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#713724
Bonjour à tous.

Je tiens à écrire mon histoire ici, pas seulement parce que j'ai besoin de conseils, mais aussi parce que j'ai besoin que les gens à qui je m'adresse comprennent mon parcours. Je me suis trop souvent fait jugée sur Internet à cause de mon âge, les gens décident que puisque je suis jeune, je ne suis pas crédible et ne dois pas être prise au sérieux. Je vis avec mon ''copain'' (non, je ne dirai pas qu'il est mon ex encore, pas envie) un parcours assez spécial, c'est quelqu'un de très important dans ma vie et pas uniquement parce que je l'aime et qu'il est mon premier amour. Il est beaucoup plus que ça.

Je suis une jeune fille de 18 ans, mon copain en a 19.
Nous n'avons pas eu la vie facile tous les jours ni l'un ni l'autre, et c'est parce qu'on s'aime et qu'on se soutient que pendant presque 5 ans, on a tout traversé main dans la main et sortis avec le sourire. Officiellement, notre histoire a débuté le 10 octobre 2008. Mais en fait, nous nous sommes toujours connus, on vivait dans le même village, dans le même rang, on jouait ensemble en maternelle, on a grandi ensemble, on est devenus des amis très proches avec le temps. C'est vraiment mon meilleur ami, la personne en qui j'ai toute la confiance du monde. Je dirais que ce qui nous a beaucoup différencié dès le début, c'était notre caractère et notre manière d'affronter la vie. Lui ça a toujours été un garçon très intègre, très attentionné, il a le cœur à la bonne place, c'est vraiment quelqu'un de bien et de courageux pour les gens qu'il aime. Et pour ma part, disons que je suis le genre de fille que tout le monde déteste. Depuis la fin de mon enfance jusqu'à maintenant, j'ai vécu des problèmes de santé, de l'intimidation et du harcèlement, des problèmes scolaires, des conneries avec la cigarette, l'alcool, et à l'occasion la drogue, j'ai des problèmes familiaux, j'ai des tendances dépressives. Vous pouvez imaginer la sorte de relation que j'ai avec ceux qui m'entourent.

Lorsqu'il m'a avoué qu'il était amoureux de moi, j'avais 13 ans et lui 14, j'étais internée dans un centre jeunesse comme ''jeune dépressive'' qui se faisait suivre après une tentative de suicide et une longue hospitalisation. Il était le seul vrai ami que j'avais à cette époque ... Et j'peux littéralement dire qu'il m'a sauvée, parce que par la suite, il m'a redonné beaucoup de force, de volonté et de courage pour affronter ma dépression et tous mes problèmes autour. À seulement 14 ans, c'était déjà quelqu'un de passionné, et de très amoureux, il ne me permettait pas de sombrer, il était là à chaque crise, à chaque moment de faiblesse. Notre début de parcours était déjà ''accidenté'' si je peux dire ça comme ça. On a affronté les mauvaises langues à l'école qui nous jugeaient et qui disaient de moi que j'étais pas assez bien pour mon copain. On a affronté ma famille, chrétienne protestante, qui était absolument contre le fait que j'aie un copain à cet âge. Elle n'avait pas totalement tort, mais je crois que c'était pour le mieux.

Bref ... On était extrêmement jeunes, amoureux, stupides, et moi j'étais une espèce de gamine écervelée et déjà poussée dans une mauvaise pente, on a donc pas réfléchi lorsqu'on a eu notre première, à peu près une semaine avant mes 14 ans. Je suis tombée enceinte. À ma première fois. Dans des conditions sociales assez merdiques. Pour résumer cette partie de notre vie où il s'est passé tellement de choses que je juge mieux de raccourcir : J'étais en plein conflit familial au moment où j'ai appris ma grossesse, je vivais avec mes frères chez une tante, temporairement. Mon copain est la première personne, après ma tante et mon grand frère, à qui je l'ai annoncé. Contrairement à moi, il a réagi de manière quand même mature, c'est lui qui m'a encouragé à en parler avec lui à ses propres parents. Mes valeurs religieuses m'interdisant d'avorter, j'avais décidé de faire adopter mon bébé. On a donc affronté encore une fois tous les deux ce qui nous arrivait, même si lui et sa famille n'étaient pas d'accord pour faire adopter la ''crevette'' comme on l'appelait, mon copain disait qu'on avait pas à endurer les problèmes familiaux, sociaux, de santé, scolaires, et j'en passe, pour finalement abandonner le ''fruit de notre amour'' à d'autres gens. C'est donc lui au fil du temps, parce qu'il m'aimait, réussissait à me faire aimer notre bébé, à me donner de l'espoir que si on voulait, on pourrait s'en sortir et faire les sacrifices pour. Donc, après des semaines de discussion et de réflexion avec sa famille à lui, nous avons décidé de garder notre enfant. Ça n'a pas plu à mes parents, qui ont alors plus ou moins coupé les ponts avec moi en me laissant aller vivre chez les parents de mon copain. On a également appris que mon copain était gravement malade à ce moment. à la fin de ma grossesse, il était hospitalisé depuis de longues semaines, j'étais encore dans un état assez dépressif, je n'avais plus ma famille à mes côtés, et je ne me sentais pas prête à devenir mère, c'était horrible, et je ne pensais pas passer au travers.

