- 24 janv. 2015, 02:55
#991241
Je me présente, j'ai 45 ans, trois enfants d'une première union et j'étais en couple depuis sept ans avec mon ex (qui lui a une fille de huit ans) que je connais depuis environ 13 ans. Nous avons crée une entreprise ensemble il y a quatre ans et demi.
Le contexte : Entre mon ex et moi, il y a toujours eu une attirance même quand nous étions en couple. Nous travaillons ensemble dans la même boite, je le sentais toujours très intéressé par ce que je faisais ou pensais mais nous étions en couple et fidèle tous les deux. Donc la question ne s'est jamais posé, nous étions de bons amis.
J'ai quitté le père de mes enfants qui avait un problème d'alcool, il y a dix ans, s'en est suivi le décès d'une de mes soeurs.
Mon ex lui a quitté la mère de sa fille suite à une liaison qu'elle avait avec une autre femme trois ans après ma séparation.
Au cours de cette année-là, je vivais des moments difficiles, l'alcoolisme du père de mes enfants, s'amplifiait, j'avais trois enfants à charge 365 jours de l'année, j'étais épuisée, ma fille ainée devait subir une opération importante je n'arrivais pas à assumer le décès de ma soeur. Mon ex de son côté traversait une crise dans sa vie de couple et comme nous étions amis, nous nous sommes épaulés et ce qui devait arriver arriva. Nous sortîmes ensemble.
L'histoire : pendant les premières années, je reste sur la défensive, je vois bien qu'il semble plus épris de moi que moi de lui. Il me dit un jour que si je le quitte, il sent que mes sentiments sont moins fort que les siens, il sera anéanti. Je lui explique que mes sentiments ne semblent pas être à la hauteur des siens mais que je l'aime, que je tiens à lui et que je n'ai aucune intention de le quitter. Dans un premier temps il coule une grande partie de sa vie autour de moi, il aime être là où je suis, m'appelle très souvent quand il est en déplacement (je le précise parce qu'au moment de la rupture, il va me le reprocher). Mon autre soeur décède... On monte notre entreprise et son admiration pour moi perdure, le problème c'est que nous n'arrivons pas à trouver un rythme de croisière avec l'entreprise, on manque cruellement de salariés, on est obligés de bosser 6 jours sur sept, on n'arrive pas à avoir de vacances parce qu'il faut remplacer les salariés qui sont prioritaires, bref on s'épuise et on en a tous marre. Je dois préciser que de mon côté, pour m'en sortir financièrement avec les enfants, je cumule un job de nuit (environ 3 nuits par semaine) en tant que salariée.
Juillet 2013 : Un soir ex me quitte, me dit qu'il a marre de vivre à côté de moi, il souhaite vivre avec moi. Je le rattrape, lui dit que je l'aime et qu'on peut discuter, évoluer, enfin bref changer ce qui ne va pas. Je commence par lui faire de la place dans ma maison, mais c'est petit, j'ai un T4 mais avec quatre enfants, on est tous à l'étroit et ex et moi nous dormons dans le salon, bonjour l'intimité...
Arrive la période des fêtes et comme d'hab, je bosse pour le jour de l'an, je sens ex triste malgré mon sms plein d'amour de bonne année, il me dit qu'il se sent triste. Le lendemain, j'appelle, pas de réponse, je n'insiste pas. Ma soeur m'appelle, me dit d'accourir à l'hôpital, je perds ma troisième soeur. Le lendemain ex qui me cherchait découvre que j'ai passé la nuit à l'hosto à prendre soin de ma soeur, il me rejoint, se sent mal de ne pas avoir été là, je le rassure, il ne pouvait pas deviner.
Mars 2014 : On passe un week-end avec ses amis à la montagne, j'ai trop bu, je suis épuisée, je fais une scène, il me quitte... Je comprends. Quelques jours plus tard, j'y retourne, on discute, on est amoureux, on remet ça.
