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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
par Damien L.
#943423
Bonjour à tous et merci d'avance au temps que vous allez consacrer afin de lire mon histoire :D
Le texte est long, je m'en excuse. Après avoir vécu une rupture épouvantablement mal gérée, j'ai ressenti le besoin d'écrire, de regarder en arrière et faire le point.. Je ne sais pas exactement ce que je recherche en me confiant ici, si ce n'est déposer mon témoignage, et discuter, recevoir l'avis de personnes externes. Je préfère prévenir dès le début que c'est une histoire avec une fin triste, que j'ai amplement mérité.


Présentation

Pour commencer, présentons les deux partis en présence :
- D'un côté, moi. Jeune étudiant de 22 ans, taciturne, introverti, à l'écoute des autres et aimant les choses simples de la vie.
- De l'autre côté, mon aimé. Jeune étudiante de 20 ans, belle, séduisante, un peu immature, aimant les desserts, les choses roses et les belles histoires d'amour.
Pour ma part, ce fut ma première relation amoureuse. Ce qui explique peut être en partie mon nauvrage complet quant à la rupture. Pour elle, j'étais sa deuxième relation sérieuse, peu après 3 ans passé avec son premier amour. Je me pose des fois la question si je n'étais pas tout simplement une relation pansement.


I – La Rencontre

Nous nous sommes pour la toute première fois rencontrés au lycée. Elle était en couple avec un ami, et nous avions alors une relation amicale, sans plus. J'entends par là qu'on connaissait nos prénoms respectifs, on se parlait si le sujet de la discussion l'exigeait, on plaisantait ensemble, mais on ne recherchait pas la présence l'un de l'autre. Lorsque je suis passé dans les études supérieurs, je ne voyais les voyais que rarement, à certaines ocasions, jusqu'à ce que je me retrouve dans la même ville qu'eux. J'ai commencé à nouer une véritable relation avec mon ex-copine à ce moment là, sans penser à mal. On sortait et discutait ensemble. Je trouvais en elle une camarade qu'il me manquait, et elle l'affection qu'elle demandait. Evidemment, des sentiments ont commencé à se créer, et bien que je fermais les yeux à l'époque, j'étais attiré. Elle finit par quitté son premier amour, lui reprochant son manque d'attention.


II – Le Début

On s'est mis ensemble un mois après, soit en Mai 2013. Je n'en suis pas particulièrement fier. J'ai essayé de la repousser dans un premier temps, mais la peur de passer à côté de quelque chose, et le fait d'avoir été indirectement responsable de sa rupture ont eu raison du peu de loyauté dont j'étais capable.


III – L'Amour

Il s'en est suivi la plus belle année de ma vie, où j'ai appris à l'aimer, la chérir. Passer du temps ensemble, sortir et voir de nouvelles choses, ou ne rien faire et se contenter de se regarder droit dans les yeux, la couvrir de caresses et de baisers. Je pense sincèrement avoir été un compagnon tendre, amoureux et attentif.
J'aimais notre vie de couple. Nous sortions de temps en temps, même s'il faut reconnaître qu'on restait le plus souvent ensemble devant un film. Je suis de nature casanière, et elle était fatiguée par ses journées où elle cumulait les études et un job de baby-sitteuse. Avec le recul, peut-être aurais-je du lui proposer plus de sorties, plus d'activités.
Quelques disputes ont ponctué notre relation. Rarement importante, sur des détails le plus souvent, à des moments où la fatigue et le stress étaient importants. Peut-être aurais-je du les gérer autrement. Je m'évertuais à dire tout ce que j'avais sur le cœur à ce moment là, et à encourager mon ex à en faire de même, afin d'éviter de laisser des dossiers pourrir discrètement. Peut-être aurais-je du éviter le plus souvent le conflit plutôt que de nous forcer à l'affronter.
Je trouvais qu'on vivait une belle vie de couple. Je la laissais vivre sa vie comme elle voulait en dehors de notre couple, voir ses amis et participer aux soirées qu'elle voulait, sans jamais la négliger. Nous nous faisions quelques cadeaux. Nous nous voyons régulièrement, toujours d'une volonté commune. Parfois elle m’appelait le soir et restait à me parler jusqu'à ce qu'elle s'endorme, et ne ratait jamais une occasion de me voir entre ses heures de boulot.

