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par jenna93
#943777
En même temps comment lui en vouloir de garder son bébé ?! Elle a entendu son coeur battre et elle l'a vu à l'échographie c'est une vie qu'elle porte dans son ventre. Je suis maman, je l'ai été jeune et c'est le plus beau cadeau que la vie ai pu m'offrir.
Son mec couche avec elle en connaissant les risques et une fois qu'elle se retrouve enceinte il fait tout un cinéma parce qu'il ne se sent pas prêt. Mais qui se sent prêt à devenir parent ? On se pose mille questions et on sait que la vie ne sera plus jamais la même car nous avons sur les épaules la plus grande responsabilité qui soit ...

Je vous trouve tous bien dur dans vos propos, un enfant ça se fait à deux à ce que je sache, elle prend ses responsabilité et assume les conséquences alors que lui non ! Je ne vois pas un chantage dans ses propos, j'aurais réagit de la même manière, elle veut ce bébé lui non, à un moment elle est obligé de prendre une décision.
par jenna93
#943787
Non même en étant adulte et responsable tu n'es jamais prêt à affronter ça !! Parce qu'un enfant c'est pas comme dans les films tout beau tout rose et le mec le plus adulte du monde se sentira lui aussi désemparé quand son bébé pleura sans aucune raison !!
#943796
jenna93 a écrit :En même temps comment lui en vouloir de garder son bébé ?!
Je crois que personne ne lui en veut de vouloir garder son enfant. Mais je comprendrais que son mec lui en veuille d'être prête à aller jusqu'au chantage pour lui imposer une paternité dont il ne veut pas. Soit c'est "son bébé", soit c'est "leur bébé". Mais c'est l'un ou l'autre. Si c'est "son bébé", elle le pond et s'en occupe seule comme une grande. Si c'est "leur bébé", le copain a son mot à dire. C'est pas "son bébé" pour le choix, et "leur bébé" pour les responsabilités.

jenna93 a écrit :Elle a entendu son coeur battre et elle l'a vu à l'échographie c'est une vie qu'elle porte dans son ventre.
C'est du sentiment, ça. Pas un argument.
jenna93 a écrit :Je suis maman, je l'ai été jeune et c'est le plus beau cadeau que la vie ai pu m'offrir.
Justement, si c'est un "si beau cadeau que la vie a à nous offrir", il n'y a aucune raison de l'imposer par le chantage et le terrorisme affectif. Les cadeaux, ça s'offre. Quand ça se refile à coups de trique, on ne parle plus de cadeaux.
jenna93 a écrit :Son mec couche avec elle en connaissant les risques
Branlette. Son mec a pris autant de risques de devoir assumer une paternité qu'elle de devoir avorter. Ni plus ni moins.
jenna93 a écrit :et une fois qu'elle se retrouve enceinte il fait tout un cinéma parce qu'il ne se sent pas prêt. Mais qui se sent prêt à devenir parent ?
Elle, manifestement. Pas lui.
jenna93 a écrit :On se pose mille questions et on sait que la vie ne sera plus jamais la même car nous avons sur les épaules la plus grande responsabilité qui soit ...
Parfois, au lieu de se "poser 1000 questions", on a une réponse : je ne veux pas d'enfant. Mais prenons un peu le truc à l'envers, juste le temps de déconner deux minutes. La fille prend le risque. Elle tombe en cloque. Elle se rend compte qu'elle ne veut pas être mère. Le mec lui répond toutes tes niaiseries, là, "c'est la vie, mon cul sur la commode, c'est un le plus beau cadeau du ciel", et lui explique qu'elle pond le gosse ou qu'il la largue. Ton opinion sur son copain, dans le cadre de cette hypothèse :
Réponse A] Un sale con médiéval, indigne d'être père. Qu'il aille faire son gosse tout seul, puisqu'il y tient tellement ...
Réponse B] "Comment lui en vouloir de garder son bébé ?"

Bon, et bien ça vaut dans les deux sens. Rien de très compliqué à conceptualiser en ces temps d'égalitarisme forcené et de bon sentiment.
jenna93 a écrit :Je vous trouve tous bien dur dans vos propos, un enfant ça se fait à deux à ce que je sache
Précisément. Et il est d'autant plus scandaleux que l'homme n'ait pas son mot à dire sur l'avortement dans le droit français. Justement parce qu'un enfant ça se fait à deux. Le droit français le traite comme une extension exclusive de la femme, qu'on ne nous demande pas d'assumer.
jenna93 a écrit :elle prend ses responsabilité et assume les conséquences alors que lui non !
Il sont dans une impasse parce qu'aucun ne prend ses responsabilités. Il ne prend pas ses responsabilités en refusant de devenir père, elle ne les prend pas en refusant d'avorter. Mais des deux irresponsables, l'un se tient relativement bien et joue le jeu pendant que l'autre fait dans l'intimidation et ,la violence affective.
jenna93 a écrit :Je ne vois pas un chantage dans ses propos
Médite donc sur le cas inverse que je t'ai proposé. Tout est plus évident quand on est capable de se mettre deux minutes à la place de l'autre.
jenna93 a écrit :j'aurais réagit de la même manière
Les sales gens sont partout. Je suis donc certain que beaucoup de femmes auraient agi (pas "réagi", elle a agi) de la même manière.
jenna93 a écrit :elle veut ce bébé lui non, à un moment elle est obligé de prendre une décision.
Et bien qu'elle prenne SA décision pour SON enfant, dans SON intérêt personnel, et en fonction de SES propres attentes. Mais qu'elle fasse pas chier en essayant de le refourguer de force à son copain. Quand ça se veut seul, ça ne se fait pas à deux.
par jade77
#943809
Je suis d'accord avec Perdu de Recherche. Si la situation était inversée, que lui veuille garder l'enfant et pas elle, et qu'il lui fasse du chantage affectif en la menaçant de la quitter tout le monde serait choqué, sauf que là ça choque beaucoup moins, comme si l'avis de l'homme ne comptait pas!!!

Je suis une femme et je ne me sens absolument pas prête à avoir un enfant. Si j'en avais un maintenant je serais malheureuse et je rendrais cet enfant malheureux. A aucun moment elle ne pense à cet homme qui ne se sent pas prêt, elle ne le respecte pas et risque de gâcher la vie de son compagnon et de son enfant parce qu'elle ne pense qu'à elle. Je n'appelle pas ça de l'amour.