Juin 2014 : On se dispute un soir sur le fait que l'alcool est devenu mon quotidien, il ne le supporte plus. Je trouve légitime ce quil me demande, j'arrête de boire. On ne peut plus vivre dans ma maison parce qu'il n'a pas ses affaires, sa fille n'a pas de chambre, elle dort avec la mienne mais c'est trop petit pour y ramener ses affaires. On décide qu'on ne peut plus vivre comme ça. On cherche une maison, on en trouve une superbe mais il faut vendre mon appart, on demande un prêt relais qu'on arrive pas à obtenir, pour que mon appart se vende, on fait des travaux tout en bossant 170h par mois pour la boite. Lui n'est pas bricoleur, il déteste ça, il en a marre, je le sens, moi aussi, on s'accroche à la nouvelle maison comme un nouveau départ.
Décembre 2014 : J'arrive un lundi matin, épuisée d'avoir aligné tout le week-end nuit et jour, je suis donc debout depuis une éternité, je dois encore préparé les papiers à distribuer à la réunion de l'après-midi mais bien sur l'imprimante décide de ne pas marcher. Je vais voir ex qui est coincé à la maison depuis début novembre parce qu'il s'est blessé au genou, je lui demande de regarder l'imprimante quand il a un moment dans la matinée. Midi, toujours pas en vu donc je l'appelle, il regarde quel est le problème sur son ordi, je lui fais des calins pendant ce temps mais je le sens pas très receptif, je lui en parle et il se met en colère en disant qu'il a lui aussi du boulot et que je lui fais perdre son temps. Je m'éloigne, je suis blessée... Arrive la réunion des gérants, mon ex, ma meilleure amie et moi, je demande à ce qu'on revoit les charges de chacun parce que je n'y arrive pas alors qu'eux ont l'air de bien s'en sortir. Le décompte est fait et là tout s'éclaire, je me tape le suvi administratif de 18 personnes quand ex en a quatre et sept pour l'autre associé. Et là je suis en colère parce que je trouve d'autant plus injuste sa réaction du matin, en rentrant le soir je boude. Et que fait ex, ben il boude aussi par ricochet...
Le mardi passe, ex reste sur ses positions, arrive le mercredi et là je craque, je tente une discussion parce que moi le silence cela me pèse alors que lui, il a la capacité de 's'enfermer dans sa bulle, il le prend mal, refuse la discussion et s'en va à sa répét de musique. Le vendredi arrive, l'agent immobilier et le courtier n'arrête pas de me mettre la pression, je rentre à la maison et je trouve ex comme tous les soirs de cette semaine devant la télé, avec le même état d'esprit, pas prêt à discuter. De nouveau, je craque me plante devant lui et lui dit qu'il faut qu'on discute de la maison. Il est étonné, il croyait que c'était tombé à l'eau à cause du crédit mais bien sur il est prêt à discuter.
Je lui demande si cela ne l'inquiète pas d'acheter une maison avec moi, de se mettre 20 ans de crédit sur le dos quand on voit comment cela passe en ce moment entre nous parce que moi , cela m'inquiète. En même temps, je me relance pour la deuxième fois, je serai inquiète même si tout alllait bien, j'avais besoin d'être rassuré, il dit que ça l'inquiète aussi, m'explique qu'il pensait que cela marchait pas pour la maison donc il s'est enfermé dans sa bulle parce qu'il était inquiet pour sa fille, le manque de place ici etc... Il me dit que la priorité c'est sa fille et moi je réponds que la priorité c'est toutes les personnes qu'on aime et qui constitue notre foyer, ce avec quoi il est d'accord mais il ne sait pas faire.... Je lui dis que pour qu'on est du temps ensemble, j'ai changé le mode de garde des enfants qui sont en alternance avec leur père comme nous le souhaitions tous les deux et qu'au lieu d'avoir profiter de la semaine, il a boudé tout le long, je ne comprends pas pourquoi pour une dispute à la noix, cela prend de telle proportion. Il m'explique que c'est souvent moi qui décide, me dit par exemple pour faire l'amour, ah bon... Ben oui par exemple quand je rentre le soir, j'ai besoin d'un temps de décompression, du coup quand je viens me coucher (en général 22h), lui est fatigué et n'a plus envie. Par contre je suis du matin (c'est vrai) apparemment lui pas... Il finit par s'excuser, je le console mais je me sens blessé. Le téléphone sonne, c'est sa soeur, sa mère est à l'hôpital dans le coma... Cela coupe court à notre explication. Il a un concert, me demande si je viens, je ne préfère pas, je fais la nuit et j'enchaine sur la journée du samedi, si j'y vais, je ne pourrais plus dormir pendant 30h or je ne peux plus, ça me tue. De plus je suis blessée par ce qu'il a dit, je ne comprends pas ces propos, je doute de ses sentiments parce que je ne vois pas comment un homme n'est pas content quand sa chérie lui fait du charme pour faire un calin. De plus je l'ai rarement repoussé de mon côté, j'étais en proie au doute et là c'est pire...