Mon fils est né le 12 septembre 2009. J'ai vécu un accouchement ''sans problèmes'' mais que j'ai vécu comme un vrai cauchemar. Par contre, quand j'ai vu mon bébé pour la première fois, ça a été magique, je pensais pas que c'était humainement possible de ressentir un feeling d'amour absolu en une seule seconde, mais c'est ça que j'ai vécu. J'avais aucune confiance en moi, et j'ai trouvé mon fils tellement beau, tellement parfait, que j'voyais ça comme un miracle. Pis pendant environ 2 semaines, j'ai appris à être maman, jusqu'à ce que mon copain puisse sortir de l'hôpital et qu'on puisse être des parents. On était des enfants. On avait 14 et 15 ans, pas des têtes d'adulte, mais on s'est donné un gros coup de pied au derrière, et on a commencé notre vie de famille de notre mieux, en faisant le plus gros par nous-mêmes, sans l'aide de ses parents en général.

Dans les années qui ont suivi ... On a vécu des hauts et des bas. On est très différents dans notre façon de penser, de vivre et d'agir ... Mais on s'aimait et ça triomphait tout le temps sur tout. On a vécu un deuil familial horrible pendant l'été 2010, que j'ai extrêmement eu du mal à vivre et qui m'a donné l'impression que notre couple ne passerait pas au travers parfois ... Mais mon copain, même s'il a beaucoup de mal à manifester ses sentiments quand il a de la peine, m'a prouvé que plus le temps passait, plus on se renforçait ensemble, plus il m'aimait, plus il voulait qu'on reste une famille unie, tous les trois. Il m'a demandée en fiançailles le 17 décembre 2010, j'étais à un mois de mes 16 ans. On était hyper jeunes, mais c'était symbolique et important pour nous. Une promesse de notre avenir à trois.

En été 2011, ma pilule n'a pas fonctionnée, et je suis tombée enceinte de mon deuxième fils. À ce moment là, comme on vivait encore chez ses parents, et qu'il venait d'obtenir son diplôme (donc travaillait à temps plein) et que moi j'étais en dernière année avant d'avoir le mien, on a décidé de rester encore chez eux, mais en leur payant une pension, ils nous louaient un étage de la maison. Si on a vécu cette grossesse bien mieux que la première dans ses conditions, mais aussi parce qu'on a été ensemble tout le long, y'a eu des moments où mon copain était distant. Et moi aussi. Parce que la vie commençait à être compliquée, et parfois à peser encore plus lourd que d'habitude sur nos épaules. Mon bébé est né le 26 avril 2012. On a appris qu'il était malade à sa naissance. Une autre chose à gérer dans la vie quotidienne mais aussi émotionnellement, je devais jongler entre mes enfants, dont un nouveau-né malade, notre coin de la maison, et la préparation de mon diplôme, pendant que mon copain travaillait comme un acharné pour qu'on puisse se prendre un appartement le plus rapidement possible. J'ai eu mon diplôme, on a déménagé dans notre appartement à 1h15 environ de notre village natal, j'ai commencé à travailler à temps plein été 2012 pendant que lui, il commençait une formation.

Notre fils a été réopéré et hospitalisé pendant pratiquement tout le mois d'octobre. Il a guéri, et c'est maintenant un beau bébé très en santé et avec qui on est tous les deux en amour. On a deux fils magnifiques. Et s'il y a bien une chose que je sais encore maintenant, c'est à quel point nous aimons nos enfants, peu importe dans quel état est notre relation amoureuse.

Bref, jusqu'à Noël dernier, on s'en sortait très bien. Mais ça a commencé à moins bien aller entre nous à cette période ... On était quand même assez bien dans le général, mais au lit, là ça coinçait. Du jour au lendemain, mon copain m'a annoncé qu'il en avait marre de la routine ... Que je ne le satisfaisais plus autant avec le temps vu qu'on innovait rien. Mais je suis la fille la plus coincée du monde au lit. Et ce n'est pas une question de confiance en lui, c'est une question de confiance en moi, et de blocages psychologiques que j'n'ai jamais combattu. Maintenant ils sont trop profondément ancrés en moi. Jusqu'au début du mois de juin, il a continué à être très compréhensif, très patient à ce niveau. Mais on a pas su faire évoluer quoi que ce soit. Il a commencé à plus sortir aussi, avec les amis qu'il s'était fait dans sa formation. Je n'ai rien contre ça, mais ça nous a un peu éloignés. Durant l'année 2013, on a pas beaucoup vécu comme un couple. On a vécu comme deux adolescents qui doivent gérer école-travail-bébé-maison. J'ai pas trop compris pourquoi on devenait de moins en moins sur la même longueur d'ondes. Il n'était pas absent en tant que père, mais j'avais l'impression qu'il déconnait et s'amusait alors que j'étais coincée à la maison ou au travail, à m'occuper de mes enfants sans avoir aucune vie sociale. J'ai pas vraiment d'amis dans la ville où nous sommes, même si ça fait un an qu'on y vit. J'crois qu'au final je l'ai vraiment empêché de vivre pour rien. On était tous les deux à bout et je jetais ça sur sa faute. Puis, j'ai recommencé en juin à avoir d'immenses problèmes avec ma famille. J'ai des problèmes d'horaire de travail, on est très serrés niveau finances ... Pour dire que je ne mange plus beaucoup pour ne pas ôter le pain de la bouche de mes fils. Je ne suis pas buvable. J'en ai toujours eu conscience, mais là, c'est vraiment exacerbé, et je ne le contrôle pas. J'ai des idées noires, je suis stressée et je craque pour des riens.

