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Une autre forme de Happy end...
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par Figasec
#957950
Votre ex vous a largué sans vous laisser le temps de lui dire tout ce que vous avez sur le cœur ?
Vous vous êtes rendu compte après la rupture que vous avez changé, mais vous ne savez pas comment le lui expliquer ?
Vous avez envie de lui dire que vous n'arrivez pas à l'oublier, ou bien vous avez envie de l'insulter de tous les noms pour ce qu'il vous a fait subir ?
Vous en avez marre qu'il continue à souffler le chaud et le froid ?

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J'accède au test

par Crysis
#958100
Demain tu vas fêter tes trois mois avec elle, jour pour jour.
Demain je fêterai mes deux mois et dix sept-jours d'absence de toi, de rupture, de souffrance, de solitude...

Tu m'as tout enlevé ce 6 aout 2014 quand tu m'as annoncé vouloir me quitter.

La veille, confiante, j'arrivais à la gare pour te courir dans les bras et t'annoncer que je souhaitais beaucoup plus que nos six années passées ensemble. Que je souhaitais t'épouser. Te faire de beaux enfants. Te faire l'amour tous les jours qui me seront permis de te le faire. De sourire à la vie chaque seconde, chaque minute, en me disant que je suis heureuse et que j'ai trouvé mon chez moi. Que mon chez moi c'est toi. Que ça a toujours été toi.
Mais à la place j'ai retrouvé un roc. Déjà taillé par une autre que moi. En mon absence. Tu as fuis comme un voleur pour foncer dans ses bras. Elle devait avoir de bons arguments. Elle doit toujours les avoir. Celle que tu appelles à présent "ta femme". J'étais celle là, il n'y a pas si longtemps.

Presque trois mois pendant lesquels je suis allée de la désillusion à l'écœurement total...

Tu m'as détruite.
En m'annonçant que tu me quittais parce que cela n'allait plus entre nous, parce que je ne faisais plus d'effort.
Puis en t'endormant comme un bébé le soir même de notre rupture à mes côtés. Tu as ronflé comme jamais. Je pleurais.
J'ai pleuré deux jours durant. Sans cesse. Sans dormir. Sans manger. Couchée dans notre lit commun. Dans lequel tu as sans doute déjà fauté, mais ça je ne le savais pas encore.
Tu as découché. Tu m'as laissée là, avec mon chagrin et mon incompréhension. Tu as fuis, encore. Tu allais la retrouver n'est ce pas?

Je m'en suis arraché le coeur. Je t'ai supplié à genoux. Je me suis rabaissée plus bas que terre. J'ai perdu plus que ma raison. J'ai perdu mon coeur. Ma moitié. Une partie de moi s'en est allée dans l'intimité d'une autre.
Tu m'as menti, trahie, fait passer pour une folle, et pire, culpabiliser. Je croyais que je l'étais, folle. Je croyais que j'étais seule coupable.
Tu m'as humiliée en l'amenant chez nous faire ce que je ne faisais plus. L'amour et la vaisselle. L'amour et le linge. L'amour et le ménage. Chez nous. Dans notre nid. Notre cocon. Celui dans lequel il y avait notre odeur mélangée. Nos sens. Nos essences. Notre amour. Enfin si tu m'as jamais réellement aimée. Et cela, à chaque fois que je m'en éloignais pour t'éviter, éviter cette douleur ignoble. Je n'étais pas partie officiellement de ta vie, de nos murs, qu'elle faisait déjà sa marque. Elle t'a aidé à plier un linge que tu étais incapable de plier avec moi. Elle a laissé des marques dans la poubelle de notre cuisine, ses serviettes périodiques, qu'elle ou toi avez pris soin de ne pas laisser dans la poubelle de la salle de bain. Elle a laissé une liste de courses pour décrasser cet appartement ô combien rempli de ma saleté. Je connais son écriture. Elle a croisé la gardienne de l'immeuble aussi. La gardienne qui ne savait même plus comment me regarder en évitant mes yeux, tellement elle avait pitié de moi.

Je me suis sentie rabaissée au rang de squatteuse. Celle qui ne devait déjà plus être là. Invisible. Qui faisait partie des murs. Tu m'as menti à nouveau. Je t'ai demandé droit dans les yeux de me dire la vérité. Mais tu n'as pas compris que tes mensonges m'ont infligé double peine. La vérité aurait été finalement si douce comparé à cet enfer.

