Anna* a écrit :Et même alors il faudrait que les problèmes puissent se résoudre en en parlant et en faisant des efforts
Je suis persuadé qu'ils peuvent se résoudre dans la plupart des cas. Encore faut-il que les deux le veuillent. Ce qui me fait penser que bien que le/la largué(e) perde toute confiance en lui/elle après la rupture, c'est aussi parce que le/la largueur/se n'a aucune confiance en lui/elle qu'il refuse de croire que les choses peuvent s'arranger.
Au travers la lâcheté et la trahison, c'est souvent la faiblesse du largueur qui est en cause.
moi ça peut aller Nivek, plus trop le goût d'écrire sur mon fil mais je lis. En fait y a pas grand chose qui avance, je crois que les autres avancent mieux que moi, j'ai lu des floppées de témoignages ici, ça finit la plupart du temps par s'arranger d'une façon ou d'une autre pour ceux qui en veulent vraiment. Moi c'est assez statique depuis un an.
J'ai l'impression que tu es arrivée à un palier, Anna*. Tu as fait d'énormes efforts, ces derniers mois. Bien plus que nous tous, d'ailleurs, en te retenant dès le départ de tout faire au travers des "interdits" pour le reconquérir.
Alors on le sait tous, ici, que les "interdits" sont mauvais, mais je me demande s'ils ne participent pas aussi à notre reconstruction, en nous laissant donner libre cours à nos sentiments et à notre instinct. Toi, tu as tout bloqué, et tu as entamé la remontée de la pente dès le départ. Je comprends que tu te sentes vidée.
Tu as maintenant trois possibilités, à mes yeux :
- t'effondrer, et tu en aurais le droit, mais cela te ramènerait certainement en arrière de plusieurs mois;
- tenter de le recontacter; je pense que tu es désormais assez forte pour affronter certaines réponses;
- commencer doucement à revivre et à t'ouvrir à la vie, plutôt que de la subir en spectatrice comme tu le faisais ces derniers temps; mais j'ai aussi conscience que c'est la partie la plus dure: on a tendance à s'enfermer dans notre cocon, après ce genre d'expérience, pour ne pas avoir à faire face à tous ceux qui nous pourrissent avec leur bonheur, mais très vite, ça en devient presque confortable, et on ne veut plus en sortir; il faut tout de même le faire un jour, même si on ne se sent pas prêt; parce que sinon, on finira seul, avec le regret de ne pas avoir eu le courage de tenter une nouvelle fois de partager sa vie.
Toi seule sait donc ce que tu peux et ce que tu dois faire pour que ça ne soit plus statique, et que ça recommence à avancer. Courage, Anna*, tu vas y arriver.