Option 1 : ils restent ensemble et décident de garder le bébé. Elle va gâcher la vie de cet homme qui restera par obligation mais au fond lui en voudra toute sa vie d'avoir gâché sa vie. En plus dans ces conditions, vu qu'elle lui met le couteau sous la gorge pas sûr qu'il soit un bon père pour cet enfant.

Option 2 : ils se séparent tous les 2 mais elle garde l'enfant. Elle va détruire la vie de cet homme car il culpabilisera sa vie entière de ne pas avoir pû assumer cet enfant. Elle gâchera également la vie de cet enfant car grandir sans père est très très difficile, le manque laisse des cicatrices à vie. J'en sais qq chose je n'ai pas eu de père et savoir que je mourrai sans jamais savoir ce que c'est ça c'est horriblement douloureux. Je suis toujours jalouse quand je vois des filles dans la rue avec leur père, j'aimerais être à leur place et savoir ce que ça fait. Et pourtant je ne suis plus une gamine, j'ai 30 ans, mais cette douleur est toujours aussi vive.

Option 3 : elle avorte parce qu'elle réfléchit en adulte et non par pur égoïsme, et s'il arrive à lui pardonner le chantage affectif qu'elle lui a fait, ils pourront envisager d'avoir un enfant ensemble quand ils seront prêts TOUS LES 2.

J'ai un ami qui vit actuellement cette situation. Sa compagne lui a fait un bébé dans le dos (elle est enceinte de 7 mois). Lui ne voulait pas garder l'enfant mais elle si. Elle lui a fait le même chantage. Elle a décidé de garder l'enfant sans son conssentement et comme lui est un homme responsable il a décidé de rester pour l'enfant. Sauf qu'il m'a dit qu'il est tellement écoeuré par ce qu'elle lui a fait que son amour pour elle a disparu. Il reste avec elle mais il la trompe sans arrêt. Il m'a dit " je ne peux plus respecter qq'un qui ne me respecte pas. Si elle m'aimait vraiment elle ne m'aurait pas imposé ça. Je reste parce que dans ma famille un vrai homme assume ses responsabilités...mais je ne serai jamais plus heureux avec cette femme. Dans un couple les décisions se prennent à 2 sinon ce n'est pas un couple".

Je crois que je n'ai plus rien d'autre à rajouter.

Ah si dernière chose : un enfant ça ne se négocie pas, ça se désire à 2.
#943827
On voit beaucoup de gens adultes et responsables, dont le duo semble stable, le compte en banque bien garni, bref qui ont ouvert tous les parachutes (c'est le comble !) avant d'avoir leur enfant, se vautrer comme ce n'est pas permis dans des ruptures en cours de grossesse, des dépressions post-partum et autres problèmes de couple (illustration : éveuplucouchéavecmoi !!!!! ilahassistéhal'accouchementjeledégoutejepigepaaaaas !!!!). On voit aussi l'inverse : des paumés se prendre la claque qu'il fallait, pour redémarrer (j'ai fait partie de cette catégorie).

Le désir d'enfant, la maternité, la paternité, l'éducation sont le fruit d'un vécu extrêmement personnel, la conjonction d'acquis ou de carences, d'exigences personnelles ou d'abandons, de prisons intérieures et de rêves. En gros, sur ces sujets-là, vous penserez et agirez toujours en fonction de ce que vous avez connu : soit pour le rejeter, soit pour le réparer, soit pour le perpétuer. Vous ne pouvez pas y échapper (même en vous abstenant d'avoir des enfants).

Le désir d'enfant nébuleux, vécu dans une forme de déni, c'est surtout un instinct de survie. Une grossesse à la roulette russe, c'est parfois vouloir survivre à un truc personnel. L'argument vous semble moche ? Tant pis, il existe depuis que le monde est monde. Et ne vous en déplaise, il continuera son petit bonhomme de chemin, quelle que soit votre opinion sur ce forum et ailleurs. Les motivations de Tybosy vous semblent malhonnêtes ? Je maintiens que la responsabilité est partagée et qu'ils ont pris ce risque sciemment à deux. Donc voilà, maintenant ils sont content. Ils ont bien vérifié ensemble, qu'on ne leur a pas raconté d'histoire : on fait bien les bébés comme ça ! En plus, ils sont sûrs tous les deux que leur tuyauterie interne est bien fonctionnelle (et oui, ça fait partie parfois des obscures motivations... )

C'est vrai qu'à l'heure actuelle où on programme sa grossesse pour que le congé de maternité s'enchaine sur les congés annuel, à l'heure où on programme son accouchement pour que le gynéco puisse partir sur son voilier à la date prévue, à l'heure où, où, où... Et bien à cette belle époque, où on voudrait tout maîtriser, il y a encore des choses qui ne se maîtrisent pas, dont cet instinct de survie à soi-même ou d'autodestruction selon les cas.

Donc juger cette demoiselle sur quelques semaines de sa vie résumées ici, dans une situation où elle se sent aux abois, dans un moment paroxystique de son existence, c'est petit. Elle vous paraît hystérique ? Ok, mais laissez-lui du temps. Si elle doit garder ce bébé, au second trimestre, ses hormones se calmeront, son discours sera moins chaotique. Elle vomira moins, elle n'aura plus envie de dormir jour et nuit, elle aura moins de montagnes russes hormonales et ses idées se remettront en place. Si elle choisit de ne pas garder ce bébé, ce sera un moment pénible, mais qui fera d'elle une femme plus un peu moins naïve, un peu abimée peut être, mais beaucoup plus forte. Et n'oublions pas dans son premier post ces mots : "comme il m’a dit qu’il souhaitait le garder, j’ai eu droit à une écho, j’ai entendu son cœur battre, j’ai la date prévue d’accouchement, toutes ces choses dont je me serais passée si il m’avait dit clairement d’avorter avant le rendez-vous."

