- 25 janv. 2014, 00:09
#824569
Voici notre histoire, et comme souvent sur ce forum, celle-ci risque d‘être assez longue.
Me voici donc, moi, 43 ans et elle 37 ans, ensemble depuis 17 ans. Je l‘ai connu jeune donc, elle avait 20 ans, mais semblait déjà avoir eu des histoires avec plusieurs gars.
Notre relation a toujours était tumultueuse et ce dès le départ car nous avons tous 2, des caractères forts. Donc, nous quittant plusieurs fois avant de vivre ensemble, mais jamais plus de quelques jours, car on se manquait.
Plus tard, quand est venue la vie en commun, c'était pareil et on se faisait la gueule de plus en plus longtemps, parfois pendant 15 jours.
Malgré cela, on tenait l'un à l'autre, elle peut-être plus que moi, on s'est mariés en 2004, avons fait construire une maison et avons aujourd'hui un petit garçon de 6 ans.
Mais nos relations se sont dégradées de plus en plus et à l'été 2012, j'ai surpris ma femme sur un site de rencontres. Oh, rien de bien méchant, cela se limitait à des conversations, elle cherchait le réconfort qu'elle n'avait pas à la maison. Juste avant cela, elle m'avait écrit de ne jamais douter de son amour... . Je me suis inscrit sur le même site pour essayer de rentrer en contact avec elle, elle voulait que je la reseduise comme au premier jour, chose que je n'ai pas fait, pas envie de faire l'effort, la considérant comme acquise et dur de le faire lorsqu'on n'est pas dans la situation de reconquête. Je n'ai déjà pas pris l'alerte à sa juste mesure.
Ce que j'ai oublié de dire, c'est que ma femme est assistante maternelle depuis la naissance de notre fils et qu'elle avait de plus en plus de mal à supporter de rester enfermée à la maison. Mais, là aussi, je n'ai pas su être à son écoute et prendre la pleine mesure de sa souffrance. Elle s'est mise à sortir une fois par mois avec une copine (bar, boite). Je lui faisais confiance, même après l'épisode site de rencontre. Mais c'était de pire en pire entre nous, je n'arrêtais pas de la critiquer, lui faire des reproches, de ne pas la valoriser. Je n'étais jamais satisfait, je lui imposais de faire les choses à ma manière. J'ai tout fait pour lui donner envie de partir. En fait, nous étions dans une situation où le ressentiment l'emportait.
Et ce qui devait arriver, arriva le 20 juillet de l'année dernière où en rentrant d'une soirée avec sa copine, elle me dit qu'elle n'avait pas payée l'entrée de la boite, car elle avait rencontrée un copain de lycée qui l'avait fait rentrée. Les soupçons ont commencé...
Malgré ce climat de plus en plus pourri, ma femme continuait de s'investir, m'envoyant des sms avec des photos sexys d'elle et une semaine avant le 20 juillet, nous passions la soirée en amoureux au resto et faisions l'amour en rentrant.
Le 27 juillet nous devions partir 2 semaines en vacances et quelques jours avant, elle me dit qu'elle veut bien venir une semaine pour notre fils, mais qu'elle souhaite pouvoir rentrer seule la 2eme semaine pour "se retrouver".
Au retour de vacances à la maison avec mon fils, le lendemain, elle m'annonce qu'elle veut qu'on se sépare et qu'elle veut divorcer. S'ensuit pour moi, un mois de harcèlement quotidien pour comprendre, pour essayer de la faire changer d'avis, pour voir un conseiller conjugal, un mois de flicage (mobile, facture mobile, ordinateur, kilométrage voitures...), etc...; et pour elle, des sorties inexpliquées, des mensonges. C'est là que j'ai découvert une correspondance riches en Sms avec un gars qui dit l'aimer, qu'elle m'a avoué m'avoir trompé le 20 juillet. Mais elle m'assure qu'elle n'est pas avec lui, qu'elle part pour être seule.
