- 08 avr. 2014, 23:04
#872450
Bonjour à tous
J'ai 41 ans. J'ai changé de boulot voilà 9 mois, et j'ai craqué pour un collègue de 53 ans... célibataire, un peu terne mais très gentil et prévenant, on fumait ensemble à la pause, on a fini par prendre nos repas ensemble aussi et à s'écrire des emails et tout ça... on a la même vision de la vie, les mêmes centres d'intérêt, les mêmes goûts musicaux...
Il me fait à manger, m'offre des chocolats, me donne des conseils...
Il est si gentil, si doux, mon coeur a fondu, il n'y a pas d'autre mot.
Parfois il me dit que j'illumine sa vie, que je lui procure de la joie, et que parfois il voudrait me voir le week-end mais qu'il n'ose pas m'appeler: je lui dis qu'il devrait le faire, et puis, il ne le fait pas.
Il ne s'est rien passé du tout comme si chacun avait peur de toucher l'autre mais, comble de l'ironie, tous les collègues pensent qu'on a une liaison.
La semaine dernière, alors qu'il était en déplacement pour une semaine (c'était la première fois que ça arrivait) je me suis rendu compte qu'il me manquait tellement, qu'on pouvait mourir demain et qu'il fallait que je lui dise que...
Alors je lui ai écrit un email pour lui expliquer qu'il était ma joie de vivre, que j'étais si heureuse de le connaître et pour le remercier pour tout et que je l'aimais très fort.
Réponse: (je résume): moi aussi je t'aime mais, je ne suis pas assez bien pour toi, tu es sûre de toi, tu as du succès, moi je suis un pauvre handicapé mental, physique et émotionnel qui gâche toutes les relations qu'il entreprend et je veux pas risquer de te faire du mal... il dit aussi qu'il a des sentiments très forts pour moi mais qu'il essayait de se détacher du désir que je lui inspirais, que mon email le frappait fort mais qu'il ne voulait pas que je sois mal à l'aise ni quoi que ce soit malgré tout et que les choses devaient continuer telles qu'elles étaient car il n'imaginait pas que je ne sois plus autour de lui.
J'ai pas répondu, j'ai attendu de voir.
Vendredi quand il est revenu, j'étais dans mes petits souliers mais c'est lui qui est venu me chercher pour aller fumer ensemble, manger ensemble...
Mais il m'a dit de nouveau qu'il était incapable de s'investir dans une relation, si c'était le cas, alors ça serait avec moi car j'étais si fantastique... mais, il ne se sentait pas capable.
Ce week-end je lui ai envoyé un mail pour lui dire que c'était OK, que si au moins mon affection pouvait lui prouver qu'il était beau, gentil, intelligent, attirant alors ça aura au moins servi à quelque chose...
Hier, il a réparé un vieux Zippo à lui et il me l'a donné, il m'a dit: "je l'ai nettoyé et remis à neuf, je m'en suis beaucoup servi, maintenant c'est pour toi" et je pensais: "Yaw, il doit forcément m'aimer" il est de nouveau venu me chercher pour fumer et papoter et à la fin de la journée il était si près de moi que je pensais qu'il allait m'embrasser mais au lieu de ça il m'a dit: "Je sais que je pourrais le faire mais je ne le ferai pas, je vais résister"
J'ai pris ça comme un rejet, car ça en est un n'est-ce pas?
J'en étais malade, le soir je lui ai écrit que ça pouvait pas aller pour moi. Je ne peux pas accéder à sa demande d'êter son amie et continuer à le regarder avec des yeux de merlan frit, alors que j'en bavais de rien recevoir. J'ai dit aussi que c'était plus la peine de discuter de tout ça car ça fait trop mal de me faire jeter. Bon vent.
J'ai pas pu aller bosser ce matin.
Il m'a téléphoné à midi pour demander comment j'allais, si j'avais besoin de quoi que ce soit, et pour savoir si mon absence était due à la conversation d'hier soir mais j'ai écourté, 2 min 36...
Il m'a renvoyé un email pour me répéter à quel point il était nul, handicapé, incapable de garder une relation et qu'il ne voulait pas me faire de mal, qu'il souffrait beaucoup aussi, qu'il n'y avait personne d'autres sur terre dont il se sentait aussi proche qu'avec moi, et aussi, que j'enrichissais sa vie et il me prie de continuer à le faire. J'ai rien répondu.
Et me voilà ici.
Demain je retourne bosser, il ne sera pas là (deuxième série de déplacements). J'ai pensé à arrêter de fumer ça fera pas de tort, et au moins je ne suis plus en sa présence, il n'y a plus de prétextes pour se rencontrer. J'ai pensé à changer de job aussi. Les sentiments que j'ai pour lui sont très forts et ça me rend malade.
Le SR sera de rigueur bien entendu. Ca me fait trop mal de le voir là, de savoir qu'il m'aime et, que pour des préjugés et des a-priori, il refuse de se laisser aller... Je comprends pas pourquoi toutes ces marques d'affection de sa part, tout ça pour des prunes.
Bref, j'ai besoin d'aide, de conseils et de soutien. Merci à ceux qui me lisent.