Keine panik cher(e)s jrmistes. Ce n'est qu'un embryon, un fantasme d'enfant à ce stade. S'il venait à naître, rien ne dit qu'il ne deviendrait pas PN et ferait couler beaucoup de lettres sur ce forum, mais on n'en est pas encore là.
#943864
@Palimpseste
Ta vision fataliste va me faire faire des cauchemars... C'est ça ton but, effrayer petit Tenbu ? En plus mon nounours "Plouplou" a perdu un oeil...
Le désir d'enfant nébuleux, vécu dans une forme de déni, c'est surtout un instinct de survie. Une grossesse à la roulette russe, c'est parfois vouloir survivre à un truc personnel. L'argument vous semble moche ?
Oui, il me semble moche comme le Diable, car on peut justifier tout et n'importe quoi en allant chercher assez loin dans la névrose.
Tant pis, il existe depuis que le monde est monde. Et ne vous en déplaise, il continuera son petit bonhomme de chemin, quelle que soit votre opinion sur ce forum et ailleurs.
Le mal existe depuis que le monde est monde en effet. Il ne nous reste qu'à fermer nos gueules.
Et bien à cette belle époque, où on voudrait tout maîtriser, il y a encore des choses qui ne se maîtrisent pas, dont cet instinct de survie à soi-même ou d'autodestruction selon les cas.
Mais c'est faux. Beaucoup font l'effort de maitriser leurs instincts. Certes, il y a des femmes qui se font avorter 12 fois. Mais il y en a qui prennent la pilule, qui demandent le préservatif, d'autres qui après une étourderie ont la présence d'esprit d'utiliser la pilule du lendemain qui constitue déjà une possibilité de rattrapage, il y en a même qui arrivent à pratiquer l'abstinence quelques semaines. Pas par absence de cet instinct de survie dont tu parles, mais parce que leur conscience passe au dessus.
Donc juger cette demoiselle sur quelques semaines de sa vie résumées ici, dans une situation où elle se sent aux abois, dans un moment paroxystique de son existence, c'est petit.
Je crois que ce qui a été fait ici, c'est désapprouver son attitude sur ses quelques semaines de sa vie résumées ici, si tu veux expliquer le pourquoi de cette attitude, par les hormones par exemple, libre à toi de le faire. Je peux aussi expliquer l'attitude des violeurs par les hormones, par "l'instinct de survie", en tant qu'homme je suis sûrement bien plus apte que toi à les comprendre; mais je ne vais pas m'amuser à excuser leur comportement pour autant.
Keine panik cher(e)s jrmistes. Ce n'est qu'un embryon, un fantasme d'enfant à ce stade.
Un fantasme, c'est deux ados qui flirtouillent ensemble depuis quelques mois et qui se disent : "tu imagines si on avait un bébé ensemble". Pour moi, l'embryon, c'est déjà plus que ça. De plus, elle entame la 8ème semaine si j'ai bien compris, on va arriver à ce qu'on appelle par convention le stade fœtal, c'est à dire que bientôt tous les organes seront formés.
#943892
tenbu_hou_rin a écrit : Oui, il me semble moche comme le Diable, car on peut justifier tout et n'importe quoi en allant chercher assez loin dans la névrose.
Je ne justifie pas, ce n'était qu'une constatation, qui tient sans doute à la proportion de névroses larvées ou déclarées qu'abrite le genre humain. Trop de confort sans doute.
tenbu_hou_rin a écrit :Le mal existe depuis que le monde est monde en effet. Il ne nous reste qu'à fermer nos gueules.
Mon intention, en écrivant cette phrase, n'était pas d'arriver à un fatalisme. Je suis fataliste sur l'acte passé (si tu as un moyen d'effacer le passé, j'achète). Là, c'est fait et une partie de l'histoire est irrémédiable. On n'est plus dans la prévention. Faut adoucir la chute...
Mais c'est faux. Beaucoup font l'effort de maitriser leurs instincts. Certes, il y a des femmes qui se font avorter 12 fois. Mais il y en a qui prennent la pilule, qui demandent le préservatif, d'autres qui après une étourderie ont la présence d'esprit d'utiliser la pilule du lendemain qui constitue déjà une possibilité de rattrapage, il y en a même qui arrivent à pratiquer l'abstinence quelques semaines. Pas par absence de cet instinct de survie dont tu parles, mais parce que leur conscience passe au dessus.
Je suis d'accord avec toi : sans parler d'hommes ou de femmes, quand tu es conscient de ce qui te meut, tu peux maîtriser. Quand tu ne peux relier tes compulsions à rien, il est plus difficile de les maîtriser, jusqu'à ce que la lumière arrive... si elle arrive.
Je crois que ce qui a été fait ici, c'est désapprouver son attitude sur ses quelques semaines de sa vie résumées ici, si tu veux expliquer le pourquoi de cette attitude, par les hormones par exemple, libre à toi de le faire.
Sans prendre en compte le fait qu'elle parle sous l'affolement et que ses paroles à l'instant T n'augurent en rien les actes qu'elle aura, avec un peu plus de recul. Sans parler du fait qu'elle ne peut elle non plus pas remonter le temps. Mais nous sommes bien d'accord, le chantage, c'est niet.
Je peux aussi expliquer l'attitude des violeurs par les hormones, par "l'instinct de survie", en tant qu'homme je suis sûrement bien plus apte que toi à les comprendre; mais je ne vais pas m'amuser à excuser leur comportement pour autant.
On peut expliquer tout un tas de choses par les hormones, par la physiologie, les tumeurs près du cerveau, etc. Et mon attitude n'est pas de l'excuser elle, mais bien de dire que chacun a son fardeau à porter, pas juste elle.
Un fantasme, c'est deux ados qui flirtouillent ensemble depuis quelques mois et qui se disent : "tu imagines si on avait un bébé ensemble".
Quand je dis "fantasme d'enfant", je pense plus à l'image d’Épinal que se forme (consciemment ou pas) la mère, voire le père sur cet enfant : son physique, sa personnalité, ses activités, la vie qu'on imagine à ses côtés. Tu vois ce que je veux dire ? Tout ce qui n'existe pas pour le moment. Tout ce qui fait que ce n'est pas un individu à part entière
De plus, elle entame la 8ème semaine si j'ai bien compris, on va arriver à ce qu'on appelle par convention le stade fœtal, c'est à dire que bientôt tous les organes seront formés.
Et donc c'est un passe-droit pour lui balancer un "c'est entièrement de ta faute" aussi péremptoire qu'inutile, après un acte qu'elle a commis avec un guguss aussi inconscient qu'elle ? Désolé, mais je bloque vraiment là-dessus.