Et j'arrête à peu près de la harceler. Une semaine après, elle s'ouvre un peu, rentre de sortie et nous ramène les croissants, propose de faire une sortie qu'on aimait faire ensemble et me parle un peu de lui. Elle me dit qu'il lui fait penser à son père (trop gentil pour être honnête), qu'il n'est pas si différent de moi et que niveau confiance, lui et moi, on est au même niveau (elle était tombée sur le même genre de sms qu'il lui envoyait, mais envoyés à une autre!). Le même jour, je lui ai lu des extraits de "Les hommes viennent de Mars...", elle était très réceptive, me disant qu'elle voulait bien le lire. Mais, vu le contexte (on continuait et on continue à vivre sous le même toit), on n'arrivait pas à passer plus d'une semaine sans s'engueuler (elle sortait tous les we, ne sachant pas où elle allait..). Pendant ce temps, elle me disait qu'elle avait mis de la distance avec lui, qu'elle ne voulait pas que je parte, que dès qu'elle pensait à faire un choix entre lui et moi, ça l'angoissait (elle a toujours eu du mal à choisir, à décider...), qu'elle ne voulait faire souffrir personne, qu'elle n'avait pas le temps ou ne voulait pas réfléchir, qu'elle voulait bien qu'on continue à faire des sorties en famille mais qu'elle ne voulait pas de vie de couple (alors que régulièrement quand tout se passe bien entre nous, elle me raconte sa journée, me demande mon avis sur des tenues vestimentaires...).
Donc je lui ai dis à plusieurs reprises que j'allais partir pour quelques semaines pour nous permettre de réfléchir. Mais elle l'a assez mal pris au départ, me disant que je devais faire les choses dans les règles, que je devais avoir une autorisation de quitter le domicile conjugal, qu'elle allait devoir tout gérer toute seule!
Quand elle a commencé à accepter l'idée, j'ai pris une chambre chez l'habitant trouvée sur Internet (une maman célibataire avec un garçon du même âge que mon fils). J'allais chez elle avant tout pour retrouver un modèle familial proche du mien et qui pourrait m'aider à supporter l'absence de mon fils, mais je n'ai pas caché à ma femme chez qui j'allais et que s'il devait se passer quelque chose... En apparence, elle semblait n'en avoir rien à faire.
Donc, je pars le 12 novembre, vient chercher mon fils le vendredi suivant pour le we, elle pleure. Je le ramène le lundi. Je n'ai pas trop de contacts avec elle, j'appelle à la maison tous les jours pour parler à mon fils. Elle lui passe le téléphone direct et je raccroche direct pour ne pas avoir à lui parler. Je mets à profit ce temps pour réfléchir à nous et lui écris une lettre dans laquelle je lui dis comprendre et accepter la rupture, je lui explique pourquoi j'ai pu agir comme ça avec elle et lui propose des solutions pour une vie future ensemble. Lettre que je dépose le jeudi suivant devant la maison, sans rentrer.
Je vous raconterai la suite plus tard, mais si déjà vous pouvez reagir... Merci
Me voici donc, moi, 43 ans et elle 37 ans, ensemble depuis 17 ans. Je l‘ai connu jeune donc, elle avait 20 ans, mais semblait déjà avoir eu des histoires avec plusieurs gars.
Notre relation a toujours était tumultueuse et ce dès le départ car nous avons tous 2, des caractères forts. Donc, nous quittant plusieurs fois avant de vivre ensemble, mais jamais plus de quelques jours, car on se manquait.
Plus tard, quand est venue la vie en commun, c'était pareil et on se faisait la gueule de plus en plus longtemps, parfois pendant 15 jours.
Malgré cela, on tenait l'un à l'autre, elle peut-être plus que moi, on s'est mariés en 2004, avons fait construire une maison et avons aujourd'hui un petit garçon de 6 ans.
Mais nos relations se sont dégradées de plus en plus et à l'été 2012, j'ai surpris ma femme sur un site de rencontres. Oh, rien de bien méchant, cela se limitait à des conversations, elle cherchait le réconfort qu'elle n'avait pas à la maison. Juste avant cela, elle m'avait écrit de ne jamais douter de son amour... . Je me suis inscrit sur le même site pour essayer de rentrer en contact avec elle, elle voulait que je la reseduise comme au premier jour, chose que je n'ai pas fait, pas envie de faire l'effort, la considérant comme acquise et dur de le faire lorsqu'on n'est pas dans la situation de reconquête. Je n'ai déjà pas pris l'alerte à sa juste mesure.
Ce que j'ai oublié de dire, c'est que ma femme est assistante maternelle depuis la naissance de notre fils et qu'elle avait de plus en plus de mal à supporter de rester enfermée à la maison. Mais, là aussi, je n'ai pas su être à son écoute et prendre la pleine mesure de sa souffrance. Elle s'est mise à sortir une fois par mois avec une copine (bar, boite). Je lui faisais confiance, même après l'épisode site de rencontre. Mais c'était de pire en pire entre nous, je n'arrêtais pas de la critiquer, lui faire des reproches, de ne pas la valoriser. Je n'étais jamais satisfait, je lui imposais de faire les choses à ma manière. J'ai tout fait pour lui donner envie de partir. En fait, nous étions dans une situation où le ressentiment l'emportait.
