerang n’est jamais bien loin.
À force de ressasser les mêmes anecdotes, de boucler chaque phrase dite ou non dite, vos proches finissent par devenir des spectateurs d’un film qu’ils connaissent déjà par cœur.
Et à ce stade, ce qui s’installe, c’est la lassitude. Les silences deviennent pesants, la gêne s’installe, et parfois même un éloignement qui peut vous attrister. En psychologie, on appelle ça la rumination : ce mécanisme mental qui vous enferme dans la douleur au lieu de vous en libérer. Plus on rumine en pensant trop à son ex, plus on enfonce le couteau dans la plaie.
Mais ce n’est pas que dans votre tête que ça fait des dégâts : votre vie sociale en pâtit aussi. À force de ramener chaque discussion à “mon ex”, vous finissez par provoquer une saturation autour de vous et un isolement progressif que vous ne verrez venir qu’une fois qu’il sera bien installé.
Il est donc essentiel de poser un cadre. Parlez de votre ex, oui, mais dans un espace défini : avec un ami à l’écoute, dans un carnet, ou avec un(e) thérapeute. Et une fois ce moment passé, fermez le robinet pour la journée.
Erreur 7 : Se forcer à aller bien ou s’autodétruire
Le masque est un classique après une séparation douloureuse. Certains enfilent celui du fêtard invincible : soirées en série, verres levés à leur “nouvelle liberté”, stories soigneusement mises en scène pour prouver à leur ex et au reste du monde qu’ils vivent leur best life. D’autres, à l’inverse, s’effondrent dans le silence, accumulent les nuits blanches et laissent les jours défiler sans but.
Dans les deux cas, ce masque cache la douleur sans la soigner. Faire semblant que tout va bien, c’est repousser le moment de faire face à la réalité de la rupture.
Et plus ce moment tarde, plus le risque d’un effondrement brutal grandit :
- Crises d’angoisse incontrôlables,
- sentiment de vide ou de déconnexion,
- perte soudaine d’énergie,
- ou même cette impression que plus rien n’a de sens.
L’équilibre, lui, se trouve ailleurs. Accepter la rupture c’est aussi pleurer si vous en avez besoin. Annulez une soirée si le cœur n’y est pas. Mais sortez aussi prendre l’air, appelez un ami, cuisinez quelque chose juste pour vous. S’autoriser à ne pas aller bien, c’est déjà commencer à aller mieux.
Erreur 8 : Rechercher une « discussion de clôture » trop tôt
Il existe un biais cognitif bien connu : l’effet Zeigarnik. Notre cerveau déteste l’inachevé. Il veut boucler la boucle, combler les vides, comprendre ce qui lui échappe. Après une rupture, ce besoin devient obsédant. On veut « faire le point », discuter calmement, poser les mots justes, clore l’histoire proprement.
Sur le papier, c’est une belle intention. En réalité, c’est souvent un piège. Dans les jours ou semaines qui suivent une séparation, les blessures sont encore fraîches. Vous cherchez des réponses, votre ex a besoin d’espace. L’un veut parler, l’autre veut éviter le conflit. Et ce qui devait être un échange apaisé tourne au règlement de comptes ou, dans le meilleur des cas, à un monologue.
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Le timing est essentiel. Vouloir clarifier les choses trop tôt, c’est comme vouloir imposer un apaisement. Or, ce dernier se construit. Attendre, ce n’est pas fuir. C’est laisser le temps faire son travail, permettre à chacun de retrouver un peu de lucidité après une rupture où les émotions sont encore vives.
Et si un jour une discussion de clôture doit avoir lieu, elle ne devrait plus être dictée par l’envie de convaincre, de comprendre ou de reconquérir. D’autres chemins existent pour se réconcilier, mais ils ne passent pas par l’urgence d’un dernier mot. Qui sait, le temps permettra peut-être à votre ex de voir cette rupture sous un autre angle.
Erreur 9 : Vouloir devenir l’idéal de l’ex
Peut-être que votre ex vous a reproché mille choses. Et peut-être que, dans la foulée, vous avez tout pris au pied de la lettre, en pensant qu’un changement radical ferait revenir l’amour. Nouvelle coupe de cheveux, promesse de mariage et d’enfants alors que ce n’était jamais votre souhait, sport intensif du jour au lendemain.
Bref, vous avez tenté de devenir l’idéal fantasmé de l’autre. Mais voilà : tout changement qui ne vient pas d’une vraie conviction finit toujours par s’essouffler. Après une rupture, il est courant de vouloir se transformer pour coller à ce qu’on imagine être les attentes de l’ex.
Se transformer parce qu’on a compris certaines erreurs, parce que cela fait du bien et permet d’évoluer, oui. Le faire uniquement pour séduire à nouveau, non. Derrière cette course à la perfection se cache souvent une blessure d’estime : « Je ne suis pas suffisant(e) tel(le) que je suis. » Vous vous effacez pour correspondre à un regard extérieur, en espérant une réconciliation. Ce comportement peut révéler une forme de dépendance affective.
Mais courir après un idéal, c’est comme essayer d’atteindre l’horizon : vous n’y arriverez jamais. Et à force, vous perdez votre propre colonne vertébrale, celle de l’estime de soi, en quête de validation.
Car on ne reconquiert jamais durablement quelqu’un en jouant un rôle. L’amour de l’autre passe par l’amour de soi.
Source:
Deri, S., & Zitek, E. M. (2017). Did You Reject Me for Someone Else? Rejections That Are Comparative Feel Worse. Personality and Social Psychology Bulletin
Susan Elliot (2009) Getting Past Your Breakup: How to Turn a Devastating Loss into the Best Thing That Ever Happened to You