Si la situation avait été aussi idyllique, je ne serais pas en train d'écrire ici. Je dois avouer que j'avais pris l'habitude de lui promettre certaines choses, et de finalement jamais les faire.


IV- La Fin

En Juin 2014, afin de poursuivre son boulot de baby-sitteuse et n'ayant plus son appartement étudiant, elle a emménagé chez moi. Nous avons passé des moments agréables ensemble, deux jeunes amoureux singeant la vie de couple. Mais à l'évidence, ca a éteint la flamme de sa passion. L'appartement dans lequel nous étions était petit pour deux personnes, sans compter qu'elle est arrivée avec toutes ses affaires. Nous étions donc dans un endroit exigu, où je devais réviser pour mes rattrapages de fin d'année. Du coup, nous n'avions que peu de sortie. Je n'osais pas faire une activité de peur de me sentir coupable vis-à-vis de mes révisions, bien que je dois bien le reconnaître je n'étais pas assidu. Mon appartement n'était donc clairement pas un nid d'amour. Pourtant, je n'ai remarqué que très peu de changements dans son caractères pendant plusieurs semaines, et j'espérais qu'elle comprenait que notre vie ensemble ne se résumerait jamais à seulement ça.
Une fois la durée de son contrat terminé, elle repartit chez son père, laissant une grande partie de ses affaires chez moi. A partir de ce moment là, elle se fit brutalement distante. Je passais mes rattrapages avec un minimum de nouvelles de sa part. Elle a annulé une sortie que nous organisions et où elle voulait absolument aller pour cause d'examens médicaux. Elle avançait des raisons stupides pour ne pas me voir ( Que sans salaire elle ne pouvait plus payer l'essence pour venir me voir, qu'elle ne voulait pas conduire, tout en allant aux soirées de ses amis et en ne répondant rien quand je lui demandais à ce que ce soit moi qui vienne ). Lorsqu’enfin je réussissais à la voir, elle agissait bizarrement, me certifiant que tout allait bien. Lorsque je lui demandais ouvertement si elle voulait qu'on arrête, elle me répondait que non, elle avait juste besoin d'une semaine de repos. Je repartais rasséréné avant que le même manège ne reprenne.
Je m'inquiétais pour elle, pour sa santé ( à cause de son examen médical ), je soupçonnais la perte d'un proche, un évènement marquant, je m'imaginais mille scenarii expliquant son comportement. Du peu que je la voyais, elle avait maigri et ne dormait que peu. J'étais ouvert au dialogue et elle restait fermé. Notre dernier rendez-vous fut à mon sens catastrophique : Elle, si pleine de vie, était maussade. Elle est resté une grande partie du temps sur son portable, échangeant des messages avec ses amis. D'ailleurs elle m'a monté ouvertement que c'était avec un homme qu'elle correspondait. Je me demande si c'était un énième signe. Une fois rentré, elle s'est jetée sur moi pour notre dernière relation sexuelle. J'avais le cœur qui battait la chamade, j'étais maladroit, et ce fut au final un calvaire. Elle m'a confié par la suite que ce câlin était là pour que j'arrête de me poser des questions le temps qu'elle prenne une décision. Cette remarque m'a blessé : j'avais l'impression d'être un chien qu'on occupe avec un os le temps qu'on prenne la décision si oui ou non il faut le piquer.
Finalement, la rupture eut lieu. Pas ce jour-ci, mais quelques jours plus tard, via Skype. Je la bombardais de message et elle a finit par m'avouer qu'elle voulait mettre un terme à notre relation. D'après elle, elle avait peur de passer à côté de sa jeunesse. Elle ne voulait pas regretter ses jeunes années une fois qu'elle serait mère de famille. A l'époque, j'avais exposé ma situation sur un autre forum, avec mon ressenti et mes interrogations sur le moment :
http://www.jeuxvideo.com/forums/1-51-64 ... upture.htm
Je refusais d'admettre qu'elle voulait juste être célibataire. Je soupçonnais l'existence d'une autre personne, je pensais que j'avais fais quelque chose qu'elle n'avait pas apprécié, qu'elle avait fini par me reprocher ma façon de vivre, que je n'arrivais pas à m'intégrer à son groupe d'ami. Peut-être était-ce un peu de tout ça, peut-être voulait-elle seulement se recentrer sur sa vie et ses années universitaires. Encore maintenant, je me demande.


V- La post-rupture, ou ma fragilité

A partir de la rupture, on peut littéralement dire que j'ai commencé à faire n'importe quoi. Ne comprenant pas pourquoi tout s’arrêtait aussi brutalement, comment j'ai pu me retrouver en plein cauchemar, j'ai commencé à agir comme un odieux connard.
Au lieu d'accepter sa décision, et de m'atteler à ma reconstruction et à la suite de ma vie, j'ai remis en question son choix, j'ai demandé des explications. Le jour où elle m'a annoncé la rupture, nous nous sommes parlés en vocal. Mais ce fut la seule fois, refusant ensuite pendant un moment de me parler. J'étais écœuré de voir qu'elle pensait que m'écouter une nuit suffisait à faire d'elle une personne bien. Devant mon harcèlement, nous renouions parfois le dialogue, discutant de long moment, avant une nouvelle dispute. Je voulais m'évertuer à tout mettre à plat, afin de permettre que chacun d'entre nous puisse repartir sur de nouvelles bases. Mais j'étais incapable de prendre une décision unique, je changeais toujours d'avis, m'accusant un jour, rejetant la faute sur mon ex le lendemain.
Je ne souhaite pas m'auto-diagnostiquer, mais j'imagine que j'étais extrêmement dépendant affectivement d'elle. Et j'ai commencé à lui faire coup bas après coup bas :
- J'ai débarqué chez elle sans prévenir, afin qu'elle me jette proprement, en face à face, mais aussi pour me rassurer sur son état de santé. Elle n'a pas pu le faire, et au final ça n'a pas fait beaucoup avancé la situation.
- J'ai fouillé les affaires qu'elle avait laissé chez moi pendant plusieurs semaines. Dont son ordinateur. Je l'avais prévenu avant, afin qu'elle change ses mots de passe, et je lui ai dit que je m'étais exécuté après, sans doute pour rechercher le conflit. J'ai cependant pu voir quelques discussions Skype, et vu qu'elle fleurtait avec quelques mecs. Ou, pour être plus précis, que des mecs la draguaient et ne cherchait pas particulièrement à les repousser. Encore une blessure, mais avec le recul, je connaissais déjà la situation. Mon ex est une gentille fille, je ne pense pas qu'elle ait jamais cherché à me tromper, mais elle aime bien, comme tout le monde, attirer l'attention des gens. Je ne dis pas que son attitude est honnête, mais je suis convaincu qu'elle ne pensait pas à mal.
- Elle a peu apprécié un de mes SMS la prévenant que je la voyais. Nous étions dans le même centre commercial, et je ne voulais pas qu'elle ait la mauvaise surprise de me voir sans être au courant. Elle s'est depuis mis en tête que je la suis et espionne. J'dois reconnaître que je savais qu'elle sortait cette journée, mais ni où, ni quand. Tout au plus j'avais l'espoir de la croiser, mais j'y croyais pas vraiment... Comme quoi...
- Lorsqu'on s'est enfin rendu nos affaires, le 29 Août, je lui ai dis que jamais je ne pourrais me contenter d'être juste son ami, pas après avoir été aussi intime avec elle. Probablement ma décision la plus réfléchi à jour... Seulement... Le soir même, elle m'envoya un message pour me demander si je n'avais pas encore un de ses fils d'ordi, et très vite ce sont devenus des remontrances. Je l'ai mal pris, et j'ai répondu méchamment, étant jusqu'à l'insulter. Début Septembre, on s'est échangé les dernières affaires sans se voir. Et le sac qu'elle m'a rendu était imbibé de son parfum. Je ne sais pas si c'était voulu ou non, ça me semblait surréaliste le parfum qui s'échappait d'un seul sac plastique, et j'ai craqué. Je lui ai envoyé un SMS pour lui dire qu'elle me manquait. La réaction ne se fit pas attendre : Vexée par notre précédente dispute, c'est elle cette fois qui m'a dit que plus jamais elle ne me répondrait, qu'elle ne voulait plus me voir.

En plus de ces faits marquants, je dois signaler mes montagnes russes émotionnelles. Chaque phrases, chaque photos sur les réseaux sociaux me plombaient, et je revenais lui parler pour me rassurer, pour me dire que ce qu'on a vécu n'était pas que du vent. Tout le monde fait semblant d'être heureux sur les réseaux sociaux, faut les éviter comme la peste dans les périodes de rupture. Mais c'était aussi mon seul moyen de voir ce qu'elle devenait. J'ai supprimé son Facebook et son Skype tardivement, mais même maintenant je retourne voir son mur voir les nouvelles... D'ailleurs, bien avant les engueulades de Septembre, elle aussi me supprimait de tous les jeux, pages Internet qu'on avait en commun, bien que je n'y passais plus du tout pour la plupart. Probablement voulait elle elle aussi m'oublier, me supprimer de sa vie.

Ma dernière action fut de m'excuser, de me remettre en cause. Je me suis cru tout permis à cause de la douleur de la rupture, et j'ai été égoïste. J'ai abandonné l'idée de la récupérer vu comment j'ai agis, mais je pensais pouvoir au moins la garder en contact, et au fur et à mesure recréer une amitié. Je sais, pas malin. Mais elle a refusé de me pardonner. Elle me certifie que je suis le seul à réagir comme ça après une rupture, que jamais personne n'a agis comme ça avec elle. Elle ne trouve que ni ma douleur, ni ma détresse ne pardonne mes actes, que j'ai dépassé les limites et que c'est trop tard, bien trop tard pour espérer que j'arrange quoique ce soit. J'ai joins ci-dessous le message que je lui ai envoyé. Je le trouvais pas si mal, bien larmoyant et qui donnait envie de pardonner. Pas assez.
Jamais je n'aurais du t'insulter. Jamais je n'aurais du te dire que tu ne me méritais pas. Et jamais je n'aurais du faire bien plus de choses que je ne pourrais jamais listé ici. J'essaye de me convaincre de choses fausses, j'essaye de retrouver une certaine contenance, une certaine confiance en moi, de façon maladroite et outrancière. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivé. Et j'aimerais que tu m'acceptes à tes côtés. J'ai perdu les pédales, car je sais que j'ai perdu une chose merveilleuse. Je suis désolé d'être comme je suis, réellement. Je me dis que si tu m'as quitté c'est parce que je n'ai pas réussi à m'intégrer à ton groupe d'amis. J'aurais du y mettre plus d'efforts, pour toi. Je me dis que j'aurais du plus te sortir. Je pensais que tu souhaitais uniquement du calme après tes dures journées de boulot. Mais non, j'aurais du plus m'inquiéter de ton bonheur, de ton épanouissement. Même si ce ne sont pas mes activités principales, j'aurais avec joie accepté d'aller dans un bar, dans une boîte ou n'importe où avec toi. Je pensais qu'on avait le temps de vivre, et je t'ai fais plein de promesses que je n'ai jamais tenu. Je le regrette, chaque jour doit être une fête, et tu as perdu bien du temps avec moi.
Je sais que tu ne souhaites pas me répondre, que j'ai été le dernier des cons envers toi, mais s'il te plait, fais moi un signe. Tu as été pendant un an la personne qui comptait pour moi, et maintenant je me retrouve seul, désespérément seul. J'ai voulu te tourner le dos, et me voilà face à l'abysse. Je suis écœuré de me présenté à toi comme un moins que rien, comme un nécessiteux, mais c'est ce que je suis. Je te refais cette horrible demande, en laissant mon orgueil de côté : ne me laisse pas seul. Je me suis habitué à ton amour, et au final je ne m'en montrais plus digne. Et quand tu me l'as retiré, je me suis retrouvé totalement perdu. Je comprends que tu rentres dans une phase de changement, que tu souhaites donner une nouvelle tournure à ta vie, mais tu ne te rends pas compte à quel point j'avais envie d'être à tes côtés pour ça, de moi aussi changer, pour continuer à être avec toi et te compléter. Je sais que je suis des fois difficiles à vivre, et je veux me débarrasser de mon arrogance, de ma stupidité, de mon sérieux parfois trop pressant, de ma méfiance, de mon asociabilité. Non par pour te plaire, mais j'ai appris à tes côtés que ce ne sont pas des traits de caractère nécessaires dans la vie, et même plutôt contraignant pour être heureux.
Mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas oublié que tu voulais être seul. Que tu souhaites changer sans contraire, à ton rythme, t'épanouir en tant que femme avec tes amis. J'aimerais juste recevoir quelques mots de ta part, quelques encouragements. Qu'on puisse lentement construire une relation amicale où on a oublié toute méchanceté, toute haine. On se connait bien, et on peut dire qu'on s'entend bien, non ? J'ai refusé d'être ton ami, mais c'est ce qu'on a été pendant un an. Ami, amant, amoureux. J'ai perdu deux A, essayons de préserver le dernier si tu veux bien. Et pour ça, je suis prêt à accepter tes demandes, comme ne plus parler de notre rupture, voir ne même plus évoquer notre passé amoureux si cela t'est douloureux. Et si tu n'es pas capable de me pardonner, si tu n'es plus capable de me parler, et bien... Je n'aurais probablement que ce que je mérite, sombre idiot que je suis.

