Dirac a écrit :Salut,
J'ai 10 ans de moins que toi mais je me reconnais complètement dans tes posts. Je vais te partager ma manière de voir les choses...
Moi non plus j'ai aucune confiance en moi. Pourtant, "je suis parfait, j'ai pas de défaut". Je fais du sport à bon niveau, des grandes études, on me dit beau gosse, mais j'ai l'impression d'être une sous-merde, de ne servir à rien. Je vis totalement dans le regard des autres, dans l'angoisse d'être jugé. Comme tu dis, 1 personne sur 100 qui me juge et c'est le désastre. Aucun amour propre.
Et moi de mon côté je pense avoir développé une dépendance affective. Je croyais que trouver quelqu'un me redonnerait confiance en moi, mais non. La présence de cette fille, j'en ai fait comme une dépendance, et une angoisse de la perdre. Je lui ai transmis mon anxiété, mon fatalisme, jusqu'à ce qu'elle me largue. Honnêtement j'en arrive à me demander si c'était de l'amour, ou de la pure dépendance affective. Et maintenant j'angoisse sans elle, je me dis que j'arriverai jamais à rester avec quelqu'un toute ma vie, que c'est trop tard, etc.
Comme tu l'as dit, on est comme on est. Mais pour moi le problème vient avant tout de nous. Tant qu'on ne s'accepte pas comme on est, tant qu'on n'ait pas un minimum d'amour propre et qu'on se sent bien seul, dans nos baskets, on ne peut pas construire quelque chose. Alors oui c'est pas facile. J'ai aucune idée de comment faire pour gagner en confiance. Peut-être en se mettant des races et à "foncer dans le tas". J'ai l'impression que c'est la seule solution...
Désolé de te répondre si tard DIRAC,
Je pense que tu viens de très bien résumer les choses. Je pense que tu vois clair. Après, le comment s'en sortir, c'est une autre question.
Des fois j'en viens à penser qu'en étant enfant, mes parents ne m'ont pas assez poussé à faire des choses, à me construire, à me dire que j'étais capable (on m'a inscrit dans presque aucune activité extra-scolaire). Au lieu de ça, mes souvenir me font plus penser à des genre de menaces/chantage genre :"Si tu ne réussi pas tes études, tu seras rien dans ta vie". Toujours dans le négatif donc. Je n'ai pas eu de "valorisation" mais plutôt de la motivation par le stress. "Si tu fais mal ... tu vas mal (finir)".
Mais je pourrais aussi rappeler ici que ce que je dis là est une très bonne excuse pour rejeter sur l'autre le problème. Or, je suis aujourd'hui seul responsable de ma vie et c'est à moi de vouloir ce que je veux en faire. Donc mon excuse est mauvaise.
Ensuite, pour être honnête, je ne peux pas dire que mon enfance ait été difficile, j'ai eu des parents aimant qui ont fait ce qu'ils ont pu.
Encore merci pour ta réflexion constructive Dirac.
Ce serait bien que des personnes ici nous offrent des idées.