Et si en théorie et en principe, je suis entièrement d'accord avec toi sur l'ensemble de ton propos, le terrain me montre trop souvent le contraire. L'inconscient, l'instinct de survie ou l'autodestruction provoquent des situations comme celle-ci. Des situations où la personne est esclave de ses pulsions (parfois masochistes), sans vouloir penser aux conséquences... Ce n'est pas la majorité des femmes, tout comme la plupart des hommes ne sont pas des violeurs.
par Elieza
#943919
Palimpseste a écrit :Et n'oublions pas dans son premier post ces mots : "comme il m’a dit qu’il souhaitait le garder, j’ai eu droit à une écho, j’ai entendu son cœur battre, j’ai la date prévue d’accouchement, toutes ces choses dont je me serais passée si il m’avait dit clairement d’avorter avant le rendez-vous."
Avant une IVG, on fait aussi une échographie…..donc avortement ou pas, cette écho, elle l'aurait eu quoi qu'il arrive, c'est la suite logique du test sanguin qui confirme la grossesse….
#943944
@Palimpseste
Je ne justifie pas, ce n'était qu'une constatation, qui tient sans doute à la proportion de névroses larvées ou déclarées qu'abrite le genre humain. Trop de confort sans doute.
Dans ce cas, c'est un constat moche, pas un argument moche.
Mon intention, en écrivant cette phrase, n'était pas d'arriver à un fatalisme. Je suis fataliste sur l'acte passé (si tu as un moyen d'effacer le passé, j'achète). Là, c'est fait et une partie de l'histoire est irrémédiable. On n'est plus dans la prévention. Faut adoucir la chute...
Adoucir la chute, ce serait pour elle commencer par s'excuser de son comportement au futur père, mais elle doit comprendre pourquoi s'excuser avant. (Est ce que je peux ajouter "Palimpseste : "je suis fataliste sur l'acte passé" " à ma signature? Si tu acceptes ce sera une preuve de ton humour.)
Sans prendre en compte le fait qu'elle parle sous l'affolement et que ses paroles à l'instant T n'augurent en rien les actes qu'elle aura, avec un peu plus de recul. Sans parler du fait qu'elle ne peut elle non plus pas remonter le temps.
Mais si, mais si, Palou (Pally? Papal?)... J'ai plutôt tendance à penser que même les commentaires très durs que tu as pu lire prenaient en compte ces points. Mais ses actes passés justifiaient largement les avis tranchés qu'elle a eu en retour et qu'elle a demandé elle-même, je te le rappelle.
On peut expliquer tout un tas de choses par les hormones, par la physiologie, les tumeurs près du cerveau, etc. Et mon attitude n'est pas de l'excuser elle, mais bien de dire que chacun a son fardeau à porter, pas juste elle.
Je pense que pour son bien, le bien de son compagnon et celui du futur bébé éventuel, il est important de lui montrer que c'est plutôt à elle de faire le premier pas vers lui, je pense que dire à son compagnon : "j'ai complètement pété les plombs, je suis désolé" leur sera très profitable.
Quand je dis "fantasme d'enfant", je pense plus à l'image d’Épinal que se forme (consciemment ou pas) la mère, voire le père sur cet enfant : son physique, sa personnalité, ses activités, la vie qu'on imagine à ses côtés. Tu vois ce que je veux dire ? Tout ce qui n'existe pas pour le moment. Tout ce qui fait que ce n'est pas un individu à part entière
Oui, j'avais bien compris, j'ai trouvé le mot "fantasme" un peu trop léger pour la situation, "futur enfant potentiel" me semblait mieux.
Et donc c'est un passe-droit pour lui balancer un "c'est entièrement de ta faute" aussi péremptoire qu'inutile, après un acte qu'elle a commis avec un guguss aussi inconscient qu'elle ? Désolé, mais je bloque vraiment là-dessus.
Je ne crois pas que quelqu'un pense que c'est entièrement de sa faute, simplement qu'elle s'est très mal comporté envers le père éventuel. Je crois qu'il est capital en effet de lui rappeler ses fautes en particulier à un moment où elle manque de lucidité, pour qu'elle sache où elle en est. Tout relativiser à ce moment là peut être très séduisant mais ne va pas du tout l'aider à prendre les bonnes décisions. Elle est adulte et elle veut être mère. Dans le cas où dans quelques mois, les futurs parents s'entendent, là en effet il sera temps de dédramatiser cette période, voire un peu plus tard d'en rire en se moquant d'eux-mêmes, c'est tout le mal que je leur souhaite.
L'inconscient, l'instinct de survie ou l'autodestruction provoquent des situations comme celle-ci. Des situations où la personne est esclave de ses pulsions (parfois masochistes), sans vouloir penser aux conséquences... Ce n'est pas la majorité des femmes, tout comme la plupart des hommes ne sont pas des violeurs.
Donc ici, c'est toujours un constat, pas une justification, on est d'accord. Plouplou est d'accord aussi.
#943969
Elieza78 a écrit : Avant une IVG, on fait aussi une échographie…..donc avortement ou pas, cette écho, elle l'aurait eu quoi qu'il arrive, c'est la suite logique du test sanguin qui confirme la grossesse….
Oui, mais bon, aller à une écho en se disant "je vais avorter" ou y aller en se disant "chouette, je vais avoir un bébé", je pense qu'on n'est pas dans la même projection mentale, les mêmes restrictions émotionnelles. Enfin je l'espère.
tenbu_hou_rin a écrit :"Palimpseste : "je suis fataliste sur l'acte passé" "[/b] à ma signature? Si tu acceptes ce sera une preuve de ton humour.)
Je n'ai pas plus à prouver mon humour, que tu n'as demandé l'autorisation de te foutre ouvertement de moi. Donc fait comme il te plait.
Mais si, mais si, Palou (Pally? Papal?)... J'ai plutôt tendance à penser que même les commentaires très durs que tu as pu lire prenaient en compte ces points. Mais ses actes passés justifiaient largement les avis tranchés qu'elle a eu en retour et qu'elle a demandé elle-même, je te le rappelle.
Pas convaincue du tout, mais ça ne nous empêchera pas de dormir. Je précise que tous les avis tranchés ne m'ont pas dérangée.
Je pense que pour son bien, le bien de son compagnon et celui du futur bébé éventuel, il est important de lui montrer que c'est plutôt à elle de faire le premier pas vers lui, je pense que dire à son compagnon : "j'ai complètement pété les plombs, je suis désolé" leur sera très profitable.
Je trouve ça plutôt constructif comme démarche. Je ne crois pas avoir lu cette suggestion écrite de manière claire et nette, dans la litanie qu'elle a reçu (sauf erreur de ma part).