Et je crois que le tout a signé le ras-le-bol de mon homme ...
Quand il m'a annoncé du tac au tac, alors que je ne m'y attendais pas il y a un peu plus de 2 semaines, qu'il ne savait plus s'il m'aimait autant, qu'il était frustré de sa vie avec moi, et qu'il voulait rompre ... J'me suis dit sur le coup qu'il était complètement à côté de la plaque, qu'on ne se barre pas quand on a deux enfants en bas âge à s'occuper. Et il a pris la voiture pour descendre chez ses parents. Il a fermé son téléphone pour que je ne puisse pas le rejoindre, il n'a pas dit à ses parents où il allait. J'pense qu'il a juste profité pendant quelques jours de son été comme un ado sans responsabilité ...
Au début, je me disais que c'était sous le coup de la colère, de la pression, qu'il ne pensait pas ce qu'il disait. Mais il appelait tous les soirs juste pour prendre des nouvelles de ses fils, et tout ce qu'il me disait, c'est qu'il réfléchissait à comment qu'on s'arrangerait chacun de notre côté pour quand même élever nos fils ensemble. Et ça m'a vraiment pété en pleine face. J'avais du mal à y croire, j'espérais que c'était des paroles en l'air, il est tellement impulsif et orgueilleux que ça aurait pu être ça.

Et à force je m'inquiétais, comment on va faire si on est plus ensemble, financièrement, on a besoin l'un de l'autre pour joindre les deux bouts. L'un sans l'autre, tous nos projets d'avenir des prochaines années sont compromis. Ce sera impossible pour moi de recommencer des études un jour. Et puis, je ne suis pas capable d'imaginer ma vie sans lui. Il m'apportait de la confiance en moi, de la confiance en la vie. C'est tellement un gars aimant, attentionné, celui à qui je me confie, celui qui me remonte le moral même quand je suis au plus bas. J'peux juste pas envisager qu'il me quitte. Et moi, sans ma famille à qui parler, en osant pas me confier à la sienne par respect pour lui, et sans aucun ami pour m'endurer, je trouve ça vraiment dure de tenir le coup. J'passe le plus clair de mon temps avec mes fils, et quand je sais pas dormir la nuit, eh bien j'suis pas capable de m'empêcher de pleurer, parce que j'ai peur, et maintenant aussi, parce que j'ai mal. Parce que j'en suis venue à la conclusion que nous avions besoin d'un ''break'' pour se remettre les idées en place. Et c'est ce que je lui ai proposé. Mais il ne l'a pas très bien pris, allez savoir pourquoi je ne comprends plus rien à ses pensées, à ses mots et à ses gestes. On s'est engueulés au téléphone, il m'a dit que si je voulais un break, ben que lui il en profiterait pour vivre d'autres expériences, qu'il irait voir ailleurs. Et moi, en envisageant pas qu'il était sérieux, j'lui ai dit que j'en avais rien à faire. J'lui ai ouvert grand la porte, et je m'en veux à mort. Parce qu'il l'a fait. Il est venu à l'appartement mercredi pour chercher des affaires, et il a OSÉ emmener la guidoune qu'il s'était trouvé avec lui. Ça m'a dégoûtée. Il était dans les 6h du matin, j'étais levée avec mon bébé de 14 mois, et quand il est entré, j'ai été incapable de réagir tellement j'ai été choquée. Il s'est juste excusé ''parce qu'il croyait qu'on dormirait encore'' ... Et il a fait ce qu'il avait à faire comme si de rien n'était. J'ai mis la fille dehors, et j'suis allée me réfugier dans la chambre de mes fils avec eux, pour ne pas avoir à lui parler parce que je savais que j'allais me mettre à hurler, et j'ai attendu qu'il parte.

Et maintenant pendant qu'il fourre avec une autre fille qui doit être 50x plus belle que moi, j'suis pognée à mon appartement avec mes fils, toute seule, j'ai pas le droit de craquer devant eux, je ne sais pas ce que mon copain fait, je ne sais pas où il est, et en fait je m'en fous. Je veux juste qu'il me revienne après coup.

Je croyais avant que si ça devait m'arriver, je serais en colère, insultée, je ne voudrais plus le voir. Mais en réalité, je ne supporte pas cette idée. Ce n'est pas à lui que j'en veux, c'est à moi. Je me rends malade, j'ai la haine envers moi-même, et j'ai peur. J'ai tellement peur que ça me rend dingue. Pour moi, il peut faire ce qu'il veut, dire ce qu'il veut, essayer ce qu'il veut ... Tant que lorsque ça soit fait il me revienne. J'veux faire les efforts qu'il me demandera. Parce que je sais très bien qu'il peut facilement trouver mieux ailleurs, des filles plus belles, plus ouvertes, avec qui il aura plus de plaisir en vie de couple, qui le comblera mieux au lit, et ça amplifie ce que je ressens. Il n'a aucune raison de revenir pour moi ... Et ça me donne envie de crever.

Je sais qu'il sera là en tant que père, j'doute pas de ça. Mais moi, je vais perdre l'homme que j'aime, et de la manière dont c'est parti, je vais aussi perdre mon meilleur ami. Et je supporte plus cette situation, j'passerai pas au travers.

Voilà. Je ne sais pas quoi dire d'autre, j'radote ...

