Tybosy a écrit :Quant à l'enfant, je n'arrête pas d'y penser, de retourner le problème dans tous les sens et bizarrement, j'ai du mal à imaginer que je puisse m'en débarrasser... Même si c'était un "accident" (je n'aime pas ce terme, je n'ai violé personne), un imprévu plutôt, il est quand même, pour moi, le fruit de notre amour.
Non, il est le fruit de ton arrêt de la pilule.
Tybosy a écrit :Je suis dingue de cet homme
C'est vraiment pas ce que je ressens. A cramer ton joker "c'est ça ou je te laisse" comme ça, direct, en plein début de négociations, je te sens pas très amoureuse.
Tybosy a écrit :il l'était aussi jusqu'à la semaine dernière et quoiqu'il arrive, que je continue ma route avec ou sans lui, cet enfant sera là pour toujours, ce sera NOTRE enfant, même si il se voile la face.
Non, c'est toi qui te voiles la face. Aucun enfant au monde ne peut appeler "père" quelqu'un qui refuse de le reconnaître ou de le voir. Et tu n'as aucun moyen de forcer un mec à se dire que le premier bâtard qui tombe du cocotier est son enfant.
Tybosy a écrit :J'ai entendu son petit cœur battre
Sans doute plus fort que le tien. Je te trouve invraisemblablement froide et dure. Et mis à la place de ton homme, après ton chantage, loin de "prendre un rendez-vous pour en discuter" je t'aurais éjectée immédiatement.
Tybosy a écrit :je connais la date où il devrait entrer dans ma vie, je l'aime déjà, j'ai si mal... Si on m'avait dit qu'un jour, MON homme, celui à qui j'aurais confié ma vie sans problème me laisserait dans un moment si délicat
N'inversons pas tout, cocotte. C'est toi qui parles de le laisser dans un moment si délicat. Et c'est pas "TON homme", c'est un homme : mets tes possessifs où ils tombent juste.
Tybosy a écrit :je n'y aurais jamais cru, c'est un comportement de connard ça, c'est pas lui, je ne le reconnais pas, je suis sous le choc...
Puisque c'est déjà un connard et que t'es déjà sous le choc, son meilleur calcul serait de se dire qu'il n'a rien à perdre et t'avorter en te kickfuckant dans une cage d'escaliers.
Tybosy a écrit :Dans ma tête, je n'imagine pas vraiment d'avorter... Voici ce que je me dis :
Soit je fais une fausse couche, sachant que je perds déjà mon copain, je vais vraiment souffrir
Alors que mon bon fond répugne à te le souhaiter, je me dis, en lisant cette possibilité à laquelle je n'avais pas pensé, que ce serait peut-être la conclusion la plus satisfaisante sur le plan éthique à ton affaire. Voilà. Je ne te le souhaite pas, mais tu n'aurais pas volé la leçon.
Tybosy a écrit :Soit je le garde, mon copain me quitte car il se sent trahi, il revient vers moi dans quelques temps car c'est quelqu'un de bien et qu'il m'aime
Même les gens bien et amoureux se lassent d'être considérés comme des paramètres négligeables, qu'on peut faire chanter/racketter/faire passer après un embryon du jour au lendemain.
Tybosy a écrit :Soit je le garde et je l'élève seule, tout en sachant que je tiendrai sa famille informée (je suis en bon terme avec eux et j'ai discuté avec sa mère ce matin)
M'est avis que quand il commencera à fournir des détails sur la manière dont tout ça s'est goupillé, sa mère sera la première à lui dire "tire-toi et oublie-la". Tu sais ce qui m'en rend si sûr, ironiquement ? L'instinct maternel ...
Tybosy a écrit :A aucun moment, je me vois avorter...
Et bien j'en pense qu'à aucun moment il ne devrait se voir continuer avec toi. Tu lui donnes si peu de prix, tu as si peu de considération pour lui, tu es si égoïste et imprévoyante que si je le devais conseiller, je lui dirais de te faire avorter AVANT de te larguer. Pour le cas où ça te permettrait d'appréhender un peu mieux le fait que t'es pas seule dans une relation, et qu'on pond pas des gosses comme on pose des bombes. Tu te comportes en terroriste, et on ne négocie pas avec les terroristes.