- 21 juil. 2014, 12:28
#916764
Bonjour à toutes et à tous.
Comme la plupart d'entre nous, j'ai échoué ici après une rupture violente que je n'ai pas vu venir. La chute a été à la hauteur de mes désillusions.
Pour récapituler:
-perte de poids fulgurante depuis 3 mois. Déjà que je ne suis pas bien charnue, je ne vous raconte pas à quoi je ressemble (je dois être passée au 34 du haut de mes 1.73 et de mes 31 ans).
-Sommeil entrecoupé par des mini réveils au cours desquels j'ai mal aux mâchoires parce que je dors les dents serrés.Pression au niveau coeur, juste le sentiment qu'on le presse au quotidien.
-Mes crises de larmes commencent à se faire rare et sont de moins en moins présentes.
Les raisons pour lesquelles il m'a larguée :
Etant en plein projet bébé (nous avions commencé une procréation médicalement assistée et nous parlions mariage pour l'été prochain), après plus de trois ans en de relation, il me reproche ma nature conflictuelle suite à une dispute houleuse au cours de laquelle je lui ai reproché de me faire des petits mensonges qui ne visaient qu'à alimenter mes inquiétudes.
Nous avons tous les deux haussés le ton, il est sorti et lorsqu'il est rentré, ça été : toi et moi c'est terminé, je te quitte, tu dois libérer mon appart dans la semaine et je vais rompre notre pacs. Je ne veux plus t'entendre, ni te voir, ni te parler, et je te hais car tu m'as détruit; j'aurai dû te quitter depuis le début de la relation et tu le sais. N'essaie plus de me joindre ni de me contacter, et si il y'a urgence, cela se fera par sms ou par personne interposée.
Bref, nous n'avons jamais eu de discussion au sujet de cette séparation, d'autant plus qu'il me voue une haine et m'en veut des disputes que nous avons souvent eu au sein du couple!
J'ai eu droit à tous les qualificatifs les plus péjoratifs qui soient et au mépris qu'affiche un largueur lorsqu'il ne souhaite pas revenir sur sa décision.
Aujourd'hui: je reconnais mes tords. Je n'ai pas toujours été une nana facile. Nous nous prenions souvent la tête pour des broutilles. Mais il m'avait semblé que nous nous étions mis d'accord pour éviter de nourrir nos monstres intérieurs afin que ces derniers ne nous dévorent pas.
J'ai toujours tenté de dialoguer, afin de lui faire évacuer ce qui n'allait pas. J'ai souvent été à son écoute afin de tenter d'ajuster mon comportement au sien et de nous donner une chance. Je n'ai jamais cessé d'avoir une admiration pour lui et de le lui dire.
Alors, grande fut ma surprise lorsqu'il m'a reproché toutes ces petites choses accumulées dont je n'avais pas nécessairement conscience, ces choses qui le dérangeaient fortement.
Je suis tombée de haut, de très haut!
Ma souffrance est indescriptible. Je suis entrée dans un puits sans fin et sans fond.
Aujourd'hui, j'ai juste envie de me relever, d'aller de l'avant et de m'en sortir. Je pense qu'écrire sur ce forum afin d'évacuer ma peine me permettra petit à petit d'emprunter le chemin de la guérison.
Je vais tenir ce post pour y mentionner mes états d'âme. Mes peines, mes doutes, mes espoirs, et peut être aussi mes joies, lorsque j'aurai retrouvé enfin le sourire.
Ce matin, une fois de plus, le réveil fut douloureux. Mes premières pensées ont été pour lui. Je me suis réveillée en me disant qu'il serait bien que je lui envoie un mail pour lui expliquer un tout plein de truc ; mais expliquer quoi au juste ? que ne sait-il pas déjà? Il a bien conscience que je morfle en ce moment, à essayer de rebâtir sur des ruines de cendres, les yeux en larmes de sang, même si je me fais rare. Que vais-je lui expliquer de plus, si ce n'est l'agacer d'avantage que je ne l'agace déjà alors qu'il en congés et qu'il doit sans doute en profiter
Je ferai mieux de ne pas essayer de venir assombrir ces vacances, que je me ramasse ma peine et que j'aille roder ailleurs. Après tout, je suis responsable de moi-même et de mon bonheur. Si je suis incapable de remonter la pente depuis bientôt 4 mois, je ne peux que m'en prendre à moi même. Je ne suis plus une enfant, je suis une adulte. Et les adultes ça s'assume en temps normal, me dixit ma petite voix intérieure.
Je me suis donc raisonnée, me suis faite violence, afin de laisser passer cette tension, et je suis allée à mon stage pratique.
Ami(e)s jrmiste, quelle galère!!!
Si quelqu'un à la secret de l'indépendance affective, je suis preneuse
PS: En fait, j'ai découvert après la rupture qu'il avait quelqu'un. D'où sa détermination à me quitter. Quand je pense au désarroi dans lequel il m'a plongé ! Au fil de mes messages, j'aurai du m'en douter!