Merci et surtout bravo à ceux qui auront le courage de lire tout ça ...
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#713725
Hello,

Ton histoire est extrêmement émouvante et inhabituelle.

Félicitations pour la force et la volonté que tu as eue pour garder tes enfants et mener ta barque, bravo, c'est pas souvent qu'on trouve des gens de ton âge qui soient aussi mûrs et surtout qui écrivent si bien et sans fautes :)

Tu as assumé tous tes choix, c'est rare, même pour les adultes...

Si tu étais ma fille, je serais fière de toi et de ta volonté de prendre tes responsabilités.

Peut-être que ton copain est juste moins mûr que toi...

Tu parles de lui comme si il avait tout sacrifié pour toi alors que tu es une fille insupportable... mais... réfléchis... il ne serait pas resté avec toi toutes ces années si il n'y avait pas trouvé son compte.

Tu l'idéalises, mais il ne faut pas car lui aussi il fait des erreurs !! (par exemple, ramener sa next dans le foyer familial, c'est pas du tout mature ni respectueux !!)

Si tu as des tendances dépressives tu dois chercher de l'aide auprès d'un coach ou d'un psy. Est-ce qu'il y a un planning familial près de chez toi?
Si tu as une dépression peut-être qu'il faut consulter un médecin pour voir si tu as besoin d'un médoc ou d'un truc quelconque.

Vas y mollo, essaye de pas stresser, occupe-toi de toi et tes enfants en priorité. Tu es une fille forte, tu vas t'en sortir, t'as passé pire que ça !

18 ans... tu as encore tellement de choses à vivre !
#713833
Coucou Aliénor,

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire et de répondre en plus, j'ai pris conscience de l'ampleur du message juste après l'avoir posté ...

Merci aussi de ce que tu penses de moi. Personnellement, je ne me trouve pas forte, bien au contraire, mon copain m'encourageait et me donnait de la force, maintenant, je m'accroche uniquement à mes fils et à faire en sorte qu'ils soient heureux et ne manquent de rien, parce que sinon je me serais écroulée depuis longtemps.

Par rapport à mon écriture, je n'ai pas tant de mérite ahah, c'est juste que les langues sont les seules matières scolaires où je performais un minimum. ' ^^

Mes parents ne sont pas fiers de moi, c'est le moins qu'on puisse dire. Ma mère en particulier, puisque pour elle, à force de mes conneries et du mode de vie que j'ai choisi, parce que je suis malade, je suis une ''salope d'emmerdeuse qui déprime son monde'' (c'est agréable à entendre de la bouche de notre maman que malgré tout on aime et pour qui on a beaucoup de respect ...). Donc ça aussi, ça me fait du bien à lire.

En c'qui concerne mon copain, je comprends pas ce qui déconne chez lui en ce moment. De nous deux, j'ai toujours trouvé que c'était lui le plus mature, il m'aidait à gérer tous mes problèmes en plus de me soutenir pleinement dans nos responsabilités. Après, c'est clair qu'il fait des erreurs, ce n'est pas la première fois, mais jamais il n'avait agi comme ça avant. Il n'a jamais regardé ailleurs, c'est lui qui a voulu qu'on soit une famille, qui visualisait le mieux nos projets d'avenir, lui qui faisait les premiers pas à chaque fois que ça n'allait pas entre nous, parce qu'il voulait vraiment. Et j'ai toujours eu l'impression que je lui rendais bien. J'sais pas si c'est de l'idéaliser, mais oui pour moi c'était l'homme de ma vie, y'a personne d'autre sur Terre qui me correspond et me comprend comme lui, on a une relation autant amoureuse qu'amicale, et ça fait 5 ans que c'est lui qui m'aide à avancer et à ne pas laisser tout tomber ...

Oui, ce n'est pas la première fois qu'on me dit de retourner chez mon psy, que si je suis dépressive ''encore'' ça dure longtemps, c'est long & difficile à traverser, que je ne dois pas laisser ça trainer jusqu'à temps que je ne sois plus capable de faire des trucs simples par moi-même. C'est une éventualité qui me dégoûte. Je ne sais pas si beaucoup de gens ici ont connu la dépression, mais je n'ai aucune motivation (sauf pour mes fils) à aller consulter. C'est des moments très pénibles et chiants. Et vraiment pas ce que j'ai envie d'entendre non plus !
Mais je le ferai, éventuellement, parce que je n'ai pas le choix.

J'peux pas ne pas stresser. J'vois que des milliers de problèmes dans l'avenir, un foutu avenir sans amour en plus, avec des projets professionnels foireux, j'ai peur de ne pas pouvoir donner autant que je voudrais à mes bébés, ça me fait capoter.

Mais oui ... J'vais quand même essayer de ne pas me noyer, ce n'est pas le temps.

J'ai l'impression que tout ce qui me reste à vivre dans ma vie, je l'ai déjà vécu pendant mon adolescence quoi. J'fais 70 ans dans mon corps de petite fille.

J'suis désolée de ce point de vue pessimiste, en me relisant je me décourage toute seule. Malgré tout j'essaie quand même de relativiser, en fait ça ne marche jamais beaucoup, mais j'essaie de le faire quand même, de voir les bonnes choses qui me restent encore ... ' ^^
#713881
Salut Die Närrin,

Ton histoire est vraiment bouleversante. Je pense que n'importe qui ici sera remué en la lisant.

A moi aussi de te féliciter, en premier lieu parce que j'aime lire les histoires longues, en second lieu parce qu'elle est bien écrite et structurée, et ce malgré ton jeune âge.

