- 22 juil. 2014, 16:20
#917307
Salut à vous amis galériens !
J’ai compris le principe du SR : se reconstruire, accepter la rupture, ce que j’ai fait. 5 mois que le père de mes enfants est parti : 2 mois où je touche le fond (-10kgs, malaises, désespoir profond,etc), puis 3 mois où je me redresse et me reconstruis : nouveau boulot, adhésion à une assos de musique, nouvelle vie sociale, le moral qui revient.
Ces 3 derniers mois, j'ai pratiqué le SR dans le sens où j'ai demandé à ce que l'on ne s'écrive plus (nous n'arrivions plus à communiquer depuis la rupture, les échanges étaient chargés de colère). Tous les contacts se résumaient au strict nécessaire : les enfants et rien d'autre.
Cependant, depuis quelques temps nous avons repris une certaine communication, on se remet à parler, lui me demande comment je vais, comment avance ma création d’entreprise, il a besoin aussi de me parler de ses problèmes au boulot (qui se sont aggravés ces derniers temps).
Ces échanges se font exclusivement lorsque nous nous « transmettons » les enfants. C’est une bonne chose que nos enfants constatent que l’on s’entend, mais cela peut-il mettre à mal une possible reconquête ?
Comment faire renaître la flamme, le manque, le désir amoureux, lorsque l’on a des enfants et que l’on est contraint de se voir régulièrement ?
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Pour résumer :
(J'avais déjà raconté mon histoire mais je change de pseudo car mon ancien pouvait être reconnu par mon ancien compagnon. Bref.)
En couple depuis 10 ans, une très belle histoire, 2 beaux enfants, de belles déclarations d'amour, constantes jusqu'à la cassure. 4 jours après que l'on ait fêté nos 10 ans : une lettre laissée un matin de février, il veut faire une pause, ne sait plus ce qu'il ressent pour moi « la flamme a disparu », il se sent "asphyxié" par ses problèmes de boulot et ne supporte plus mon insécurité pro donc aussi financière. On est stressé par nos métiers, on ne part jamais en vacances faute de moyens, on ne sort plus, une petite qui ne dort pas depuis sa naissance (1 an et demi alors). Nous sommes épuisés, il craque.
Sa boîte lui a donné de trop grandes responsabilités, il a une trop grande pression depuis septembre dernier. J’observe un sur engagement professionnel depuis 2 ans, mais une accélération inquiétante depuis septembre (il fait bien au moins 80h par semaine en ramenant du boulot à la maison le soir et le week-end). Il a craqué en novembre dernier : « je ne veux plus y aller, je n’en peux plus, ils vont me rendre fou ». Sa famille, nos amis l’alertent, mais il répond toujours « je suis fort, je vais y arriver ».
J’accepte cette pause et le vois partir un dimanche soir, sans verser aucune larme, la machine à café sous le bras « pour tenir lors des longues soirées de boulot » et ce même soir, il file à son boulot car en retard sur un dossier. Je suis alors consternée.
Les deux 1ers mois, il déconne : les enfants et moi n’existons plus, avec moi il est cynique, froid, indifférent à ma peine (je ne le reconnais plus), j’ai des échos de ses collègues comme quoi son comportement au boulot est borderline.
Je décide de rompre pour créer un déclic : le confronter au principe de réalité. Quelque part c’est gagné puisqu’il décide de se faire suivre par un psy, demande à voir régulièrement les enfants, de nouveau se montre respectueux à mon égard. Nous avons depuis chacun notre appartement, il prend les enfants 1 week-end sur 2, et les a un soir en semaine. Nous sommes en bon terme et le dialogue revient, c'est déjà ça...
Merci beaucoup de m'avoir lue...
J’ai compris le principe du SR : se reconstruire, accepter la rupture, ce que j’ai fait. 5 mois que le père de mes enfants est parti : 2 mois où je touche le fond (-10kgs, malaises, désespoir profond,etc), puis 3 mois où je me redresse et me reconstruis : nouveau boulot, adhésion à une assos de musique, nouvelle vie sociale, le moral qui revient.
Ces 3 derniers mois, j'ai pratiqué le SR dans le sens où j'ai demandé à ce que l'on ne s'écrive plus (nous n'arrivions plus à communiquer depuis la rupture, les échanges étaient chargés de colère). Tous les contacts se résumaient au strict nécessaire : les enfants et rien d'autre.
Cependant, depuis quelques temps nous avons repris une certaine communication, on se remet à parler, lui me demande comment je vais, comment avance ma création d’entreprise, il a besoin aussi de me parler de ses problèmes au boulot (qui se sont aggravés ces derniers temps).
Ces échanges se font exclusivement lorsque nous nous « transmettons » les enfants. C’est une bonne chose que nos enfants constatent que l’on s’entend, mais cela peut-il mettre à mal une possible reconquête ?
Comment faire renaître la flamme, le manque, le désir amoureux, lorsque l’on a des enfants et que l’on est contraint de se voir régulièrement ?
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Pour résumer :
(J'avais déjà raconté mon histoire mais je change de pseudo car mon ancien pouvait être reconnu par mon ancien compagnon. Bref.)
En couple depuis 10 ans, une très belle histoire, 2 beaux enfants, de belles déclarations d'amour, constantes jusqu'à la cassure. 4 jours après que l'on ait fêté nos 10 ans : une lettre laissée un matin de février, il veut faire une pause, ne sait plus ce qu'il ressent pour moi « la flamme a disparu », il se sent "asphyxié" par ses problèmes de boulot et ne supporte plus mon insécurité pro donc aussi financière. On est stressé par nos métiers, on ne part jamais en vacances faute de moyens, on ne sort plus, une petite qui ne dort pas depuis sa naissance (1 an et demi alors). Nous sommes épuisés, il craque.
Sa boîte lui a donné de trop grandes responsabilités, il a une trop grande pression depuis septembre dernier. J’observe un sur engagement professionnel depuis 2 ans, mais une accélération inquiétante depuis septembre (il fait bien au moins 80h par semaine en ramenant du boulot à la maison le soir et le week-end). Il a craqué en novembre dernier : « je ne veux plus y aller, je n’en peux plus, ils vont me rendre fou ». Sa famille, nos amis l’alertent, mais il répond toujours « je suis fort, je vais y arriver ».
J’accepte cette pause et le vois partir un dimanche soir, sans verser aucune larme, la machine à café sous le bras « pour tenir lors des longues soirées de boulot » et ce même soir, il file à son boulot car en retard sur un dossier. Je suis alors consternée.
Les deux 1ers mois, il déconne : les enfants et moi n’existons plus, avec moi il est cynique, froid, indifférent à ma peine (je ne le reconnais plus), j’ai des échos de ses collègues comme quoi son comportement au boulot est borderline.
Je décide de rompre pour créer un déclic : le confronter au principe de réalité. Quelque part c’est gagné puisqu’il décide de se faire suivre par un psy, demande à voir régulièrement les enfants, de nouveau se montre respectueux à mon égard. Nous avons depuis chacun notre appartement, il prend les enfants 1 week-end sur 2, et les a un soir en semaine. Nous sommes en bon terme et le dialogue revient, c'est déjà ça...
Merci beaucoup de m'avoir lue...