Bonne soirée à tous.
J'ai 41 ans. J'ai changé de boulot voilà 9 mois, et j'ai craqué pour un collègue de 53 ans... célibataire, un peu terne mais très gentil et prévenant, on fumait ensemble à la pause, on a fini par prendre nos repas ensemble aussi et à s'écrire des emails et tout ça... on a la même vision de la vie, les mêmes centres d'intérêt, les mêmes goûts musicaux...
Il me fait à manger, m'offre des chocolats, me donne des conseils...
Il est si gentil, si doux, mon coeur a fondu, il n'y a pas d'autre mot.
Parfois il me dit que j'illumine sa vie, que je lui procure de la joie, et que parfois il voudrait me voir le week-end mais qu'il n'ose pas m'appeler: je lui dis qu'il devrait le faire, et puis, il ne le fait pas.
Il ne s'est rien passé du tout comme si chacun avait peur de toucher l'autre mais, comble de l'ironie, tous les collègues pensent qu'on a une liaison.
La semaine dernière, alors qu'il était en déplacement pour une semaine (c'était la première fois que ça arrivait) je me suis rendu compte qu'il me manquait tellement, qu'on pouvait mourir demain et qu'il fallait que je lui dise que...
Alors je lui ai écrit un email pour lui expliquer qu'il était ma joie de vivre, que j'étais si heureuse de le connaître et pour le remercier pour tout et que je l'aimais très fort.
Réponse: (je résume): moi aussi je t'aime mais, je ne suis pas assez bien pour toi, tu es sûre de toi, tu as du succès, moi je suis un pauvre handicapé mental, physique et émotionnel qui gâche toutes les relations qu'il entreprend et je veux pas risquer de te faire du mal... il dit aussi qu'il a des sentiments très forts pour moi mais qu'il essayait de se détacher du désir que je lui inspirais, que mon email le frappait fort mais qu'il ne voulait pas que je sois mal à l'aise ni quoi que ce soit malgré tout et que les choses devaient continuer telles qu'elles étaient car il n'imaginait pas que je ne sois plus autour de lui.
J'ai pas répondu, j'ai attendu de voir.
Vendredi quand il est revenu, j'étais dans mes petits souliers mais c'est lui qui est venu me chercher pour aller fumer ensemble, manger ensemble...
Mais il m'a dit de nouveau qu'il était incapable de s'investir dans une relation, si c'était le cas, alors ça serait avec moi car j'étais si fantastique... mais, il ne se sentait pas capable.
Ce week-end je lui ai envoyé un mail pour lui dire que c'était OK, que si au moins mon affection pouvait lui prouver qu'il était beau, gentil, intelligent, attirant alors ça aura au moins servi à quelque chose...
Hier, il a réparé un vieux Zippo à lui et il me l'a donné, il m'a dit: "je l'ai nettoyé et remis à neuf, je m'en suis beaucoup servi, maintenant c'est pour toi" et je pensais: "Yaw, il doit forcément m'aimer" il est de nouveau venu me chercher pour fumer et papoter et à la fin de la journée il était si près de moi que je pensais qu'il allait m'embrasser mais au lieu de ça il m'a dit: "Je sais que je pourrais le faire mais je ne le ferai pas, je vais résister"
J'ai pris ça comme un rejet, car ça en est un n'est-ce pas?
J'en étais malade, le soir je lui ai écrit que ça pouvait pas aller pour moi. Je ne peux pas accéder à sa demande d'êter son amie et continuer à le regarder avec des yeux de merlan frit, alors que j'en bavais de rien recevoir. J'ai dit aussi que c'était plus la peine de discuter de tout ça car ça fait trop mal de me faire jeter. Bon vent.
J'ai pas pu aller bosser ce matin.
Il m'a téléphoné à midi pour demander comment j'allais, si j'avais besoin de quoi que ce soit, et pour savoir si mon absence était due à la conversation d'hier soir mais j'ai écourté, 2 min 36...
Il m'a renvoyé un email pour me répéter à quel point il était nul, handicapé, incapable de garder une relation et qu'il ne voulait pas me faire de mal, qu'il souffrait beaucoup aussi, qu'il n'y avait personne d'autres sur terre dont il se sentait aussi proche qu'avec moi, et aussi, que j'enrichissais sa vie et il me prie de continuer à le faire. J'ai rien répondu.
Et me voilà ici.
Demain je retourne bosser, il ne sera pas là (deuxième série de déplacements). J'ai pensé à arrêter de fumer ça fera pas de tort, et au moins je ne suis plus en sa présence, il n'y a plus de prétextes pour se rencontrer. J'ai pensé à changer de job aussi. Les sentiments que j'ai pour lui sont très forts et ça me rend malade.
Le SR sera de rigueur bien entendu. Ca me fait trop mal de le voir là, de savoir qu'il m'aime et, que pour des préjugés et des a-priori, il refuse de se laisser aller... Je comprends pas pourquoi toutes ces marques d'affection de sa part, tout ça pour des prunes.
Bref, j'ai besoin d'aide, de conseils et de soutien. Merci à ceux qui me lisent.
Bonne soirée à tous.