- 24 mars 2013, 16:45
#644157
Bonjour à toutes et tous,
Après avoir parcouru le forum, lu la méthode, essayé de commettre le moins d'interdits possibles, un peu de SR, je m'adresse à vous et sollicite votre jugement des plus objectifs.
Je remercie par avance, celles et ceux qui prendront le temps de me lire et de me répondre.
Voici une énième histoire de rupture...
Je suis un homme de 33 ans (tout comme elle), notre histoire a duré 1 an et demi et vient de s'achever.
Tout d'abord, laissez moi vous présenter le contexte.
Il y a deux ans, je commençais un nouveau travail, c'est là où je l'ai rencontrée.
J'étais marié depuis 3 ans (en couple depuis 5) et elle, mariée depuis 2 ans (en couple depuis 10 ans) et maman d'une petite de 4 ans.
Nos couples étaient moroses, le mien battait plus que de l'aile (épouse impulsive et méprisante...) et le sien également (monsieur se laissait vivre, ne communiquait plus). Nous en parlions régulièrement à nos pauses, cherchions mutuellement des solutions l'un l'autre, nous nous soutenions. Nous sommes ainsi devenus les meilleurs amis du monde.
Quelques mois plus tard, au détour d'une conversation, elle vint à être de plus en plus proche, me parlant de ses fantasmes, du fait qu'elle aimerait quelqu'un comme moi qui la comprenne. Je commençais à avoir de plus en plus de SMS en soirée, le week-end... Des SMS plutôt explicites !
Un midi, comme nous le faisions régulièrement, nous mangions ensemble au restaurant. Je lui dis alors que je comprenais bien ce qu'elle voulait, mais que ce n'était pas correct vis à vis de notre entourage et je lui demandai de promettre que tout devait rester ainsi, malgré notre attirance, que jamais nous ne devrions coucher ensemble.
Moralité : pacte rompu une semaine plus tard ! Le mal était fait...
J'avais honte et je me suis dit que je devrai l'assumer tôt ou tard.
Finalement j'ai du l'assumer très tôt puisque quelques jours plus tard, elle me demanda concrètement de divorcer, me détaillant un portrait très précis de notre avenir, complicité, communication, deuxième enfant... Ce fût un choc ! J' y ai pensé quelques jours, et je me suis dit que je devais assumer un mariage voué à l'échec et cet aventure. De plus, vu le tableau dressé et notre complicité cela ne pouvait que fonctionner.
J'ai donc rapidement (non sans heurts et fracas) demandé le divorce et trouvé un petit appartement en ville (un peu miteux !) qui d'après elle ne serait que "temporaire le temps qu'on s'installe ensemble".
De son coté, elle se sépara (mais ne divorça jamais) et trouva un appartement assez coquet pour elle et sa fille.
Je précise que nous habitons à 20 kms l'un de l'autre, et que depuis le départ, il n'a jamais été question de changer d'école son enfant. Les semaines et les mois s'enchaînèrent avec beaucoup de bonheur, pas à pas, étape par étape. Nous pouvions nous voir sereinement, elle me présenta à sa fille au bout de quelques semaines qui m'accepta tout de suite. Des moments géniaux !
Toutefois, je remarquais qu'elle n'assumait pas totalement : elle refusait de me tenir la main en ville, freinait pour me présenter à ses amis, à sa famille. Elle mettait beaucoup de distance certains jours, ce que j'acceptais totalement, c'était pour être seule avec sa fille. Toutefois, elle continuait à fréquenter son ex-belle-famille, je pouvais éventuellement le comprendre. Lorsque Noël 2011 arriva, elle m'annonça que je n'étais pas convié avec sa famille (trop récent), et qu'elle voulait passer nouvel an sans moi avec son ancienne belle sœur.
J'ai donc passé ces deux soirées seul. 2012 a donc relativement mal commencé ! J'avoue que je lui ai reproché souvent de m'avoir laissé pendant les fêtes mais aussi de ne pas avancer comme elle me l'avait promis. Le printemps a donc été un peu tendu.
Un petit séjour génial en mai, deux semaines de vacances grandioses en juillet ont remis notre couple sur de bons rails, mais...toujours pas d'appartement commun, de la distance mise en soirée, les week-end car "je veux être seule" ou "seule avec ma fille".
C'est là que j'ai réalisé que j'avais de plus en plus de mal à l'accepter même si le motif est plus que légitime. Je constatais que je n'arrivais pas à m'occuper les soirs où je me retrouvais seul, confronté à moi-même et à la promesse qu'elle m'avait faite, à un scénario qui n'avançait pas.
Diagnostic ? Dépendance affective probablement. Aggravée par le fait qu'elle ne me disait plus "je t'aime" depuis juillet.
On avançait bon gré, mal gré, composant avec la garde alternée, les minis déménagements de fringues et de provisions d'appartement en appartement. Usant...mais je commençais à y trouver un équilibre, même si j'amenais de façon régulière la question de vivre ensemble.
A question taboue, réponse négative et énervée !
Et même si ce n'était pas le plan annoncé, il y avait une certaine amélioration : Noël et nouvel an ensemble, famille et amis présentés.
Sur le plan professionnel, nous travaillions ensemble, ce n'était pas évident tous les jours (postes à responsabilités), mais nous constations que notre couple (désormais officialisé) faisait pas mal jazzer, bien que nous ne affichions pas en tant que tel.