Je ne le vois pas du week-end puisqu'il part bien sur au chevet de ses soeurs et de sa mère. Il rentre le dimanche soir, je suis mal à l'aise depuis notre discussion mais ce n'est pas le moment de parler de ça donc je ne dit rien mais je ne sais plus comment l'approcher, je n'ose plus. Le lendemain, sa soeur rappelle, sa mère est en train de décéder, je lui conseille de repartir rejoindre ses soeurs, qu'on le remplacera au boulot, il repart en me disant qu'il rentre mercredi en début d'après midi. Je suis rongée par le doute, donc comme tout le monde quand c'est comme ça, je note tout. Il ne m'appelle pas, c'est moi qui a la fin de la journée envoie un sms auquel il répond mais ne m'appelle pas. Le mardi, il m'appelle, trouve que j'ai une voix bizarre, je lui dis que je suis malade et là rien pas de question, il répond ah! bon pour demain l'organisation... et là de nouveau gros doute, je sais que sa mère est décédée, qu'il est ailleurs mais je ne peux m'empêcher de douter. Mercredi pas de nouvelle, je l'appelle et là il m'envoie un sms pour me dire qu(il est en ligne, qu'il me rappelle après, et là re-belote, doute, colère, si il est en ligne c'est qu'il a le temps d'appeler, c'est moi qu'il n'a pas le temps d'appeler. Il rentre mercredi, m'embrasse passionnément et là j'oublis tout, mes doutes, mes questions mais je dois repartir au boulot et quand je reviens, c'est à moi de m'approcher de lui mais je n'y arrive pas. Je voudrais qu'il me rassure mais il reste de son côté et on va se coucher comme ça. Mal l'un à côté de l''autre, ayant tous les deux besoins de l'amour de l'autre mais étant incapable de se parler, de 's'approcher, on attend tous les deux que l'autre le fasse. L'enterrement de sa mère a lieu le vendredi et je prétexte ne pas pouvoir me libérer au boulot parce que je ne peux pas l'accompagner, cela me fait trop mal. La mort de sa mère me renvois à mes soeurs, je ne peux pas l'aider, je suis submergée par mon propre chagrin, c'est très égoiste, j'en ai conscience mais je n'arrive pas à contrôler le déferlement de larmes qui coûlent, je n'arrive pas à faire face à ma peine. Le dimanche j'essaie d'entamer une conversation mais il est très en colère, j'ai besoin d'être rassuré, je ne peux pas entendre sa colère, je lui dis d'aller la passer ailleurs que sur moi et il s'en va. Dans la semaine, il m'envoie un mail pour me dire qu'il n'est plus en colère mais cette fois c'est moi qu'il le suit, comment a t-il pu s'en aller comme ça... Il me propose qu'on se voit la semaine d'après le 25 décembre, j'accepte...
Le 25 décembre, il est toujours en colère, me dis que suis égoïste et me vire de chez lui manu militari... Je lui dis que je respecte sa décision et le laisse pour ne pas envenimer la situation. Je l'appelle quelques jours plus tard, il est calmé, je lui explique, il comprend mais ne revient pas sur sa décision, il a été blessé et son amour est parti. C'est fini....