Et ce qui devait arriver, arriva le 20 juillet de l'année dernière où en rentrant d'une soirée avec sa copine, elle me dit qu'elle n'avait pas payée l'entrée de la boite, car elle avait rencontrée un copain de lycée qui l'avait fait rentrée. Les soupçons ont commencé...
Malgré ce climat de plus en plus pourri, ma femme continuait de s'investir, m'envoyant des sms avec des photos sexys d'elle et une semaine avant le 20 juillet, nous passions la soirée en amoureux au resto et faisions l'amour en rentrant.
Le 27 juillet nous devions partir 2 semaines en vacances et quelques jours avant, elle me dit qu'elle veut bien venir une semaine pour notre fils, mais qu'elle souhaite pouvoir rentrer seule la 2eme semaine pour "se retrouver".
Au retour de vacances à la maison avec mon fils, le lendemain, elle m'annonce qu'elle veut qu'on se sépare et qu'elle veut divorcer. S'ensuit pour moi, un mois de harcèlement quotidien pour comprendre, pour essayer de la faire changer d'avis, pour voir un conseiller conjugal, un mois de flicage (mobile, facture mobile, ordinateur, kilométrage voitures...), etc...; et pour elle, des sorties inexpliquées, des mensonges. C'est là que j'ai découvert une correspondance riches en Sms avec un gars qui dit l'aimer, qu'elle m'a avoué m'avoir trompé le 20 juillet. Mais elle m'assure qu'elle n'est pas avec lui, qu'elle part pour être seule.
Et j'arrête à peu près de la harceler. Une semaine après, elle s'ouvre un peu, rentre de sortie et nous ramène les croissants, propose de faire une sortie qu'on aimait faire ensemble et me parle un peu de lui. Elle me dit qu'il lui fait penser à son père (trop gentil pour être honnête), qu'il n'est pas si différent de moi et que niveau confiance, lui et moi, on est au même niveau (elle était tombée sur le même genre de sms qu'il lui envoyait, mais envoyés à une autre!). Le même jour, je lui ai lu des extraits de "Les hommes viennent de Mars...", elle était très réceptive, me disant qu'elle voulait bien le lire. Mais, vu le contexte (on continuait et on continue à vivre sous le même toit), on n'arrivait pas à passer plus d'une semaine sans s'engueuler (elle sortait tous les we, ne sachant pas où elle allait..). Pendant ce temps, elle me disait qu'elle avait mis de la distance avec lui, qu'elle ne voulait pas que je parte, que dès qu'elle pensait à faire un choix entre lui et moi, ça l'angoissait (elle a toujours eu du mal à choisir, à décider...), qu'elle ne voulait faire souffrir personne, qu'elle n'avait pas le temps ou ne voulait pas réfléchir, qu'elle voulait bien qu'on continue à faire des sorties en famille mais qu'elle ne voulait pas de vie de couple (alors que régulièrement quand tout se passe bien entre nous, elle me raconte sa journée, me demande mon avis sur des tenues vestimentaires...).
Donc je lui ai dis à plusieurs reprises que j'allais partir pour quelques semaines pour nous permettre de réfléchir. Mais elle l'a assez mal pris au départ, me disant que je devais faire les choses dans les règles, que je devais avoir une autorisation de quitter le domicile conjugal, qu'elle allait devoir tout gérer toute seule!
Quand elle a commencé à accepter l'idée, j'ai pris une chambre chez l'habitant trouvée sur Internet (une maman célibataire avec un garçon du même âge que mon fils). J'allais chez elle avant tout pour retrouver un modèle familial proche du mien et qui pourrait m'aider à supporter l'absence de mon fils, mais je n'ai pas caché à ma femme chez qui j'allais et que s'il devait se passer quelque chose... En apparence, elle semblait n'en avoir rien à faire.
Donc, je pars le 12 novembre, vient chercher mon fils le vendredi suivant pour le we, elle pleure. Je le ramène le lundi. Je n'ai pas trop de contacts avec elle, j'appelle à la maison tous les jours pour parler à mon fils. Elle lui passe le téléphone direct et je raccroche direct pour ne pas avoir à lui parler. Je mets à profit ce temps pour réfléchir à nous et lui écris une lettre dans laquelle je lui dis comprendre et accepter la rupture, je lui explique pourquoi j'ai pu agir comme ça avec elle et lui propose des solutions pour une vie future ensemble. Lettre que je dépose le jeudi suivant devant la maison, sans rentrer.
Je vous raconterai la suite plus tard, mais si déjà vous pouvez reagir... Merci