- 18 juin 2012, 16:56
#496427
bon camille comme tu maitrise a fond mon histoire..apres un mois de sr...j'ai bouclé mon discours...genre examen de fin d'etude JRME.
avant de me massacrer tu en penses quoi?? tu aurait aimé toi??
"Ma tête et surtout mon cœur me disent de t’exprimer un peu moins confusement, combien je comprends ta décision, qui m’a beaucoup marquée, que je l’accepte, mais qu’au fond de moi je sais que notre rencontre mérite mieux que ca.
J’ai fait beaucoup d’erreurs. Tu me les a pardonnées a chaque fois. Par amour et espoir en nous.
Tu as raison d’etre exigeante sur le choix de celui que tu fais rentrer dans ta vie, sous ton toit, avec tes enfants, et tes priorités étaient forcement différentes des miennes, qui voulait juste partager ta vie, etre avec toi, négligeant de prendre en compte les contigences et tout ce que ca implique ;
Tu as attendu des efforts, tu as attendu des changements, tu n’en a eu que de manières ponctuelles, pas dans la durée, j’avais besoin de temps et surtout d’en prendre conscience, ce qui est fait aujourd’hui.
Je n’ai pas su prendre les devants, aller en amont de tes attentes pour te prouver ma volonté et mon implication. Tu devais attendre des initiatives de ma part dans la gestion de ce qui devenait « notre foyer », que je me revele a toi sur ces points. Je ne l’ai fait que trop timidement.
Tu as été patiente et calme, me comprenant je pense et comprenant l’adaptation nécessaire dont j’avais besoin. De mon coté j’attendais d’être « installé » vraiment pour m’y consacrer totalement, faire ma place, me sentir aussi chez moi et ne plus vivre avec cette petite frustration dans les actes qui me faisait parfois réagir de manière négative. A chacune de tes demandes je m’en voulais de ne pas l’avoir anticipé, d’être en faute et de te décevoir, je m’en voulais et répondais de travers, au fond c’est après moi que j’en avais dans ces moments là.
D’ailleurs sur le même thème je regrette terriblement les derniers jours et mon attitude, la encore d’avoir été pris de cours, d’avoir oublié, d’avoir organisé mon après midi pour moi. Je me décevais de cumuler les boulettes. Je suis comme ça, enfin je l’étais quand j’essaie de faire les choses au mieux et qu’on vient me mettre face à mes fautes, je m’en defends au lieu les reconnaître..tu connais la suite. C’est à moi que j’en voulais, pas à toi.
Cet embryon de réalisme germe depuis plusieurs semaines, des que j’ai pu récupérer mes facultés à reflechir et quand j’ai largué le psy qui m’embrouillait plus qu’autre chose ! Je réalise ce que tu attendais depuis des mois, les signes que tu m’avais montrés quand je me contentais d’être « juste » avec toi et te dépanner au coup par coup pour les enfants et le reste.
Tu avais identifié chez moi, un compagnon de vie potentiel, un père, c’est après que j’ai commencé a merder, sans rapport, mais ou j’ai mal réagit à tes demandes, legitimes pourtant, toutes.
Tu avais raison de dire à ma mère « on s’aime mais on n’y arrive pas », on y arrivait pas parce que j’avançais pas, je ne comprenait pas tes demandes, je me contentais d’etre ton mec.
Je veux parler a ton cœur, celui que tu m’avait offert, lui dire que si il s’ouvre a nouveau a moi, si ce miracle de la vie se produit, PLUS JAMAIS je ne me laisserais aller à de tel égarement qui n’ont pas leur place dans un couple. Lui dire que je prendrais soin de lui, que je l’écouterais. Ces mois sans toi nous apporterais ce bénéfice
Tout au fond de moi j’espère que tu me crois, que tu me sais suffisament honnete et sincère pour penser que cette fois c’est bien à 100 % que je résonne en ces termes. Que ce combat de quatre mois, pour nous est la preuve de ma totale lucidité sur notre histoire, et mes erreurs de « débutant ».en résumé j’ai merdé. .Entre nous tout a été très vite, on a oublié de se parler de nous, de nos attentes de chacun, et même si nous avions les mêmes, nous n’avancions pas au même rythme.
Alors voilà, , voilà l’autopsie, pièce par pièce, instants par instants de ce que nous n’avons pas (encore ??) réussi.
Aujourdh’hui, beaucoup plus qu’il y a quelques semaines encore, je comprends ce qu’est l’amour inconditionnel et les mots « femme de ma vie », qu’on réussisse ou qu’on échoue.
Je m’en veux de ne pas avoir su réagir a temps et de t’avoir blessé par mon attitude.
si nous n’avons perdu que quelques mois, tu retrouverais un doudou évolué.
Ces mots ne sont pas les mots d’un amoureux sous le coup d’un « chagrin d’amour », ce sont les mots d’un homme conscient de ses lacunes et de ses erreurs et qui veut remplacer ses mots par des actes.