Comme la plupart d'entre nous, j'ai échoué ici après une rupture violente que je n'ai pas vu venir. La chute a été à la hauteur de mes désillusions.
Pour récapituler:
-perte de poids fulgurante depuis 3 mois. Déjà que je ne suis pas bien charnue, je ne vous raconte pas à quoi je ressemble (je dois être passée au 34 du haut de mes 1.73 et de mes 31 ans).
-Sommeil entrecoupé par des mini réveils au cours desquels j'ai mal aux mâchoires parce que je dors les dents serrés.Pression au niveau coeur, juste le sentiment qu'on le presse au quotidien.
-Mes crises de larmes commencent à se faire rare et sont de moins en moins présentes.
Les raisons pour lesquelles il m'a larguée :
Etant en plein projet bébé (nous avions commencé une procréation médicalement assistée et nous parlions mariage pour l'été prochain), après plus de trois ans en de relation, il me reproche ma nature conflictuelle suite à une dispute houleuse au cours de laquelle je lui ai reproché de me faire des petits mensonges qui ne visaient qu'à alimenter mes inquiétudes.
Nous avons tous les deux haussés le ton, il est sorti et lorsqu'il est rentré, ça été : toi et moi c'est terminé, je te quitte, tu dois libérer mon appart dans la semaine et je vais rompre notre pacs. Je ne veux plus t'entendre, ni te voir, ni te parler, et je te hais car tu m'as détruit; j'aurai dû te quitter depuis le début de la relation et tu le sais. N'essaie plus de me joindre ni de me contacter, et si il y'a urgence, cela se fera par sms ou par personne interposée.
Bref, nous n'avons jamais eu de discussion au sujet de cette séparation, d'autant plus qu'il me voue une haine et m'en veut des disputes que nous avons souvent eu au sein du couple!
J'ai eu droit à tous les qualificatifs les plus péjoratifs qui soient et au mépris qu'affiche un largueur lorsqu'il ne souhaite pas revenir sur sa décision.
Aujourd'hui: je reconnais mes tords. Je n'ai pas toujours été une nana facile. Nous nous prenions souvent la tête pour des broutilles. Mais il m'avait semblé que nous nous étions mis d'accord pour éviter de nourrir nos monstres intérieurs afin que ces derniers ne nous dévorent pas.
J'ai toujours tenté de dialoguer, afin de lui faire évacuer ce qui n'allait pas. J'ai souvent été à son écoute afin de tenter d'ajuster mon comportement au sien et de nous donner une chance. Je n'ai jamais cessé d'avoir une admiration pour lui et de le lui dire.
Alors, grande fut ma surprise lorsqu'il m'a reproché toutes ces petites choses accumulées dont je n'avais pas nécessairement conscience, ces choses qui le dérangeaient fortement.
Je suis tombée de haut, de très haut!
Ma souffrance est indescriptible. Je suis entrée dans un puits sans fin et sans fond.
Aujourd'hui, j'ai juste envie de me relever, d'aller de l'avant et de m'en sortir. Je pense qu'écrire sur ce forum afin d'évacuer ma peine me permettra petit à petit d'emprunter le chemin de la guérison.
Je vais tenir ce post pour y mentionner mes états d'âme. Mes peines, mes doutes, mes espoirs, et peut être aussi mes joies, lorsque j'aurai retrouvé enfin le sourire.
Ce matin, une fois de plus, le réveil fut douloureux. Mes premières pensées ont été pour lui. Je me suis réveillée en me disant qu'il serait bien que je lui envoie un mail pour lui expliquer un tout plein de truc ; mais expliquer quoi au juste ? que ne sait-il pas déjà? Il a bien conscience que je morfle en ce moment, à essayer de rebâtir sur des ruines de cendres, les yeux en larmes de sang, même si je me fais rare. Que vais-je lui expliquer de plus, si ce n'est l'agacer d'avantage que je ne l'agace déjà alors qu'il en congés et qu'il doit sans doute en profiter
Je ferai mieux de ne pas essayer de venir assombrir ces vacances, que je me ramasse ma peine et que j'aille roder ailleurs. Après tout, je suis responsable de moi-même et de mon bonheur. Si je suis incapable de remonter la pente depuis bientôt 4 mois, je ne peux que m'en prendre à moi même. Je ne suis plus une enfant, je suis une adulte. Et les adultes ça s'assume en temps normal, me dixit ma petite voix intérieure.
Je me suis donc raisonnée, me suis faite violence, afin de laisser passer cette tension, et je suis allée à mon stage pratique.
Ami(e)s jrmiste, quelle galère!!!
Si quelqu'un à la secret de l'indépendance affective, je suis preneuse
PS: En fait, j'ai découvert après la rupture qu'il avait quelqu'un. D'où sa détermination à me quitter. Quand je pense au désarroi dans lequel il m'a plongé ! Au fil de mes messages, j'aurai du m'en douter!
Modifié en dernier par feline13 le 08 janv. 2015, 18:21, modifié 6 fois.