Bon alors, pour commencer, inutile de te dire que nous ne sommes pas psychologues ici, et pire que ça, nous sommes aussi blessés et en souffrance que toi. Or, il semble évident qu'il y a plusieurs blessures de part et d'autre à cicatriser.

Tu parles de tes convictions religieuses dans ton post initial, sache que question coincerie, je pourrais te donner des cours, étant d'origine musulmane et mon ex aussi (avec un père traditionaliste). J'avais décidé il y a quelques mois d'arrêter d'être sage (disons qu'en 10 ans de couple on avait expérimenté 3 positions - avec une libido apathique), et tenté de mettre un peu de piment dans nos étreintes. Ca commençait à fonctionner, le verrou intellectuel est vraiment si simple à faire sauter... Bref, il ne faut absolument pas rester sur le fait que les câlins intimes ne soit qu'un simple moment de se décharger de nos hormones, et accepter de les transformer en jeu.

Je trouve que ton ex a été d'un courage bien rare. Assumer la paternité sans défaillir à 15 ans, personnellement, je trouve ça extraordinaire. A mon avis, il est juste en train de vivre sa crise de la 40aine en avance (forcément, vu la situation). Un homme a besoin d'être séduit, aussi. Tu as le début de piste des choses qui le feront revenir. Il est confronté à 2 situations : l'une où il s’ennuie, et fait face à des responsabilité que peu de garçon de son âge doivent expérimenter (femme dépressive, enfants), l'autre où une pépé lui offre ses charmes sans prise de tête.

Il faut que tu commences donc par te guérir de ta tristesse. Je sais que ça semble creux, comme discours, mais actuellement, tu pourrais être Mila Kunis (j'ai failli écrire Claudia Schiffer mais je doute que tu saches qui c'est), tu ne serais pas séduisante. Evite de le contacter tant que tu es dans les tourments de ta peine, et une fois passé, essaye de devenir un soleil, radieux et lumineux.

Il aura forcément envie de te revoir, le but est que tu ne sois plus l'austère maman dépressive qu'il connaissait, mais une jolie fleur au parfum enivrant.

Courage en tout cas.
#713892
Alienor a écrit :
Die Närrin a écrit :Coucou Aliénor,

Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me lire et de répondre en plus, j'ai pris conscience de l'ampleur du message juste après l'avoir posté ...
Tu écris très bien ce n'est pas ennuyeux à lire.
Merci aussi de ce que tu penses de moi. Personnellement, je ne me trouve pas forte, bien au contraire, mon copain m'encourageait et me donnait de la force, maintenant, je m'accroche uniquement à mes fils et à faire en sorte qu'ils soient heureux et ne manquent de rien, parce que sinon je me serais écroulée depuis longtemps.
Si tu es très forte. J'ai beaucoup d'admiration pour le fait que tu as assumé tes enfants.
Tu fais des conneries de temps en temps mais qui n'en fait jamais? Ta personnalité, ce que tu es, ne se résume pas à tes conneries: tu es bien plus que ça.
Par rapport à mon écriture, je n'ai pas tant de mérite ahah, c'est juste que les langues sont les seules matières scolaires où je performais un minimum. ' ^^
Ah ben encore une fois c'est pas tout le monde de ton âge qui affiche cette culture littéraire :D
Mes parents ne sont pas fiers de moi, c'est le moins qu'on puisse dire. Ma mère en particulier, puisque pour elle, à force de mes conneries et du mode de vie que j'ai choisi, parce que je suis malade, je suis une ''salope d'emmerdeuse qui déprime son monde'' (c'est agréable à entendre de la bouche de notre maman que malgré tout on aime et pour qui on a beaucoup de respect ...). Donc ça aussi, ça me fait du bien à lire.