Des montagnes russes prises à toute vitesse, sans savoir où était la ligne d'arrivée. Je ne sais toujours pas d'ailleurs où elle est.

Au plus bas, j'aurais voulu mourir pour quitter tout cela. Avaler une boite de médicaments et te dire combien je t'aime dans une lettre comme celle-ci.

Au plus haut, je t'aurais volontiers collé mon poing dans la gueule, et à elle aussi. Plusieurs fois. Jusqu'au sang. Jusqu'à ne plus avoir de poings.

J'ai réalisé combien je t'ai mal aimé. Combien je me suis mal aimée. Car à ne pas voir combien on se trompe, c'est certainement qu'on ne s'aime pas vraiment soi-même. Et à constater l'état dans lequel tu m'as fichue, il est certain que je me suis lourdement trompée à ton sujet.
Tu es un salaud. Un connard. Un enculé de première. Tu n'as pas eu les couilles de me dire la seule chose pour laquelle je t'avais demandé d'être sincère dès le départ de notre relation. Si tu devais partir pour une autre, je te demandais de me respecter, de me le dire et de me quitter, avant de fauter. Je t'avais déjà dit que j'aurais certainement souffert, mais un homme clair, et vrai, vaut mieux qu'un menteur patenté qui ne sait pas agir autrement que comme un adolescent pris en flag par sa mère.

Je ne suis pas ta mère. Ne l'ai jamais été. Je t'ai lavé tes slips et tes chaussettes. Nettoyé tes merdes laissées au sol, les boites vides laissées dans les placards et le frigo. Les fringues, chaussures, et câbles de console qui trainaient partout au sol dans notre salon. J'ai accepté que tu manges en ne fermant pas la bouche, les doigts gras à t'essuyer sur le plaid de notre canapé comme un porc que tu es. A te demander d'aller te laver le soir parce qu'aucune envie de dormir aux côtés d'un pestiféré.... qui pue du cul ou/et des pieds. Je me suis rabaissée à devoir accepter tout cela, sans dire un mot plus haut que l'autre parce que sinon j'avais droit à une scène hallucinante, dans laquelle tu étais victime, j'étais bourreau. A devoir décliner tes demandes de sexe parce que je ne savais plus comment te dire sans t'offusquer de ma "franchise légendaire" que je ne supportais plus ton manque de respect pour moi, en ne te lavant pas tous les soirs. Comment ai-je pu accepter tout cela? J'ai certainement cru que c'était le mieux qui pouvait m'arriver. Je ne méritais que cela et c'était déjà énorme. Je pensais que tu étais malheureux avec moi, à te branler sur tes streaming porno tous les soirs et matins, si discret que j'entendais tout, et que pendant que tu t'adonnais à cela je pleurais dans mon lit en me demandant ce que j'avais bien pu faire, ou plutôt ne pas faire pour mériter cela. Je t'ai laissé vivre tes passions et partir pratiquement un soir sur deux à tes réunions de geeks à la con (je peux le dire j'en suis une.. peu importe).

En deux mois, j'ai passé mon permis de conduire, fait mes cartons, vendu des affaires, économisé des sous, travaillé dix fois plus, cumulé des heures supp, et trouvé un appartement. Seule. En deux mois, j'ai découvert que j'étais capable de faire les choses par moi-même sans te demander ton avis, ni ton aide, ou ton "expertise". Comme avant toi... Pauvre débile. Tu m'as rabaissée au rang de femme au foyer qui devait assumer un travail qu'elle déteste. Mais comme je n'étais pas capable de faire cela correctement, tu as sauté sur la première qui t'a montré un peu d'intérêt. Je lui souhaite le même malheur qu'à moi. Pire. Elle ne mérite que ça.
Refile lui aussi le colocataire que tu m'as laissé à vie. Tu sais cet Herpès qui me fera penser à toi tout le reste de ma vie à chaque fois que je serais stressée, fatiguée, ou que je souhaiterai faire l'amour avec un homme que j'aime et qui m'aime, et qui me dira... "Euh non, désolé... je cherche quelqu'un de sérieux..." Alors que je n'ai jamais été aussi sérieuse, amoureuse, aveugle...

Et l'autre connasse?Que lui as tu dit sur moi? Hein? Pour qu'elle vienne dans mes murs alors que j'y vis encore? Pour qu'elle fasse mon ménage? Qu'elle jette une partie de mes affaires? Hein? Je dois être celle que tu m'as décrit quand tu m'as parlé de ton ex. Et oui. Tu reproduis le schéma encore et encore.