Le fait qu'il s'excuse aussi d'avoir dit oui, et non, et oui, et non... serait un plus non négligeable également. Quelle que soit sa décision au bout.
]
Oui, j'avais bien compris, j'ai trouvé le mot "fantasme" un peu trop léger pour la situation
Cela dépend de l'univers, auquel tu l'empruntes.
Je ne crois pas que quelqu'un pense que c'est entièrement de sa faute(...) Dans le cas où dans quelques mois, les futurs parents s'entendent, là en effet il sera temps de dédramatiser cette période, voire un peu plus tard d'en rire en se moquant d'eux-mêmes, c'est tout le mal que je leur souhaite.
ça me va.
Plouplou est d'accord aussi.
Je sais pas à quoi tu carbures, mais j'en prendrais bien.

Sur ce, rideau. (Orage monstre en vue).
#943974
Palimpseste a écrit :Le désir d'enfant, la maternité, la paternité, l'éducation sont le fruit d'un vécu extrêmement personnel, la conjonction d'acquis ou de carences, d'exigences personnelles ou d'abandons, de prisons intérieures et de rêves.
Avec une vision suffisamment réductrice et terne de sa propre existence, le libre-arbitre, le projet, la volonté de puissance, le sens de ses intérêts, la raison et l'état de "présence au monde" peuvent toujours se ramener à une suite infinie et absurde de sales manies, d'accidents de parcours, de tendances psychocliniques. Je n'ai donc aucun moyen de porter la contradiction à ce non-argument : on ne fait pas de métaphysique avec un cognitiviste, pas plus que de philosophie avec un matérialiste, ou de morale avec un hyper-relativiste. Tout est possible, tout est absurde, tout est insignifiant, tout est explicable, hérité, construit et "toc" ? Certes, on peut le voir comme ça. Mais alors gagnons du temps et n'en parlons pas.
Palimpseste a écrit :En gros, sur ces sujets-là, vous penserez et agirez toujours en fonction de ce que vous avez connu : soit pour le rejeter, soit pour le réparer, soit pour le perpétuer.
Pas d'existence ex nihilo. L'Homme est une machine à réagir. Mais ce que tu fais glisser sous le tapis dans ton tour de passe-passe, c'est que ce choix entre "rejeter, réparer, perpétuer", c'est déjà la fin de la prévisibilité. C'est déjà sortir de la "fonction de ce qu'on a connu". De même que chaque fois que je discute avec quelqu'un, je réagis à son argument. Ce qui ne fait pas de mon opinion une "fonction" de la sienne. La part manquante de ton équation, c'est moi, tout simplement.
Palimpseste a écrit :Vous ne pouvez pas y échapper (même en vous abstenant d'avoir des enfants).
On y échappe très bien quand on accepte l'idée de son existence au monde, et qu'on cesse de se réduire à un sac de viande métaphysiquement passif.
Palimpseste a écrit :Le désir d'enfant nébuleux, vécu dans une forme de déni, c'est surtout un instinct de survie. Une grossesse à la roulette russe, c'est parfois vouloir survivre à un truc personnel. L'argument vous semble moche ?
Non. Il me semble surtout qu'il s'agit moins d'un argument que d'une description de gens en souffrance, qui subissent leur grossesse comme ils subissent leur vie. Et si je les plains, sincèrement, tendrement, cela ne me force pas pour autant à en faire les étalons du genre humain, ni de leur misère et de leur erreur un "argument".
Palimpseste a écrit :Tant pis, il existe depuis que le monde est monde. Et ne vous en déplaise, il continuera son petit bonhomme de chemin, quelle que soit votre opinion sur ce forum et ailleurs.
En fait, cette approche n'est pas un chemin, surtout. Le seul fait que sa laideur demeure intacte, inchangée, improductive, depuis que le monde est monde (ainsi que tu le soulignes très justement) prouve surtout que c'est un cul-de-sac, qui a bien du mal à faire son chemin. Quand un connard joue avec des pigments et de la terre glaise dans une grotte, et que quelques siècles et millénaires plus tard on admire la galerie des offices, l'argument est beau PARCE QU'il a fait son bonhomme de chemin, justement. Quand un connard dit "la merde, ça pue, mais c'est ça la vie, alors autant me rouler dedans", la laideur de son idée n'est pas la contingence d'un paradigme qui fait son petit bonhomme de chemin, elle est la résultante inéluctable d'une idée qui ne peut pas progresser d'un iota en n millions d'années.
Palimpseste a écrit :Les motivations de Tybosy vous semblent malhonnêtes ?
Non, son mode d'interaction me semble ridicule et contre-productif, et son analyse me semble imbécile. Je laisse volontairement de côté, comme souvent d'ailleurs, la question des motivations. Laquelle me dépasse et m'intéresse assez peu.
Palimpseste a écrit :Je maintiens que la responsabilité est partagée et qu'ils ont pris ce risque sciemment à deux.
Encore une fois, l'un prenait le risque d'être père quand l'autre prenait celui d'avorter. Par ailleurs, si l'on considère que la décision d'avorter ou pas revient à la femme "parce que c'est son corps, sa grossesse, sa vie de femme", il n'y a pas responsabilité partagée. La responsabilité est partagée quand le pouvoir décisionnel ultime l'est aussi. Si l'une peut "prendre le risque" du jour au lendemain, puis changer d'avis au dernier moment sans rien demander à personne, il n'y a pas deux responsables, mais une responsable et son complice.
Palimpseste a écrit :Donc voilà, maintenant ils sont content.
Pour ce que j'en ai entendu, ils ont pas l'air. Faut croire que l'épanouissement de leur "instinct de survie" ne leur réussit pas.
Palimpseste a écrit :Ils ont bien vérifié ensemble, qu'on ne leur a pas raconté d'histoire : on fait bien les bébés comme ça ! En plus, ils sont sûrs tous les deux que leur tuyauterie interne est bien fonctionnelle (et oui, ça fait partie parfois des obscures motivations... )