Tu es maman de deux enfants, donc tu sais qu'il est impossible qu'une mère arrête d'aimer ses enfants. Ta maman t'aime, évidemment ! Mais ça lui arrive visiblement de péter les plombs aussi de temps en temps... surtout si elle est du genre protestant puritain bien strict et que toi t'es du style bohème :D Ils ont parfois une façon un peu bizarre de montrer leur affection. Je connais ça...
... sur Terre qui me correspond et me comprend comme lui, on a une relation autant amoureuse qu'amicale, et ça fait 5 ans que c'est lui qui m'aide à avancer et à ne pas laisser tout tomber ...
Et pour lui c'est sans doute pareil, on arrête pas d'aimer en quelques jours quand on a partagé tellement déjà... Mais il faut de la patience, il est jeune, c'est un garçon. Peut-être qu'il a besoin de ça en ce moment. En tout cas j'imagine à quel point tu dois avoir l'impression que tout s'écroule...
Oui, ce n'est pas la première fois qu'on me dit de retourner chez mon psy, que si je suis dépressive ''encore'' ça dure longtemps, c'est long & difficile à traverser, que je ne dois pas laisser ça trainer jusqu'à temps que je ne sois plus capable de faire des trucs simples par moi-même.
C'est une priorité absolue pour toi-même et tes enfants. C'est la première chose à faire lundi matin, et si tu as besoin d'un traitement il faut le prendre. Tu dois te donner toutes les chances d'être forte pour tes enfants, et aussi pour montrer à ton Jules que tu te prends en main ça va le rassurer à ton sujet. Fais le donc aussi dans un esprit de reconquête...
J'peux pas ne pas stresser. J'vois que des milliers de problèmes dans l'avenir, un foutu avenir sans amour en plus, avec des projets professionnels foireux, j'ai peur de ne pas pouvoir donner autant que je voudrais à mes bébés, ça me fait capoter.
Tu es intelligente tu dois avoir confiance en toi. Ne te projette pas dans des futurs cauchemardesques, pour l'instant ces problèmes ne se posent pas. Vis un jour à la fois. Essaye de voir du monde...
J'ai l'impression que tout ce qui me reste à vivre dans ma vie, je l'ai déjà vécu pendant mon adolescence quoi. J'fais 70 ans dans mon corps de petite fille.
Ah ben oui t'as déjà passé par pas mal de choses, mais à 18 ans tout est possible mamzelle et la vie est pleine de cycles... Tu as des impressions négatives parce que tu es déprimée. La réalité objective c'est que: tu as encore des tas de choses à vivre, t'as peut-être pas eu d'adolescence... mais t'as pas encore vécu toute ta vie d'adulte loin de là... il peut s'en passer des bonnes surprises dans les prochains mois ou années... :)
J'suis désolée de ce point de vue pessimiste,
Ben tu sais on l'est un peu tous, pessimistes ici. On s'est tous sentis trahis. Donc on peut tous comprendre :D
#714028
Derrière notre écran on glisse parfois sur des histoires insipides, ou à des années lumière de nos parcours, et puis soudain! Rencontre avec une personne remarquable...
Tu fais bien de trouver ici et là un peu de soutien... Tu en auras sur JRME,
tu en auras surtout autour de toi, quand tu commenceras à regarder l'extérieur
avec plus d'appétit qu'aujourd'hui...

Je ne sais pas si c'est nécessaire de te dire ça, mais n'accepte pas l'inacceptable avec ton ami,
tu as commencé à refuser l'ignominie, ne fais pas tomber tes derniers remparts...
Il doit te mériter aussi...
Cette épreuve te montre à quel point tu ne dois pas t'en remettre à une personne,
Ton ami, ton âme soeur, le père de tes enfants, ton amant...
Ca fait beaucoup pour une seule et jeune personne...
Si vous ne vous entendiez pas sexuellement, ta part vaut la sienne... Ne l'oublie pas.
Ton meilleur soutien, c'est ta propre personne, je te débite cette évidence rabâchée, mais à te lire, aucun doute possible, tu as toutes ces ressources en toi, il faut juste que tu le saches.
#765195
Bonjour tout le monde. Finalement, j'ai décidé après m'être inscrite que je n'avais aucune envie de me battre. Je pense que s'il n'était plus heureux avec moi, il ne le sera plus jamais. Je n'ai ni essayé de le retenir, ni essayé de le faire revenir. Je vais me mettre au placard ahah.

Tant mieux pour lui qui a trouvé mieux, tant pis pour moi qui va continuer seule. C'est la vie j'imagine.

Merci de vos messages, même si je n'avais pas répondu, je les ai lus, et j'ai beaucoup apprécié que vous preniez de votre temps pour me répondre et me soutenir !

Bonne continuation à vous tous, et bon courage.
#765258
J'ai lu ton histoire et si tu n'avais pas écrit ton âge je ne l'aurais jamais deviné! Tu es d'une grande maturité, et malgré ce que tu penses d'une grande force.
Vraiment, essaie de reprendre tes études dès que tu le pourras car à mon avis tu es douée....

Bon courage à toi et bonne route
#765798
C'est gentil Emanuelle. =)

J'ai l'impression en ce moment d'au contraire être très immature et faible, un peu trop dans ma petite bulle. J'essaie de me faire des projets et de faire une croix sur l'amour, mais ce n'est pas tellement facile à accepter, et avancer seule quand j'avais l'habitude d'avancer ''à deux'' ... C'est moins motivant, plus difficile !

Merci beaucoup. =)
#766743
Salut !

Oui je confirme t'es vraiment incroyable comme nana. Tu as une force en toi qui dépasse de loin toutes les personnes de ce forum, moi le premier ! C'est sur que ta situation est complexe, mais garde confiance en toi et met tout en œuvre pour améliorer ton quotidien sans trop te projeter pour l'instant.