Assez de tout cela.

Débarrassée de ce trop plein de toi, j'ai perdu du poids, repris confiance en moi, ou presque. Je suis dans la merde tous les jours. Je mange des pâtes en te souhaitant de bouffer des cailloux.
Je m'occupe de ton chat, que tu n'as pas hésité à abandonner à mes bons soins, pour filer vers ta nouvelle vie faite de mensonges et de vides comblés par de modestes occupations virtuelles et stupides...Tu es un porc. Tu m'as humiliée, et rendue au rang de sous-merde, en pensant que je ne te méritais pas encore assez.
Tu ne me mérites pas.
Tu ne mérites personne. Va te faire soigner. Apprends à écouter l'autre au lieu de faire semblant. Apprends à grandir, et à agir en HOMME. Putain un homme. Je rêvais d'un homme, un vrai, dans mon lit. Pas un salaud.

J'en chie encore chaque putain de jour pour lequel je me lève en me demandant à quoi cela sert. Mais c'est un jour sans toi. Et ça... Finalement, c'est pas si mal...
par Indaface
#958148
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Modifié en dernier par Indaface le 27 oct. 2014, 15:39, modifié 1 fois.
par yakasa
#958244
je poste lol
toi le fils à papa, on te donnerait le bon dieu sans confession pfff... pendant trois ans j'ai essayé d'être la petite amie idéale dès le début tu m'a fait rêver enfants appartement mariage projets que tu as énoncé avant même que l'envie naisse en moi.
pendant trois ans j'ai essayé d'être la future belle fille parfaite comme tu voulais. tes parents ont vu que jetais quelqu'un de bien pas toi. la dernière année où nous étions à distance tu m'a beaucoup manqué mais je me suis raccroché à nos projets. pour que 5 jours avant mon retour tu parte avec cette fille... par SMS en plus et savoir que tu m'avais remplacé comme ça sa été horrible
tu m'a fait beaucoup de mal tant pis pour toi je t'aimais d'un amour sincère et tu aurais été un époux choyé car au fond tu clame ton indépendance mais tu es en recherche d'affection et de reconnaissance de façon démesuré...
tu as dit que sûrement tu regretterai ton choix si ça arrive tant pis pour toi...
maintenant je mérite quelqu'un qui me traite bien et qui me demande pas d'être parfaite sur tous les plans...


voilà ça fait du bien. non je lui dirais pas je n'ai pas envie de lui donner de l'importance
par feline13
#958315
À mon tour.
Mon tour de vider mon cœur gros comme une éponge mouillée.
Si tu savais que je rêve de ce jour, celui ou je pourrai te dire à quel point tu n'es qu'une sombre merde. Te dire à quel point la merde dans laquelle tu m'as foutue me rend malade. Oui, tu m'as accusé de t'avoir détruit, normal, il fallait que tu partes pour elle et avec elle. Afin de ne pas avoir le rôle de salaud, tu m'as fait culpabiliser, me faisant gober que je t'avais poussé à me quitter. J'en suis tombée malade, me remettant en question au point de me demander à quel moment ai-je pu détruire l'homme de ma vie. Le père de mon futur enfant. Si tu savais que tu devais me quitter, pourquoi parler mariage ? Bébé ? Appart ? Pourquoi ? Tu m'as dit que je savais que tu devais me quitter depuis le début de relation. Crois-tu que je me serais autant investie ?

Si tu crois que je vais mourir, me laisser submerger par tous les pb dans lesquels tu m'as laissée jusqu'au coup, je te dis que non. Je suis touchée certes et à terre, mais je me relèverai. Je rebâtirai ma vie certes sur des ruines de cendres, les yeux en larmes de sang, mais je vais la reconstruire forte de cette expérience.

In fine, qui aurai-je épousé? Un lâche, un couard, manquant de personnalité et influençable. Non, je suis une femme de conviction, j'ai besoin d'un homme fiable à mes côtes, pas une girouette qui tire sa fierté dans le regard des autres.

Quoiqu'il en soit, je lutterai jusqu'à la dernière minute pour ne pas continuer à souiller mon cœur par ce sentiment de haine. Car, je suis persuadée que dans quelques temps, je te serai reconnaissante de m'avoir quitté, cela m'aura permis de reprendre les rennes de ma vie. Je te laisse dans ton monde superficiel et hypocrite. Je te la laisse volontiers et je lui souhaite beaucoup de courage.