Désolée pour le long pavé, je voulais que ce soit clair
Le contexte : Entre mon ex et moi, il y a toujours eu une attirance même quand nous étions en couple. Nous travaillons ensemble dans la même boite, je le sentais toujours très intéressé par ce que je faisais ou pensais mais nous étions en couple et fidèle tous les deux. Donc la question ne s'est jamais posé, nous étions de bons amis.
J'ai quitté le père de mes enfants qui avait un problème d'alcool, il y a dix ans, s'en est suivi le décès d'une de mes soeurs.
Mon ex lui a quitté la mère de sa fille suite à une liaison qu'elle avait avec une autre femme trois ans après ma séparation.
Au cours de cette année-là, je vivais des moments difficiles, l'alcoolisme du père de mes enfants, s'amplifiait, j'avais trois enfants à charge 365 jours de l'année, j'étais épuisée, ma fille ainée devait subir une opération importante je n'arrivais pas à assumer le décès de ma soeur. Mon ex de son côté traversait une crise dans sa vie de couple et comme nous étions amis, nous nous sommes épaulés et ce qui devait arriver arriva. Nous sortîmes ensemble.
L'histoire : pendant les premières années, je reste sur la défensive, je vois bien qu'il semble plus épris de moi que moi de lui. Il me dit un jour que si je le quitte, il sent que mes sentiments sont moins fort que les siens, il sera anéanti. Je lui explique que mes sentiments ne semblent pas être à la hauteur des siens mais que je l'aime, que je tiens à lui et que je n'ai aucune intention de le quitter. Dans un premier temps il coule une grande partie de sa vie autour de moi, il aime être là où je suis, m'appelle très souvent quand il est en déplacement (je le précise parce qu'au moment de la rupture, il va me le reprocher). Mon autre soeur décède... On monte notre entreprise et son admiration pour moi perdure, le problème c'est que nous n'arrivons pas à trouver un rythme de croisière avec l'entreprise, on manque cruellement de salariés, on est obligés de bosser 6 jours sur sept, on n'arrive pas à avoir de vacances parce qu'il faut remplacer les salariés qui sont prioritaires, bref on s'épuise et on en a tous marre. Je dois préciser que de mon côté, pour m'en sortir financièrement avec les enfants, je cumule un job de nuit (environ 3 nuits par semaine) en tant que salariée.
Juillet 2013 : Un soir ex me quitte, me dit qu'il a marre de vivre à côté de moi, il souhaite vivre avec moi. Je le rattrape, lui dit que je l'aime et qu'on peut discuter, évoluer, enfin bref changer ce qui ne va pas. Je commence par lui faire de la place dans ma maison, mais c'est petit, j'ai un T4 mais avec quatre enfants, on est tous à l'étroit et ex et moi nous dormons dans le salon, bonjour l'intimité...
Arrive la période des fêtes et comme d'hab, je bosse pour le jour de l'an, je sens ex triste malgré mon sms plein d'amour de bonne année, il me dit qu'il se sent triste. Le lendemain, j'appelle, pas de réponse, je n'insiste pas. Ma soeur m'appelle, me dit d'accourir à l'hôpital, je perds ma troisième soeur. Le lendemain ex qui me cherchait découvre que j'ai passé la nuit à l'hosto à prendre soin de ma soeur, il me rejoint, se sent mal de ne pas avoir été là, je le rassure, il ne pouvait pas deviner.
Mars 2014 : On passe un week-end avec ses amis à la montagne, j'ai trop bu, je suis épuisée, je fais une scène, il me quitte... Je comprends. Quelques jours plus tard, j'y retourne, on discute, on est amoureux, on remet ça.