Oh, on trouve même des fous et des abrutis chez qui le fait d'avoir marché dans une merde de chien le matin est une motivation à un mass-murder le soir. Pour ma part, dans ce genre de cas, je préfère parler de "délire" que de "motivation". C'est plus clair et ça évite de tout mélanger. Quand un mec apprend le go dans l'espoir de mieux entrevoir la notion de contrôle, je veux bien placer le mot "motivation", même si c'est un mauvais calcul. Quand un timbré paranoïaque tire préventivement sur un inconnu parce qu'il s'imagine que c'était un agent de la CIA venu pour le liquider, je m'en tiens au "délire". Quant à ceux qui font un gosse pour vérifier leur tuyauterie, je sais dans quelle case je les range.
Palimpseste a écrit :C'est vrai qu'à l'heure actuelle où on programme sa grossesse pour que le congé de maternité s'enchaine sur les congés annuel, à l'heure où on programme son accouchement pour que le gynéco puisse partir sur son voilier à la date prévue, à l'heure où, où, où... Et bien à cette belle époque, où on voudrait tout maîtriser, il y a encore des choses qui ne se maîtrisent pas, dont cet instinct de survie à soi-même ou d'autodestruction selon les cas.
Et tu illustres bien mon premier point : quand on réduit tout désir de liberté, de quête de sens, de maîtrise de soi à une névrose, il ne reste plus que la chienlit ou l'hygiénisme. Entre les deux, je me plais à imaginer qu'il existe l'hygiène. Un truc à mi-chemin, pour les gens honnêtes et pas complètement barrés, qui leur fait prendre suffisamment au sérieux la vie pour qu'il ne s'agisse pas de "vérifier la tuyauterie dans un instinct de survie autodestructeur" sans que cela les force pour autant à considérer la maternité comme la livraison d'un objet de consommation acheté par paypal.
Palimpseste a écrit :Donc juger cette demoiselle sur quelques semaines de sa vie résumées ici, dans une situation où elle se sent aux abois, dans un moment paroxystique de son existence, c'est petit.
Ce serait petit si quiconque jugeait cette demoiselle. Mais en l'occurrence, je pense que les gens jugent surtout son action au cours des quelques semaines de sa vie résumées ici, sur la base ... du récit de son action au cours des quelques semaines de sa vie résumées ici. Tu as vu quelqu'un sortir des clous en particulier ? En inférer quelque chose sur son enfance ? Etablir un diagnostic sur sa vie professionnelle ? Extrapoler sur son rapport à la religion ou à la nation ?
Palimpseste a écrit :Elle vous paraît hystérique ?
Non, elle me paraît triste. Et sale.
Palimpseste a écrit :Ok, mais laissez-lui du temps.
Mais il ne nous appartient pas de "lui laisser" du temps. Elle a, à la fois, tout le temps du monde, et bien peu de temps devant elle : le temps de sa vie, pas une minute de plus ou de moins, et dont elle fera bien ce qu'elle veut quel que puisse être notre avis. Encore une fois, personne ne l'a frappée d'anathème. Elle nous raconte comment elle a géré sa grossesse, ceux qui trouvent ça dégueulasse essaient de l'aider en lui disant que c'est dégueulasse, ceux qui lui donnent raison essaient de l'aider en l'encourageant. Et dans 2 jours, 2 semaines, 2 mois ou 2 ans, quand elle ne passera plus sur le forum, elle continuera à faire comme elle veut et comme elle peut sans notre avis. Pourquoi devrait-on s'interdire de juger ce qu'elle nous raconte ? Et surtout, si on le fait, de quoi parle-t-on ?
Palimpseste a écrit :Si elle doit garder ce bébé, au second trimestre, ses hormones se calmeront, son discours sera moins chaotique. Elle vomira moins, elle n'aura plus envie de dormir jour et nuit, elle aura moins de montagnes russes hormonales et ses idées se remettront en place. Si elle choisit de ne pas garder ce bébé, ce sera un moment pénible, mais qui fera d'elle une femme plus un peu moins naïve, un peu abimée peut être, mais beaucoup plus forte. Et n'oublions pas dans son premier post ces mots : "comme il m’a dit qu’il souhaitait le garder, j’ai eu droit à une écho, j’ai entendu son cœur battre, j’ai la date prévue d’accouchement, toutes ces choses dont je me serais passée si il m’avait dit clairement d’avorter avant le rendez-vous."
Oui, ce gros enfoiré n'a même pas pu se décider en 48 heures. Bon, il est vrai que le droit français lui donne à elle 12 semaines pour décider toute seule sans rien demander à personne. Mais lui, ne pas se décider en 2 jours, il pousse vraiment le bouchon. Elle a bien fait de le menacer.
Palimpseste a écrit :Keine panik cher(e)s jrmistes. Ce n'est qu'un embryon, un fantasme d'enfant à ce stade.
Je crois que la majorité des participants au thread jugent problématique la manière dont elle conçoit son couple, plus que son éventuelle envie de garder l'enfant. En tout cas en ce qui me concerne, je n'ai rien contre le fait qu'elle garde le gosse, même si ça fait chier son mec. Là où je descends du train, c'est quand elle le menace de tout foutre en l'air sur un coup de tête, essaie de le pigeonner, trouve qu'il devrait "assumer" un gosse dont il ne souhaite pas la naissance, et le traite de connard. Mais si elle veut avoir ce gosse toute seule, pour elle, de manière adulte et responsable, qu'elle a les moyens de subvenir seule à ses besoins et se sent prête, je n'ai rien à lui dire sinon "bonne chance". Mais n'essaie pas de battre les cartes en douce : c'est de son chantage absurde qu'on parle, non d'un éventuel désir raisonnable de maternité.
#944016
@Palimpseste
Je trouve ça plutôt constructif comme démarche. Je ne crois pas avoir lu cette suggestion écrite de manière claire et nette, dans la litanie qu'elle a reçu (sauf erreur de ma part).
Parce que le meilleur moyen d'arriver à lui faire dire à son mec (et sincèrement ce serait encore mieux) : "j'ai complètement pété les plombs,je suis désolée", c'était de lui montrer ses fautes, de ne surtout pas l'épargner et que le conseil donné de manière claire et nette n'aurait pas été suivi. Ce n'est pas Kakahuet "the king of psychologie inversée" qui viendra me contredire.
Je sais pas à quoi tu carbures, mais j'en prendrais bien.
Je t'en garde une bonne part...
par kailash
#944119
onsoir tybosy et tout le monde