J'espère qu'elle continuera à te regarder avec des yeux d'amour quand elle découvrira ton penchant pour les histoires érotiques à tendance pédophile. Oui, quand elle saura que tu jouis sur des histoires d'amour qui mettent en scène des enfants. Oui, quand tu m'as avoué cela, je n'en ai pas dormi de la nuit, crispé dans le lit, inquiète de cette part d'ombre de toi que je connaissais point, sanglotant en me demandant ce que me réservait l'avenir avec toi. J'espère qu'elle te soutiendra dans la voie vers laquelle je t'avais orienté, celle de consulter un psy le plutôt possible.

Je te laisse dans ta famille de conflictuelle, dans ta famille ou le seul mode d'expression est la violence verbale, avec une mère et une sœur castratrices. J'espère que ta next les subira comme je les ai enduré sans rien dire, par amour pour toi, ne voulant pas t'éloigner des tiens.

Je te laisse avec ton esprit torturé. Mais je sais une chose, tu feras le tour de toutes les femmes de la terre. Tu les enchaîneras les unes après les autres, jusqu'à ce que tu t'aperçoives au final que je t'avais apporté bien plus que elles toutes.

Je te laisse dans ton sentier de la perdition.
Et l'amour que je t'ai porté, je saurai le sublimer pour quelqu'un qui saura voir ma valeur.

Bonne continuation à toi.

Ça fait du bien. Je viendrai encore vider et vider encore quand le besoin se fera ressentir :lol:
par Indaface
#958349
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Modifié en dernier par Indaface le 27 oct. 2014, 15:45, modifié 1 fois.
par feline13
#958395
Indaface, assaisonne cela a ta façon. :lol:
Je ne sais même pas si ça vaut la peine de leur faire part de nos ressentis. Il vaut mieux zapper et venir se défouler ici sur le forum!
Avatar du membre
par Figasec
#958405
Oui, mais tout le monde n'a pas ta capacité à mettre des mots sur des sentiments, PDR. D'ailleurs, je me demande si tu n'es pas en train de perdre cette capacité, étant donné que tu as abandonné du jour au lendemain ton sujet sur le mot du jour. Tu perds la main ? A moins que tu ne la réserves à des plaisirs solitaires ?
#958408
Figasec a écrit :Oui, mais tout le monde n'a pas ta capacité à mettre des mots sur des sentiments, PDR. D'ailleurs, je me demande si tu n'es pas en train de perdre cette capacité, étant donné que tu as abandonné du jour au lendemain ton sujet sur le mot du jour.
A peu près tout le monde s'en foutait, jusqu'à ce que j'arrête. Alors je me suis contenté de le poursuivre sur les autres forums que je fréquente. Le concept a d'ailleurs évolué pour devenir l'Encylopédie du Savoir Inutile et des Arts Obscurs. Maintenant, je gratte de pleins articles, sur tout : la phlogistique, la composition chimique des premiers poppers et leur remplacement par les amylnitrites, la survie en milieu désertique dans diverses traditions nomades, le radioamateurisme à vil prix, la cryptologie, les affiches du théâtre de genre au tournant du siècle, la drogue dans l'antiquité, une introduction raisonnée et objective à la kabbale, les codes underground d'un certain nombre de mouvements à travers les âges et les frontières ... En ce moment, je suis en train de leur préparer une rétrospective complète des arts martiaux japonais et leur philosophie antérieurs au gendai budô et à la destruction des valeurs traditionnelles qui s'est étalée de l'ère Meiji au trauma post-nucléaire.
Figasec a écrit :Tu perds la main ?
C'est bien possible. Mais si tel est le cas, je suis le moins autorisé à en parler. Aussi en laisserai-je chacun juge, comme à mon habitude.
Figasec a écrit :A moins que tu ne la réserves à des plaisirs solitaires ?
Oh, j'ai jamais été un grand puñetiste. Paradoxalement, c'est mon côté branleur (paresseux) qui m'a toujours empêché de devenir un bon branleur (onaniste). Je me suis fait au mode automatique ...
par feline13
#958826
:D
Nash a écrit :Il faudrait limite qu'on donne le nom de nos exs, ça éviterait aux autres JRMEistes de tomber sur eux à l'avenir... ^^
Oui Nash. T'imagines, l'un d'entre nous peut tomber sur un de ces quitteurs fous et croire avoir trouvé une belle personne :lol: