- 01 févr. 2015, 20:10
#994062
La distance. C'est comme un vent très doux. Très doux mais persistant, balayant un-à-un les grains de nos châteaux de sable.
Quand elle est partie pour ce pays glacé, l'océan Atlantique tout entier s'est mis en travers de nous.
La suite, je ne la détaillerai pas. Car cette suite, vous la connaissez déjà.
Sa vie était désormais là bas. Loin. Cela n'avait plus de sens de revenir.
Revenir juste pour moi, abandonner tout le reste ? Oui, je dois l'avouer ; ç’aurait été bêtise.
La séparation : seul choix raisonnable alors.
J'ai eu ma dose de souffrance, de remise en question, de pleurs. Tout cela aussi, vous connaissez déjà.
Et puis j'ai pris du recul. Pris conscience d'une foule de choses que je ne soupçonnais pas. J'ai commencé à vivre pour moi, à redevenir celui que j'étais il y a quelques années, avant de la connaitre (bien plus libre, dragueur, sans comptes à rendre à personne).
Nouvelles activités, nouvelles connaissances, nouvelle façon de vivre et de voir la vie.
L'éclate.
Mon ex ? Ah oui, c'est vrai, mon ex. Pendant tous ces mois, je l'ai laissée profiter de sa liberté. De sa nouvelle vie à elle. C'est bien ce qu'elle désirait : "plus jamais d'attaches".
Je me suis même fait à l'idée de ne jamais la recroiser. Un peu comme lors du deuil d'un défunt.
Mais voilà, mon ex est bel et bien vivante, elle.
En me quittant, elle m'a répété qu'elle n'avait simplement pas d'autre choix, et qu'elle désirait que l'on reste amis... Alors parfois, elle me contacte. Me demande de mes nouvelles. Me dit qu'elle a eu vent de mes changements.
Je ne réponds pas. J'aimerais bien, mais je ne peux pas.
C'est le prix à payer pour ma liberté émotionnelle. Je ne pense pas être un jour capable de la voir comme une simple amie. Je préfère de loin qu'elle ne soit qu'une inconnue à mes yeux.
Nous ne nous reverrons probablement jamais.
Souvent, ça ne me fait ni chaud ni froid... mais parfois, quand tout est calme et que je me retrouve seul avec moi même, j'y repense.
J'imagine cette fille que j'ai connu, aujourd'hui partie à l'autre bout du monde. A quoi ressemble sa vie aujourd'hui ?
Même si je considère cette rupture comme une des meilleures choses qui me soient arrivées, je ne peux pas m'empêcher d'éprouver parfois un brin de tristesse, de mélancolie. Comme à cet instant où j'écris.
Je pense aussi à tous ces humains qui fourmillent un peu partout sur ce morceau de roche tournoyant dans l'espace infini. Combien d'histoires comme la mienne ? De personnes qui se sont perdues, et qui ne se sont jamais revues ?
Comme dans la chanson,
J'y pense et puis j'oublie,
C'est la vie, c'est la vie.
Quand elle est partie pour ce pays glacé, l'océan Atlantique tout entier s'est mis en travers de nous.
La suite, je ne la détaillerai pas. Car cette suite, vous la connaissez déjà.
Sa vie était désormais là bas. Loin. Cela n'avait plus de sens de revenir.
Revenir juste pour moi, abandonner tout le reste ? Oui, je dois l'avouer ; ç’aurait été bêtise.
La séparation : seul choix raisonnable alors.
J'ai eu ma dose de souffrance, de remise en question, de pleurs. Tout cela aussi, vous connaissez déjà.
Et puis j'ai pris du recul. Pris conscience d'une foule de choses que je ne soupçonnais pas. J'ai commencé à vivre pour moi, à redevenir celui que j'étais il y a quelques années, avant de la connaitre (bien plus libre, dragueur, sans comptes à rendre à personne).
Nouvelles activités, nouvelles connaissances, nouvelle façon de vivre et de voir la vie.
L'éclate.
Mon ex ? Ah oui, c'est vrai, mon ex. Pendant tous ces mois, je l'ai laissée profiter de sa liberté. De sa nouvelle vie à elle. C'est bien ce qu'elle désirait : "plus jamais d'attaches".
Je me suis même fait à l'idée de ne jamais la recroiser. Un peu comme lors du deuil d'un défunt.
Mais voilà, mon ex est bel et bien vivante, elle.
En me quittant, elle m'a répété qu'elle n'avait simplement pas d'autre choix, et qu'elle désirait que l'on reste amis... Alors parfois, elle me contacte. Me demande de mes nouvelles. Me dit qu'elle a eu vent de mes changements.
Je ne réponds pas. J'aimerais bien, mais je ne peux pas.
C'est le prix à payer pour ma liberté émotionnelle. Je ne pense pas être un jour capable de la voir comme une simple amie. Je préfère de loin qu'elle ne soit qu'une inconnue à mes yeux.
Nous ne nous reverrons probablement jamais.
Souvent, ça ne me fait ni chaud ni froid... mais parfois, quand tout est calme et que je me retrouve seul avec moi même, j'y repense.
J'imagine cette fille que j'ai connu, aujourd'hui partie à l'autre bout du monde. A quoi ressemble sa vie aujourd'hui ?
Même si je considère cette rupture comme une des meilleures choses qui me soient arrivées, je ne peux pas m'empêcher d'éprouver parfois un brin de tristesse, de mélancolie. Comme à cet instant où j'écris.
Je pense aussi à tous ces humains qui fourmillent un peu partout sur ce morceau de roche tournoyant dans l'espace infini. Combien d'histoires comme la mienne ? De personnes qui se sont perdues, et qui ne se sont jamais revues ?
Comme dans la chanson,
J'y pense et puis j'oublie,
C'est la vie, c'est la vie.