(ah oui ..beaucoup de monde quand même .. papillon psyché tu disais quoi ,déjà, en 1ère page? ^^ )

bon, que les mecs soient un peu à coté de la plaque,sur ce coup là c'est normal finalement ,
mais quand je lis les quelques nanas en train de te fustiger et de tefaire la morale, parce que tu aimes déjà ton môme et que tu n'as pas envie de l'aspirer , ça me perturbe vraiment..
on ne parle pas pas d'un concept à la con là!

un avortement c'est douloureux et loin d'être anodin (sauf si tu as un grand congélo bien sur) alors quand je lis des nanas t' en remettre une couche..
bref, R.I.P solidarité féminine!
mais bon comme dit ma vieille copine,
" les meilleures des mères sont celles qui n'ont pas encore eu d'enfants"


en tout cas , ne culpabilise pas; tu n'as rien fait de mal;
non seulement tu ne lui as pas fait un enfant dans le dos à ton copain,
mais en plus,qui a commencé le chantage finalement?

alors encore une fois je te conseillerai de suivre ton instinct, et de te faire confiance
courage à toi tybo

ah oui, et puis au fait,
salut figasec
t'as juste oublié mac do et nintendo dans tes sponsors^^
blague à part, ce n'est pas parce qu'on a un enfant qu'on est obligé de lui acheter toutes les conneries qu'on nous propose (y a même des gosses heureux avec des parents pauvres, et des gamins malheureux chez les bourgeois )
de plus, attendre d'être assez riche pour pondre un môme ne nous met pas à l'abri de faire faillite quelques mois ou années plus tard et de se retrouver à la rue avec sa tribu...

pour en revenir à tes chiffres, , ma fille, jusqu'à ces 18 ans n'a jamais eu besoin de 300 euros par mois.. (mais à noël elle avait le droit de rogner la carcasse de la dinde quand elle était sage, et l'hiver je lui prêtais mes chaussettes quand il neigeait ..ouais, je sais, je suis la meilleure maman du monde ^^)
#944121
(ah oui ..beaucoup de monde quand même .. papillon psyché tu disais quoi ,déjà, en 1ère page? ^^ )
Sur un sujet comme celui-là, où, comme disait Palimpseste chacun projette son vécu et ses manques, c'était évident que ça allait partir en vrille. (Tiens, ça fait plaisir d't'revoir, au fait)

Comme ça a l'air d'être de rigueur, je veux moi aussi jouer au jeu du "je connais des gens qui..." :
_ Je connais des gens qui ont grandi sans père sans que cela ne leur ait causé de manque
_ Je connais des gens qui ont grandi sans père, en ont souffert, l'ont rencontré... avant de se rendre compte que c'était pas plus mal de ne pas avoir été élevés par un couillon pareil, finalement.
_ Je connais des femmes qui ont eu un enfant et se sont stabilisées (c'est ce qu'on m'avait dit avant mon IVG. Mais comme je connais aussi des femmes qui sont restées aussi perdues après l'accouchement, je me suis dit que la vie d'un gosse était trop importante pour qu'on se permette de risquer de la gâcher à cause du jeu de "je connais des gens qui...")
_ Je connais des hommes qui, même en plein acte sexuel, ne pensent pas qu'avec leur bite et mettent une capote sans qu'on ait besoin de leur demander
_ Je connais des gens qui ont fini par retomber amoureux même après que l'un d'eux soit resté juste pour élever le gosse.

Bref, c'est un jeu à la con.
Quant aux femmes qui ne sont pas traumatisées par des avortements, je les envie. Mais en règle générale, ce n'est pas une solution miracle pour que le couple aille mieux et que le monde marche droit, et si l'auteur du sujet ne veut pas le faire, c'est plus que compréhensible.
Le seul truc qui me choque, c'est le chantage qu'elle a fait, mais le côté "girouette perdue" de son mec me choque également. On ne peut pas demander à l'un d'être responsable si l'on ne le demande pas à l'autre.

Maintenant, c'est le devenir de l'enfant et de ses deux parents qui compte. J'espère que l'auteur du sujet s'est reposée et qu'elle n'est pas repassée par ici pour lire nos conneries en tout cas.
par jade77
#944123
Ce n'est pas qu'elle veuille garder l'enfant qui me choque, c'est qu'elle négocie cet enfant via un chantage affectif que je trouve tout simplement atroce!

Et on peut très bien être une femme et penser différemment de vous. Suis-je moins femme pour autant? Parce que je suis une femme il faudrait que j'aille dans son sens? J'ai jamais entendu de telles bêtises.

La différence entre elle et moi c'est que si je ne veux pas avoir à faire face à un avortement un jour je me protège pour faire l'amour...point barre...sinon c'est que j'ai volontairement pris la décision de tomber enceinte. Coucher autant de fois sans préservatif c'était évident qu'elle allait tomber enceinte, elle a 26 ans, pas 14. Elle sait très bien ce qu'elle fait. Alors quand l'homme refuse de mettre un préservatif on refuse de coucher avec, à moins d'avoir discuté avec lui, avant, de vouloir un enfant.
Elle est responsable de son corps et des conséquences.