Courage a toi !
#767198
C'est vraiment gentil de me dire ça. :)
Mais vous vous trompez tous sérieusement.
Je n'ai jamais eu une grande confiance en moi, c'est mon ex qui réussissait à me faire sentir plus forte et à m'aimer un peu. Maintenant non seulement il n'est plus là, mais lorsque je le vois, ce qui est totalement inévitable, il s'amuse à me faire sentir comme une merde. Et il me fait me sentir coupable de tout ce qui s'est passé, c'est moi la cause de notre rupture, c'est à cause de moi qu'il s'est lassé, c'est à cause de moi qu'il avait des problèmes, et il est très convainquant. Et je sais pas comment il fait, mais il réussit toujours à foutre des propos sur sa ''nouvelle vie'' quand on parle de choses absolument pas personnelles pourtant.
Il est ô combien heureux de pouvoir sortir les soirs et les week-ends avec des amis au lieu que je le force à rester passer du temps avec moi à la maison, il a tellement plus de temps à consacrer à ses études maintenant qu'il n'a plus à s'occuper des enfants pendant que je fais autre chose, il a une nouvelle copine qui est vraiment plus jolie que moi et qui baise bien mieux, qui fait plus d'expérience, qui est moins chiante, qui a plus de temps pour déconner avec lui, qui est moins timide, moins coincée, qui lui correspond bien mieux quoi. Donc en gros la première guidoune de son école qu'il a trouvé pour baiser alors qu'on avait même pas encore rompu lui rend la vie bien plus merveilleuse depuis 2 mois que moi en 5 ans ...
C'est bien de savoir que la première fille qui passe devant lui est forcément meilleure que moi dans tous les domaines de la vie. J'espère qu'elle l'aime aussi fort, qu'elle l'écoute et l'encourage tout autant, qu'elle passe autant de temps à essayer de lui rendre la vie plus facile quand il revient de l'école et qu'il lui fait assez confiance pour lui parler quand ça va pas.
Il me fait presque sentir comme une grosse égoïste de ne pas être heureuse que lui soit FINALEMENT heureux et qu'il ait trouvé mieux.
En plus de m'avoir créer plein de problèmes, de m'avoir à moitié ruiné mes rêves d'avenir, de me laisser gérer toute seule son absence devant nos fils et de me faire sentir comme de la vieille bouffe pourrie, il me fait sentir en parfaite accord avec tout ça. Ma logique voudrait que personne ne mérite de se faire traiter ainsi. Puis j'me suis que pourtant, contrairement à moi, il a toujours été un mec bien, que c'est lui qui m'a récupérée, et que s'il me descend plus bas que terre, je devrais pas me demander pourquoi. BREF.
Au moins j'ai mes fils. J'imagine que je devrais ne pas me plaindre vue que j'ai le meilleur dans ma vie.

Merci d'avoir pris le temps de m'écrire.
#767318
Tu as une façon de t'exprimer et de raconter ton histoire qui me scotch ! J'ai du mal a croire que tu sois si jeune !

C'est compliqué ton histoire, mais je pense que ton ex a du inconsciemment accumuler les frustrations et aujourd'hui tout ressort. Alors il t'a aimé, aidé, soutenu, porté etc ... Mais sa soif de liberté est beaucoup trop forte aujourd'hui. Tu représentes tout ce qu'il ne peut plus supporter, mais ne te dit pas que ça vient de toi et de ton attitude. Vous êtes beaucoup trop jeune pour avoir une vie aussi compliquée et remplie de contraintes.

Il faut arrêter de croire qu'il est le seul a avoir fait avancer votre couple. Tu as des défauts comme tout le monde mais également d'énormes qualités, j'en suis certain. Essaye d'améliorer chez toi ce qui ne va pas et continue d'avancer, la vie réserve d'énormes surprises.

C'est con a dire mais ça me parait inévitable comme conclusion. Y en a qui flippe d'avoir des enfants a 30 ans alors a 15 ans !! Et 2 en plus !! Même moi ça m'aurait fait flipper ! Et c'est la qu'est toute ta force ! Tu assumes totalement et tu en parles avec une telle maturité, c'est impressionnant.

Ne laisse jamais personne éteindre cette lumière dans tes yeux et te faire perdre ton sourire. Fais tes choix, vis avec tes erreurs, fais face a tes peurs, laisse le passé derrière, avance sans te retourner et dis toi que le meilleur est à venir ... Et si tu penses avoir perdu un petit bout de bonheur, ne t'en fais pas ! Quelqu'un t'en donnera le double !

Surtout arrête de te rabaisser, franchement c'est pas la bonne méthode.

Pour être magnifique, il suffit d'être soi-même. Tu n'as pas besoin d'être accepté par les autres, tu as seulement besoin de t'accepter telle que tu es.

Je suis de tout cœur avec toi. Ne perd surtout pas courage, car la roue tourne toujours. Tu es tellement jeune, le meilleur est a venir !
#767363
Ma manière de m'exprimer, elle relève seulement d'une facilité en français en réalité. ' ^^

Je suis d'accord que nous sommes jeunes pour tout ça, que ça peut être difficile à supporter pour lui et qu'il ait accumulé des frustrations ... Mais il n'est pas le seul ! Ni le pire des deux. Ces dernières années, on a fait tous les deux beaucoup de sacrifices, mais c'est moi qui ai renoncé à aller à l'école pour faire mes cours à la maison et m'occuper de notre bébé. C'est moi qui peux compter le nombre de sorties que j'ai pu faire ces 4 dernières années sur mes doigts. Lui il a gardé une vie sociale, il a pu faire la formation qu'il voulait pour un métier qui lui plaira, je ne l'empêchais pas de sortir parce que je savais qu'il en avait besoin, je ne lui demandais pas la lune. De m'aimer et d'aimer ses enfants, c'est tout. Je sais qu'il en faisait beaucoup plus que ça, qu'on les élevait à deux, qu'il devait quand même travailler, qu'on devait tous les deux gérer notre chez nous et notre vie de famille ... Mais je ne le tenais pas prisonnier non plus. C'est un choix de vie qu'on a fait à deux, et je m'investissais dedans à fond parce que je savais qu'il avait BESOIN de respirer et de temps à lui.
Ce que j'y ai gagné ... C'est de le perdre, et de perdre tout moment que je pouvais avoir pour moi en tant qu'adolescente. Je suis heureuse d'avoir mes fils et je ne changerais ça pour rien au monde. Mais j'ai vraiment du mal à lui accorder l'excuse du ''cette vie était trop dure pour moi'' alors que je faisais mon possible pour qu'un de nous deux puisse vivre un semblant d'adolescence normale.

