- 29 août 2014, 03:37
#935870
Je pense que tous les chagrins d'amour se ressemblent plus au moins. Mais lorsqu'on vit le sien, celui qui nous a été attribué lors de la grande loterie funeste, on a tendance à croire qu'on a hérité du plus insurmontable qui soit...
Je n'aurai jamais pensé faire ça un jour : raconter ma peine sur un forum que le monde entier peut lire. Pourtant je me suis rendue compte que les personnes qui communiquaient sur ce site, étaient exactement comme moi : égarés. Alors pourquoi pas ? Je ne sais pas si je pourrai "récupérer mon ex" - j'ai très peu d'espoir - mais parler de ce qu'il m'arrive et me sentir soutenue par des personnes qui ont vécu cette même douleur atroce, ça ne peut pas me faire de mal.
Je suis partie au Canada il y a presque 1 an pile, pour faire une année d'étude, mais surtout pour repartir de zéro après une période difficile de ma vie. Là-bas, je me suis reconstruite. J'ai rencontré des gens fantastiques qui m'ont appris à avoir confiance en moi en me répétant sans cesse que j'étais une belle personne. Je me suis ouverte aux autres, j'ai voyagé, je me suis épanouie. Au mois de janvier, après déjà 4 mois à Montréal, j'ai rencontré le nouveau coloc (français) de mes amis. Nous nous sommes mis en couple et nous sommes tombés amoureux peu de temps après. Ma plus grande erreur a été de me jeter à corps perdu dans cette histoire sans me souvenir qu'à la base, j'étais parti de chez moi pour guérir et être heureuse, et non pour prendre le risque de retomber. Mais les choses se sont très bien passées malgré quelques doutes sur "l'après" Montréal. "Comment est-ce que tu crois que ça va se passer nous deux, cet été ?"
J'ai essayé de le rassurer, je lui ait dit qu'il faudrait qu'on trouve le moyen de communiquer correctement une fois qu'on serait tous les deux rentrés chez nous en France, séparés par 500km. Au début de l'été, ça allait. On s'envoyait des messages affectueux, et à chaque fois qu'on se revoyait, nous étions simplement heureux, comblés. Plus l'été a passé, et moins il semblait heureux à l'instant où l'on repassait à distance... Il me disait souvent que ça commençait à être dur de ne pas pouvoir me voir.
Malheureusement, c'était loin d'être la fin des embûches puisque début septembre, il devait (et doit toujours d'ailleurs) repartir à Montréal pour y continuer ses études, alors que je ne suis censée y retourner qu'en janvier pour les mêmes raisons. Il a commencé à douter sur sa capacité à gérer le trou qui allait nous séparer de septembre à janvier, et même si je lui ait proposé d'aller le voir cet automne et d'y rester pendant une période raisonnable, son indécision a fini par pencher du mauvais côté... Ca fait donc une semaine que c'est terminé. Suite au sms dans lequel il prenait sa décision, j'ai répondu que je la respectais mais qu'en échange il devait respecter le fait de ne plus me contacter. Ce à quoi il a répondu par l'affirmative, en précisant qu'il ne me quitte pas parce qu'il ne m'aime plus, qu'au contraire il m'aime énormément.. Bref. Ca fait donc une semaine que je suis en SR et hier, il a envoyé un message à l'un de nos amis en commun pour lui demander comment j'allais, comment je vivais la situation. J'ai demandé à cet ami de lui répondre que ça n'avait pas été facile au début mais qu'ensuite j'avais décidé d'aller de l'avant. Armé d'espoir face à son questionnement, je suis en fait tombée de bien haut... Il lui a répondu qu'il ne regrettait pas sa décision et que la seule chose qui l'embêtait était de savoir que j'en souffrais. J'ai eu l'impression de vivre une deuxième rupture...
Le pire dans cette histoire, c'est d'avoir l'impression que tout ce que j'ai réussi à bâtir en l'espace d'un an s'est complètement effondré pour me faire revenir à la case départ. De plus, mes projets à courts termes qui consistaient à aller au Canada cet automne pour le revoir lui ainsi que mes amis sont réduits à néant... Et je crois que ne plus avoir de projets ou voir se détruire ce qu'on avait planifié, c'est presque aussi dur que la rupture en elle-même...
