Pas de changements notables. Juste une confirmation des faits.
Invité à une soirée privée, 500 personnes quand même, où mon ex était aussi conviée, je prends mon courage à deux mains, et j'accepte.
J'avais décliné cette invitation au printemps (cette petite fête privée à lieu deux fois par an), pour ne pas croiser Mme au bras de son next.
Me voilà, beau comme un prince au milieu de la foule. Charmant et charmé par tout un tas de gens sympa, venus là pour s'amuser. Je retrouve quelques amis de longue date, salue quelques amies venues prendre de mes nouvelles.... Tout va bien.
Puis, alors que nous étions en groupe, noyés au milieu de tout le monde, mon ex apparait. Seule, ou plutôt accompagnée d'une autre amie commune, récemment séparée. Je salue notre copine d'infortune, et ignore royalement ma femme. Puis la foule nous entraîne de groupe en groupe, de couple de couple. L'alcool, la musique, l'ambiance, les filles.... mes conversations vont d'une personne à l'autre, les corps se rapprochent pour mieux s'entendre, mieux se comprendre....
C'est là l'ambiance normale de ce genre de manifestation. Bien sur, je surveille mon ex du coin de l’œil, et je la vois bien m'espionner, intriguée par tous ces contacts avec d'autres qu'elle. Son manège n'échappe pas non plus à mes interlocutrices. Je m'échappe de cette soirée sans lui adresser la parole, alors qu'elle est restée en grande conversation avec mes amis (qui sont aussi les siens, évidemment).
Quelques jours passent, et une fin de dimanche après midi, alors que j'arrive à la maison..... qui ai-je la surprise de voir ?
Mon ex ! Gagné.
Prise de contact froide, de ma part, attentiste de la sienne.
Et le discours reprend.....
"Et si....." "Et pourquoi tu ne m'as pas fait voir que tu m'aimais...."
Puis elle enchaîne : "- Le quotidien d'avec les enfants me manque.
- Quelle solution as-tu ?
- Je viens habiter à la maison une semaine sur deux ?!
- ........, Petit instant de stupeur de ma part,
- Pardon ?
- Je viens ici, à la maison une semaine non l'autre... ? Je ne peux pas voir les enfants comme j'aimerais, ils me manquent. En venant ici, cela ferait économiser un loyer car sinon je vais devoir prendre un appartement plus grand pour les recevoir.
- Non, hors de question."
Que vouliez vous que je réponde ?
- Et moi, quand tu seras ici, où je vais ? Habiter avec ton chéri ? Sous les ponts ? Car il n'est pas prévu que je reste, si ?
Et lui, ce pauvre petit next, que va-t-il devenir une semaine sur deux ? A moins qu'il n'est lui aussi une famille à 1/2 temps ?
C'est du grand n'importe quoi !
Et les enfants, sont ils au courant de ce plan grandiose ?
J'ai encore plein de réflexions de ce genre, que je garderai pour moi. Car elle n'a pas eu le début du 1/4 de la moitié d'une queue de cerise de réponse.
Qu'en penser ?
- Ses regrets sont véritablement sincères, et c'est une façon, bien maladroite, de remettre le pied à la maison ?
- Une semaine avec son next, une semaine avec les enfants : ses besoins sont satisfaits. Nul besoin ni de moi ni de plus de temps avec les uns ou avec l'autre ? Elle ne prend que le bon de chaque situation ?
- Elle est en plein délire narcissique, manipulateur ?
-
Peu fair play, avant qu'elle ne parte, je lui ai demandé pourquoi son next n'était pas à son bras pour cette petite fête ? Je comprenais qu'elle ne devait pas en être si fière que ça. Surtout qu'à beaucoup de point de vue, il ne m'arrivait pas à la cheville. Que je regrettais, pour lui, qu'elle l'ai délaissé, pauvre amoureux fou d'elle. Il avait du vivre une mauvaise soirée. Mais que cela valait mieux que le regard sans complaisance de nos amis.
Je suis un enfoiré.
Je sais