Je ne dis pas non plus que son compagnon n'a pas sa part de responsabilité, il est également fautif...mais on ne négocie pas un enfant!
#944124
Ce n'est pas qu'elle veuille garder l'enfant qui me choque, c'est qu'elle négocie cet enfant via un chantage affectif que je trouve tout simplement atroce!
Ça je crois que tout-le-monde est d'accord là-dessus et qu'on a fait le tour de la question.
La différence entre elle et moi c'est que si je ne veux pas avoir à faire face à un avortement un jour je me protège pour faire l'amour
Des femmes tombent enceintes même sous contraceptif. Parfois, la pilule du lendemain ne marche pas. J'en ai des tas d'exemples, et c'est même marqué sur les notices des capotes ou des pilules.
De même, quand son mec a dit "on prend le risque", cela pouvait vouloir dire plein de choses, y compris que sur le coup il se sentait prêt. Ma théorie personnelle, c'est qu'il ne s'imaginait pas une seule seconde qu'une femme pouvait tomber enceinte si facilement, car comme beaucoup de mecs il se contrefout du cycle féminin et considère que la contraception n'est pas son problème. De la même manière, il ne s'est pas rendu compte que de jouer les girouettes avec une femme enceinte pouvait lui retomber sur la tronche avec la force d'une bombe nucléaire dans le pacifique. Il aura appris à être moins naïf à l'avenir.
Je ne suis pas en train de te dire qu'elle n'est pas responsable, attention. Elle l'est tout autant. Ils le sont tous les deux, en fait, de ne pas avoir su en parler et de s'être contentés d'un truc aussi vague que "on prend le risque". Elle parce qu'elle s'imaginait qu'une grossesse serait bien accueillie et que ça ne la dérangeait pas, lui parce qu'il s'est imaginé que tout allait bien dans le meilleur des mondes.
Mais... C'est trés bien tout ça, mais ça sert à quoi de déterminer qui était en faute ? Quand un bébé est en route, ce n'est plus l'heure des "il aurait fallu faire ci ou ça", c'est plutôt l'heure des prises de décision.
#944126
jade77 a écrit :Ce n'est pas qu'elle veuille garder l'enfant qui me choque, c'est qu'elle négocie cet enfant via un chantage affectif que je trouve tout simplement atroce!

Et on peut très bien être une femme et penser différemment de vous. Suis-je moins femme pour autant? Parce que je suis une femme il faudrait que j'aille dans son sens? J'ai jamais entendu de telles bêtises.

La différence entre elle et moi c'est que si je ne veux pas avoir à faire face à un avortement un jour je me protège pour faire l'amour...point barre...sinon c'est que j'ai volontairement pris la décision de tomber enceinte. Coucher autant de fois sans préservatif c'était évident qu'elle allait tomber enceinte, elle a 26 ans, pas 14. Elle sait très bien ce qu'elle fait. Alors quand l'homme refuse de mettre un préservatif on refuse de coucher avec, à moins d'avoir discuté avec lui, avant, de vouloir un enfant.
Elle est responsable de son corps et des conséquences.

Je ne dis pas non plus que son compagnon n'a pas sa part de responsabilité, il est également fautif...mais on ne négocie pas un enfant!
Entièrement d'accord, c'est ce que j'aurais répondu :)
#944132
Papillon Psyché a écrit :
Des femmes tombent enceintes même sous contraceptif. Parfois, la pilule du lendemain ne marche pas. J'en ai des tas d'exemples, et c'est même marqué sur les notices des capotes ou des pilules.

Le préso a une fiabilité très élevée quand même (98 % je crois). Et le 2 % qui restent sont dus à une mauvaise utilisation ou à une mauvaise qualité du produit. Si le préservatif est utilisé correctement et s'il n'est pas périmé, il n'y a pas moyen de tomber enceinte.

On ne parle pas de la pilule, puisque la mademoiselle l'avait arrêtée. Après un arrêt, on peut tomber enceinte très vite, c'est connu et je suis certaine que l'auteure le savait. Pour moi, elle VOULAIT avoir un enfant. Et je ne le juge pas pour ça. Mais elle aurait été plus soutenue si elle avait avoué que ce n'était pas un accident.


De même, quand son mec a dit "on prend le risque", cela pouvait vouloir dire plein de choses, y compris que sur le coup il se sentait prêt. Ma théorie personnelle, c'est qu'il ne s'imaginait pas une seule seconde qu'une femme pouvait tomber enceinte si facilement car comme beaucoup de mecs il se contrefout du cycle féminin et considère que la contraception n'est pas son problème.

C'est mon avis aussi, ou sinon il ne savait pas que sa copine avait arrêté la pilule. Dans tous les cas, c'est à la nana d'agir et d'empècher l'acte sans contraception. Il a pris le risque, mais elle n'était pas obligée de le suivre dans cette décision.

De la même manière, il ne s'est pas rendu compte que de jouer les girouettes avec une femme enceinte pouvait lui retomber sur la tronche avec la force d'une bombe nucléaire dans le pacifique. Il aura appris à être moins naïf à l'avenir.

Il le faisait sous pression de sa copine, déchiré entre avoir un enfant non-désiré ou tout perdre.

Je ne suis pas en train de te dire qu'elle n'est pas responsable, attention. Elle l'est tout autant. Ils le sont tous les deux, en fait, de ne pas avoir su en parler et de s'être contentés d'un truc aussi vague que "on prend le risque". Elle parce qu'elle s'imaginait qu'une grossesse serait bien accueillie et que ça ne la dérangeait pas, lui parce qu'il s'est imaginé que tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Elle n'avait pas à imaginer cela, puisque soit-disant ils ne voulaient pas d'enfants tout de suite. Donc par la prisque de risque elle aurait dû imaginer un avortement.

Mais... C'est trés bien tout ça, mais ça sert à quoi de déterminer qui était en faute ? Quand un bébé est en route, ce n'est plus l'heure des "il aurait fallu faire ci ou ça", c'est plutôt l'heure des prises de décision.

La décision est simple : puisque l'homme ne veut pas de ce bébé, elle décide si elle veut le garder et l'élever seule, sans l'imposer au père, et si c'est oui, elle le garde, si c'est non, elle fait un avortement. Son copain est au courant qu'elle porte son enfant, il est assez mature pour réflechir à la situation et prendre ses responsabilités (ou pas) sans qu'on lui fait du chantage.