VI- Conclusion

Au final, qu'est-ce que je peux dire ? Il me semble que mon ex cherche à évoluer. Elle me vire, elle rentre dans une nouvelle filière en étude, elle change de numéro de téléphone ( sans doute pour éviter que je la contacte ), elle change de coiffure... Peut-être étais-je sa relation pansement, et une fois qu'elle eut bien repris confiance en elle, elle s'est débarrassée de moi. Je ne me rends pas compte, nous sommes restés ensemble un peu plus d'un an, ce n'est pas rien non ?
De mon côté, après avoir bien ruiné la relation que je chérissais, je n'ai plus que des regrets et me retrouve tristement seul. Quelques uns diront que j'ai récolté ce que j'ai semé. Il est aussi possible que j'ai pris trop au sérieux une amourette de jeunesse, qui était vouée à s'estomper d'un clignement d’œil.

De toute cette histoire, je peux juste dire que si j'avais accepté sa décision, que je l'avais respecté, et pris sur moi, nous aurions sans doute maintenant de biens meilleurs relations. Tout du moins ne me détesterait-elle pas, ne me trouverais pas pitoyable. Un silence radio strict m'aurait peut-être permis de reconquérir ma belle, et aurait au moins limiter la casse. Je sors de cette histoire brisé, abattu, et écœuré de mon comportement.
Modifié en dernier par Damien L. le 20 sept. 2014, 00:15, modifié 8 fois.
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#943962
Mince, j'aurais aimé avoir au moins une réaction ^^ J'ai besoin d'un avis extérieur, totalement neutre à l'histoire.
Les proches qui disent de l'oublier, qu'elle ne m'aimait pas assez sont réconfortants, mais je ne peux m'empêcher de penser que ce sont des réponses formatées.

Je sais que j'ai tout gâché. Je me doute que mes réactions étaient ridicules et stupides, que j'ai cru pouvoir réagir n'importe comment "juste" parce qu'elle m'a jeté. Mais mon ex m'a plongé dans le doute. Elle m'a certifié que les gens qui se séparaient autour d'elle ne réagissaient pas comme ça. Suis-je donc tellement hors norme ?
J'ai aussi du mal à me rendre compte que plus jamais je ne la verrais. C'est dur de se dire qu'on a passé du temps avec une personne, qu'on l'a soutenu, qu'elle nous a soutenu, qu'on a pris soin l'un de l'autre et se dire que désormais on sera deux inconnus.

Vu qu'elle ne veut plus me parler, plus me voir, que je n'ai ( en théorie ) plus aucun moyen de la contacter, est-ce qu'on peut dire que je commence un Silence Radio ? :lol:
#944234
Bonjour
Que veux tu qu'on te dise ? cette histoire est morte et enterrée, donc le mieux que tu ais à faire est de t'occuper de toi, pour surmonter ta souffrance et avancer dans la vie.
Tu rencontreras bien d'autres personnes, bonnes ou mauvaises et grâce à ce qu'il t'es arrivé, j'espère que tu feras en sorte de mieux gérer..
C'est ce qu'on appelle l'expérience...
Pas la peine d'avoir des regrets, ça ne sert à rien sinon à se plomber encore plus le moral...
Le jour où tu te diras "et bien, si ça c'est passé comme ça, c'est que ça devait se passer comme ça"...tu auras gagné.