Juin 2014 : On se dispute un soir sur le fait que l'alcool est devenu mon quotidien, il ne le supporte plus. Je trouve légitime ce quil me demande, j'arrête de boire. On ne peut plus vivre dans ma maison parce qu'il n'a pas ses affaires, sa fille n'a pas de chambre, elle dort avec la mienne mais c'est trop petit pour y ramener ses affaires. On décide qu'on ne peut plus vivre comme ça. On cherche une maison, on en trouve une superbe mais il faut vendre mon appart, on demande un prêt relais qu'on arrive pas à obtenir, pour que mon appart se vende, on fait des travaux tout en bossant 170h par mois pour la boite. Lui n'est pas bricoleur, il déteste ça, il en a marre, je le sens, moi aussi, on s'accroche à la nouvelle maison comme un nouveau départ.
Décembre 2014 : J'arrive un lundi matin, épuisée d'avoir aligné tout le week-end nuit et jour, je suis donc debout depuis une éternité, je dois encore préparé les papiers à distribuer à la réunion de l'après-midi mais bien sur l'imprimante décide de ne pas marcher. Je vais voir ex qui est coincé à la maison depuis début novembre parce qu'il s'est blessé au genou, je lui demande de regarder l'imprimante quand il a un moment dans la matinée. Midi, toujours pas en vu donc je l'appelle, il regarde quel est le problème sur son ordi, je lui fais des calins pendant ce temps mais je le sens pas très receptif, je lui en parle et il se met en colère en disant qu'il a lui aussi du boulot et que je lui fais perdre son temps. Je m'éloigne, je suis blessée... Arrive la réunion des gérants, mon ex, ma meilleure amie et moi, je demande à ce qu'on revoit les charges de chacun parce que je n'y arrive pas alors qu'eux ont l'air de bien s'en sortir. Le décompte est fait et là tout s'éclaire, je me tape le suvi administratif de 18 personnes quand ex en a quatre et sept pour l'autre associé. Et là je suis en colère parce que je trouve d'autant plus injuste sa réaction du matin, en rentrant le soir je boude. Et que fait ex, ben il boude aussi par ricochet...
Le mardi passe, ex reste sur ses positions, arrive le mercredi et là je craque, je tente une discussion parce que moi le silence cela me pèse alors que lui, il a la capacité de 's'enfermer dans sa bulle, il le prend mal, refuse la discussion et s'en va à sa répét de musique. Le vendredi arrive, l'agent immobilier et le courtier n'arrête pas de me mettre la pression, je rentre à la maison et je trouve ex comme tous les soirs de cette semaine devant la télé, avec le même état d'esprit, pas prêt à discuter. De nouveau, je craque me plante devant lui et lui dit qu'il faut qu'on discute de la maison. Il est étonné, il croyait que c'était tombé à l'eau à cause du crédit mais bien sur il est prêt à discuter.
Je lui demande si cela ne l'inquiète pas d'acheter une maison avec moi, de se mettre 20 ans de crédit sur le dos quand on voit comment cela passe en ce moment entre nous parce que moi , cela m'inquiète. En même temps, je me relance pour la deuxième fois, je serai inquiète même si tout alllait bien, j'avais besoin d'être rassuré, il dit que ça l'inquiète aussi, m'explique qu'il pensait que cela marchait pas pour la maison donc il s'est enfermé dans sa bulle parce qu'il était inquiet pour sa fille, le manque de place ici etc... Il me dit que la priorité c'est sa fille et moi je réponds que la priorité c'est toutes les personnes qu'on aime et qui constitue notre foyer, ce avec quoi il est d'accord mais il ne sait pas faire.... Je lui dis que pour qu'on est du temps ensemble, j'ai changé le mode de garde des enfants qui sont en alternance avec leur père comme nous le souhaitions tous les deux et qu'au lieu d'avoir profiter de la semaine, il a boudé tout le long, je ne comprends pas pourquoi pour une dispute à la noix, cela prend de telle proportion. Il m'explique que c'est souvent moi qui décide, me dit par exemple pour faire l'amour, ah bon... Ben oui par exemple quand je rentre le soir, j'ai besoin d'un temps de décompression, du coup quand je viens me coucher (en général 22h), lui est fatigué et n'a plus envie. Par contre je suis du matin (c'est vrai) apparemment lui pas... Il finit par s'excuser, je le console mais je me sens blessé. Le téléphone sonne, c'est sa soeur, sa mère est à l'hôpital dans le coma... Cela coupe court à notre explication. Il a un concert, me demande si je viens, je ne préfère pas, je fais la nuit et j'enchaine sur la journée du samedi, si j'y vais, je ne pourrais plus dormir pendant 30h or je ne peux plus, ça me tue. De plus je suis blessée par ce qu'il a dit, je ne comprends pas ces propos, je doute de ses sentiments parce que je ne vois pas comment un homme n'est pas content quand sa chérie lui fait du charme pour faire un calin. De plus je l'ai rarement repoussé de mon côté, j'étais en proie au doute et là c'est pire...