En espérant que quelqu'un me lise, me comprenne, et me donne des conseils pour m'apaiser ne serait-ce qu'un petit peu...
Je n'aurai jamais pensé faire ça un jour : raconter ma peine sur un forum que le monde entier peut lire. Pourtant je me suis rendue compte que les personnes qui communiquaient sur ce site, étaient exactement comme moi : égarés. Alors pourquoi pas ? Je ne sais pas si je pourrai "récupérer mon ex" - j'ai très peu d'espoir - mais parler de ce qu'il m'arrive et me sentir soutenue par des personnes qui ont vécu cette même douleur atroce, ça ne peut pas me faire de mal.
Je suis partie au Canada il y a presque 1 an pile, pour faire une année d'étude, mais surtout pour repartir de zéro après une période difficile de ma vie. Là-bas, je me suis reconstruite. J'ai rencontré des gens fantastiques qui m'ont appris à avoir confiance en moi en me répétant sans cesse que j'étais une belle personne. Je me suis ouverte aux autres, j'ai voyagé, je me suis épanouie. Au mois de janvier, après déjà 4 mois à Montréal, j'ai rencontré le nouveau coloc (français) de mes amis. Nous nous sommes mis en couple et nous sommes tombés amoureux peu de temps après. Ma plus grande erreur a été de me jeter à corps perdu dans cette histoire sans me souvenir qu'à la base, j'étais parti de chez moi pour guérir et être heureuse, et non pour prendre le risque de retomber. Mais les choses se sont très bien passées malgré quelques doutes sur "l'après" Montréal. "Comment est-ce que tu crois que ça va se passer nous deux, cet été ?"
J'ai essayé de le rassurer, je lui ait dit qu'il faudrait qu'on trouve le moyen de communiquer correctement une fois qu'on serait tous les deux rentrés chez nous en France, séparés par 500km. Au début de l'été, ça allait. On s'envoyait des messages affectueux, et à chaque fois qu'on se revoyait, nous étions simplement heureux, comblés. Plus l'été a passé, et moins il semblait heureux à l'instant où l'on repassait à distance... Il me disait souvent que ça commençait à être dur de ne pas pouvoir me voir.
Malheureusement, c'était loin d'être la fin des embûches puisque début septembre, il devait (et doit toujours d'ailleurs) repartir à Montréal pour y continuer ses études, alors que je ne suis censée y retourner qu'en janvier pour les mêmes raisons. Il a commencé à douter sur sa capacité à gérer le trou qui allait nous séparer de septembre à janvier, et même si je lui ait proposé d'aller le voir cet automne et d'y rester pendant une période raisonnable, son indécision a fini par pencher du mauvais côté... Ca fait donc une semaine que c'est terminé. Suite au sms dans lequel il prenait sa décision, j'ai répondu que je la respectais mais qu'en échange il devait respecter le fait de ne plus me contacter. Ce à quoi il a répondu par l'affirmative, en précisant qu'il ne me quitte pas parce qu'il ne m'aime plus, qu'au contraire il m'aime énormément.. Bref. Ca fait donc une semaine que je suis en SR et hier, il a envoyé un message à l'un de nos amis en commun pour lui demander comment j'allais, comment je vivais la situation. J'ai demandé à cet ami de lui répondre que ça n'avait pas été facile au début mais qu'ensuite j'avais décidé d'aller de l'avant. Armé d'espoir face à son questionnement, je suis en fait tombée de bien haut... Il lui a répondu qu'il ne regrettait pas sa décision et que la seule chose qui l'embêtait était de savoir que j'en souffrais. J'ai eu l'impression de vivre une deuxième rupture...
Le pire dans cette histoire, c'est d'avoir l'impression que tout ce que j'ai réussi à bâtir en l'espace d'un an s'est complètement effondré pour me faire revenir à la case départ. De plus, mes projets à courts termes qui consistaient à aller au Canada cet automne pour le revoir lui ainsi que mes amis sont réduits à néant... Et je crois que ne plus avoir de projets ou voir se détruire ce qu'on avait planifié, c'est presque aussi dur que la rupture en elle-même...
En espérant que quelqu'un me lise, me comprenne, et me donne des conseils pour m'apaiser ne serait-ce qu'un petit peu...
Modifié en dernier par Lalow le 02 sept. 2014, 19:31, modifié 1 fois.