UN SR est quelque chose qu'on décide, pas qu'on subi ...
Alors oui, tu peux faire un SR indéfini puisqu'il y a fort peu de chance que vos routes se recroisent (pour l'instant car on ne sait jamais ce qu'il peut arriver dans le futur).

Un conseil à suivre, lors d'une rupture est d'essayer de se maitriser, ce n'est JAMAIS la fin du monde malgré ce que l'on pourrai croire....
Bon courage
#944246
Salut,

Je me reconnais entièrement dans ton histoire.

Moi 24 ans, elle 21. Je finis mes études, elle en commence de nouvelles. Elle me reproche le manque d'attention... mais ce n'est qu'une excuse car les gestes d'affection sont là. Elle rencontre un autre mec. Je ne t'aime plus. Adieu.

Au vue du nombre d'histoire similaires j'ai presque l'impression que c'est un schéma classique (3 ans et demi pour nous).
#944330
Merci de m'avoir lu.

Kakahuet, c'est exactement ça que je voulais qu'on me dise. J'espère à l'avenir pouvoir gérer de façon plus digne une rupture.

xames, ta relation a été tellement plus longue, je t'envie presque ^^ J'imagine qu'il faut accepter que les sentiments changent, tout simplement. Qu'à cet âge, les femmes recherchent plus des amourettes que de réelles relations durables.
#944351
Damien L. a écrit :Qu'à cet âge, les femmes recherchent plus des amourettes que de réelles relations durables.
Oui, et elles ne savent pas faire un créneau proprement. Bien ou bien les généralisations ?

Blague à part, t'as été un gros lourd pendant la rupture, t'as soufflé froid, t'as soufflé chaud, tu le sauras pour la prochaine fois. Quant à votre relation passée, même si c'est plus vraiment utile d'en parler, ça a merdé quand vous avez cohabité quelques temps non ? Le quotidien à tes côtés a du lui sembler morne, elle s'est dit "zut ma jeunesse s'envole, vite vite une vie de célibataire", et tantan, rupture. Oui, je suis nulle en analyse, pardon.

Donc bref, maintenant que c'est cramé, t'as des projets ? Histoire de faire autre chose que ruminer ?
Courage, c'est pas facile la première rupture, mais personne n'en meurt. Enfin, sauf cas clinique.
#944521
Oui, c'est une généralisation grossière. Surtout que je pense que c'est autant chez les hommes que chez les femmes. C'est plus l'âge que je voulais mettre en avant que le genre, mais vu qu'on était deux mecs à s'être fait jeter par une jeune minette, j'ai fais un raccourci rapide.

Wep, quasi-certain que c'est le quotidien qui l'a répugné. Ce qui me blase d'ailleurs vu que c'était un service que je lui rendais sous des circonstances spéciales ( Epreuves de fin d'année, un tout petit appart qu'elle a envahi de ses affaires... ) et qu'en soit, elle faisait ce qu'elle voulait de ses journées, je l'obligeais pas à rester à l'appart pendant que je révisais. Et au lieu de me parler, elle a préféré s'enfuir. Tout en me laissant miroiter quelques espoirs de retour par-ci, par-là, histoire de me garder sous contrôle. J'imagine que le doute et le sentiment d'injustice m'ont conduit à agir comme un idiot. Je me cherche pas d'excuses, je me suis rendu compte de l'homme que je suis en période de crise, et ça ne me convient pas réellement.
Oh, ton analyse est bonne. Elle veut profiter de sa jeunesse, et a trouvé que j'étais un obstacle pour ça. Du moins, d'après elle...

Pas de projets, si ce n'est les habituelles résolutions qu'on prend en début d'année : faire plus de sport, lire plus, se défoncer dans les études. Si ça se trouve, la rupture pourrait m'aider à réellement les tenir :o
J'ai l'impression d'aller de mieux en mieux maintenant que j'ai ruiné de mes propres mains tout espoir d'un jour la revoir. Vu que j'ai plus d'alternatives, je réfléchis moins. Et coucher les choses par écrit m'ont permis d'accélérer les choses. M'enfin, je vais de mieux en mieux jusqu'à une prochaine rechute. Tant que j'en meurs pas, s'pas bien grave.