Je ne le vois pas du week-end puisqu'il part bien sur au chevet de ses soeurs et de sa mère. Il rentre le dimanche soir, je suis mal à l'aise depuis notre discussion mais ce n'est pas le moment de parler de ça donc je ne dit rien mais je ne sais plus comment l'approcher, je n'ose plus. Le lendemain, sa soeur rappelle, sa mère est en train de décéder, je lui conseille de repartir rejoindre ses soeurs, qu'on le remplacera au boulot, il repart en me disant qu'il rentre mercredi en début d'après midi. Je suis rongée par le doute, donc comme tout le monde quand c'est comme ça, je note tout. Il ne m'appelle pas, c'est moi qui a la fin de la journée envoie un sms auquel il répond mais ne m'appelle pas. Le mardi, il m'appelle, trouve que j'ai une voix bizarre, je lui dis que je suis malade et là rien pas de question, il répond ah! bon pour demain l'organisation... et là de nouveau gros doute, je sais que sa mère est décédée, qu'il est ailleurs mais je ne peux m'empêcher de douter. Mercredi pas de nouvelle, je l'appelle et là il m'envoie un sms pour me dire qu(il est en ligne, qu'il me rappelle après, et là re-belote, doute, colère, si il est en ligne c'est qu'il a le temps d'appeler, c'est moi qu'il n'a pas le temps d'appeler. Il rentre mercredi, m'embrasse passionnément et là j'oublis tout, mes doutes, mes questions mais je dois repartir au boulot et quand je reviens, c'est à moi de m'approcher de lui mais je n'y arrive pas. Je voudrais qu'il me rassure mais il reste de son côté et on va se coucher comme ça. Mal l'un à côté de l''autre, ayant tous les deux besoins de l'amour de l'autre mais étant incapable de se parler, de 's'approcher, on attend tous les deux que l'autre le fasse. L'enterrement de sa mère a lieu le vendredi et je prétexte ne pas pouvoir me libérer au boulot parce que je ne peux pas l'accompagner, cela me fait trop mal. La mort de sa mère me renvois à mes soeurs, je ne peux pas l'aider, je suis submergée par mon propre chagrin, c'est très égoiste, j'en ai conscience mais je n'arrive pas à contrôler le déferlement de larmes qui coûlent, je n'arrive pas à faire face à ma peine. Le dimanche j'essaie d'entamer une conversation mais il est très en colère, j'ai besoin d'être rassuré, je ne peux pas entendre sa colère, je lui dis d'aller la passer ailleurs que sur moi et il s'en va. Dans la semaine, il m'envoie un mail pour me dire qu'il n'est plus en colère mais cette fois c'est moi qu'il le suit, comment a t-il pu s'en aller comme ça... Il me propose qu'on se voit la semaine d'après le 25 décembre, j'accepte...
Le 25 décembre, il est toujours en colère, me dis que suis égoïste et me vire de chez lui manu militari... Je lui dis que je respecte sa décision et le laisse pour ne pas envenimer la situation. Je l'appelle quelques jours plus tard, il est calmé, je lui explique, il comprend mais ne revient pas sur sa décision, il a été blessé et son amour est parti. C'est fini....
Désolée pour le long pavé, je voulais que ce soit clair