C'est bien pour ça que je me considère comme le problème. Parce qu'il a beau avoir remplacé notre situation pour une autre qui lui est propre à lui ... C'est moi qu'il a éjectée. Il vient encore voir ses enfants, s'occuper d'eux quand il le peut, ce n'est pas à eux ou à la vie qu'il fait des reproches, c'est uniquement à moi. Et je ne comprends pas ce qui a pu tellement changer pour qu'il en vienne à autant m'en vouloir après tout ça.
Stark1978 a écrit : Ne laisse jamais personne éteindre cette lumière dans tes yeux et te faire perdre ton sourire. Fais tes choix, vis avec tes erreurs, fais face a tes peurs, laisse le passé derrière, avance sans te retourner et dis toi que le meilleur est à venir ... Et si tu penses avoir perdu un petit bout de bonheur, ne t'en fais pas ! Quelqu'un t'en donnera le double !
Merci beaucoup. =)
C'est ce que j'essaie de me dire. J'essaie de me créer des projets juste à moi. De penser à ce que je vais faire dans les prochains mois, les prochaines années, à ce que je peux bien vouloir maintenant et à comment je vais pouvoir y arriver. Ça me motive assez.
J'ai l'impression d'avoir perdu la moitié de moi-même.
Je ne crois pas que quelqu'un pourra m'apporter ce que lui m'a apporté un jour. Et moins, ça me semble trop fade pour en valoir la peine.

Il va falloir que je m'habitue à être seule, si mon ex n'a pas envie de me revenir !

J'ai beaucoup de travail à faire sur moi-même pour m'accepter. Mais j'ai le reste de ma vie pour y parvenir de toute façon. ' ^^
Ça se fera quand j'aurai définitivement la conviction d'avoir pris ma vie en main et que je serai à fond dans mes projets, probablement. Puisque je ne pourrai compter que sur moi-même, ça doit aider à l'estime de soi !
#767385
Quand je parlais de frustrations, c'était autant pour lui que pour toi ! Mais du coup la relation de couple se dégrade. Tu dis que tu essayes de te projeter dans le futur etc ... C'est très bien, mais pas la peine d'aller aussi loin que dans des années lol. Pense juste a ce que tu feras demain c'est déjà pas mal ;).

En tout cas s'il reste sur cette positon de dénigrement constant et de mauvaises pensées a ton égard, évite le, le plus possible, car il sera véritablement toxique pour ta reconstruction. Il ne te sera plus d'aucune aide, au contraire.

Quand a savoir si tu pourras ou non ressentir autant d'amour pour un autre ou pas, ça ma petite tu ne peux pas le savoir ! Aujourd'hui tu dois faire un travail de deuil, mais tu pourrais être très surprise de ce que te réserve l'avenir !

Courage !
#767433
J'imagine que tu as raison, et c'est ça qui est le plus difficile. :/
Ça ne fait que quelques mois, et j'espère juste qu'un jour ou l'autre il ait le goût de rentrer chez nous et d'y rester, qu'il aura eu ce qu'il voulait ailleurs, mais qu'il se rendra compte qu'il n'était pas si malheureux avec moi.

J'essaie de me projeter si loin dans le futur pour me stabiliser, si je reste dans cet état d'esprit, je vais faire du surplace très longtemps, malheureusement ! C'est sûr qu'il me faudrait apprendre plus à vivre au jour le jour. ' ^^
Le problème c'est que j'pense aux répercussions de tout ce que je fais. J'ai peur de vivre au jour le jour, au cas où ça me créerait des problèmes. Je me dis que si je gère, peut-être que ça redonnera confiance à mon ex et qu'il finira par revenir de lui-même.

C'est un peu con, je sais, mais tant que je ne comprendrai pas pourquoi il a si radicalement changé d'un coup, je ne peux pas tourner la page et abandonner. Ou plutôt arrêter d'espérer, parce que je ne fais pas grand chose ... ahah. ' ^^

Tu as raison pour ça aussi.
Le plus juste serait de dire que je refuse d'aimer quelqu'un d'autre aussi fort, et donc je ne peux m'attendre qu'à du fade. Je ne peux pas prévoir ce que l'avenir me réserve ... Mais j'imagine que j'ai le choix d'accepter ou non ces surprises dans ma vie. ' ^^
Le fait est aussi que je refuse de faire entrer un autre homme que leur père dans la vie de mes fils, maintenant ou plus tard, ça sera la même chose.
#767444
Je suis passé par la même chose que toi a quelques détails près, et j'avais le même discours que toi en plus radical encore et si y a bien un truc qu'on peut pas prévoir c'est ce que l'avenir nous réserves. En tout cas évite de l'idéaliser ça ne t'apportera rien ! Et ne ferme surtout pas les portes qui vont s'ouvrir devant toi ... Soit positive et vis ta vie a fond !! Celle ci est trop
courte pour se prendre la tête.

Tu souffres et c'est normal, mais relève la tête et ne vis surtout pas dans la nostalgie du passé !

Si une personne est assez forte pour te briser, montre lui qui tu es assez forte pour te relever !

Moi je suis persuadé que tu vas rebondir et être plus heureuse que tu ne l'as jamais été !

Les gens les plus heureux n'ont pas tout ce qu'il y a de mieux ... Ils font juste de leur mieux avec tout ce qu'ils ont.

Bise