Fruit du hasard, une opportunité professionnelle se présenta à moi en début d'année. Nous y avons réfléchis ensemble : meilleur salaire, même ville, et aussi l'opportunité de calmer les cancaneries professionnelles. De plus, ne plus travailler ensemble était l'occasion de renforcer notre couple.
J'ai postulé et j'ai été engagé en février. Toujours deux appartements, des horaires différents (je prends plus tôt et finis plus tard) : nos habitudes ont été un peu bouleversées, d'autant plus que nous ne nous voyions plus la journée. Et du coup , on pouvait passer quelques jours sans se voir. On se téléphonait bien évidemment, mais étant un peu prolixe vous l'aurez remarqué, les conversations pouvaient durer, et elle avait de plus en plus de mal à les tenir.
Une fois le contexte posé, voici l'histoire de ma rupture !
Lundi 11 mars, après un mois de changement de vie professionnelle, une question me brûla les lèvres : "Dis, maintenant qu'on se voit beaucoup moins qu'avant, que pourrait-on envisager pour l'avenir ?"
Évidemment, tant la question me démangea que je la posa. Et pour réponse, j'ai eu droit : "D'abord, on ne se voit pas moins qu'avant" (pas logique, on ne travaille plus ensemble !) "J'en ai marre que tu veuilles quelque chose que je ne suis pas prête à te donner" (vie commune, voire enfant...) "Je ne veux pas qu'il y ait une chance que notre couple ne fonctionne pas", "J'en peu plus, je m'en vais".
Je n'ai pas tenté de la retenir.
Elle partit avec toutes ses affaires, me laissant sans nouvelles jusqu'à jeudi dernier. Entre temps (10 jours), j'ai plutôt été soft : un message vocal, un SMS, un mail. C'est tout ! Juste pour lui demander de prendre du recul vis à vis de la situation et de ne surtout pas se précipiter et qu'on pouvait manger un midi ensemble non pas pour en parler mais pour juste pour se voir. Un faux SR, mais j'ai tenté d'être discret !
Elle finit par appeler, j'insiste un peu pour qu'on se voie afin d'en discuter mais aussi pour comprendre sa réaction. On passe un assez bon moment devant un café, elle me dit être fatiguée de devoir tout le temps bouger entre nos deux appartements, d'avoir toujours cette conversation sur le fait d'habiter ensemble mais qu'elle n'a rien à me reprocher mais qu'elle n'arrive pas à savoir ce qu'elle veut, et a peur de l'échec dans quelques années.
Moralité : rupture officielle, dans ses termes : "oui on arrête"
Je lui dis que je comprenais mais que j'allais avoir du mal à l'accepter ; et à ce titre, que je refusais sa proposition d'être ami avec elle et que je préférais ne plus la voir pour ne pas souffrir davantage. (je ne sais pas si j'ai commis une erreur ?)
Pendant mon faux SR, j'avais fait le maximum pour garder la tête hors de l'eau, j'ai beaucoup vu mes amis...qui sont en fait mes ex-collègues donc...ses collègues. Nous avions prévu une bouffe vendredi midi et un apéro le soir. J'ai donc mangé avec eux et je les ai en quelque sorte raccompagné devant mon ancien travail, mon arrêt de bus étant à coté.
Et une heure plus tard...elle m'incendiait par SMS que je l'excluais de tout et que j'avais le culot de passer devant son "lieu de travail".
J'ai tant bien que mal réussi à l'avoir au téléphone le soir même et j'ai mis les choses au clair : c'est sa décision, donc elle doit assumer entièrement que je voie ces personnes, pour manger ensemble, pour boire notre sempiternel verre du vendredi soir. Et de surcroît je crois avoir le droit d'emprunter cette rue ! Que si elle est désormais "exclue", c'est de sa responsabilité d'admettre que c'est une conséquence de son choix.
Voilà...donc 2 semaines de flou, de non-dits, d'incompréhension et je ne vous parle pas de la souffrance que nous connaissons tous sur ce forum !
Alors que faire ?
D'un coté, j'aimerais que pendant un certain temps, quelques semaines au moins ne plus avoir aucune nouvelle d'elle, plus un mot, plus un objet qui s'y rattache. Je ne veux pas récupérer mes affaires (comme pour rester toujours ancré chez elle). Je lui ai dit, et elle veut du coup me les "faire passer".
Je ne sais pas si aujourd'hui c'est mort... et je doute que le SR marche sur elle, tant elle se complaît dans des idées parfois indélébiles !
En parallèle, je commence à ressentir de la colère, due aux promesses qu'elle m'a faites, et n'a pas tenues, due à mon incompréhension, à la rapidité et la soudaineté de la rupture.
Et ce qui me ronge le plus, ce que je n'arrive aucunement à situer dans tout ce contexte : ne plus voir la petite. J'avais noué des liens terriblement forts, je ne sais pas ce qu'elle lui dira ni comment elle va le prendre...
Voilà un résumé de l'histoire, j'espère vivement que vous aurez eu la patience de me lire. Je remercie d'ores et déjà ceux qui me répondront.
Soyez objectifs et francs, c'est un peu ce que j'attends ! Et bien sur, je peux donner d'autres précisions afin d'affiner votre analyse, notamment sur des attitudes et réactions qui ont pu conditionner sa décision.
Merci de votre soutien !
Après avoir parcouru le forum, lu la méthode, essayé de commettre le moins d'interdits possibles, un peu de SR, je m'adresse à vous et sollicite votre jugement des plus objectifs.
Je remercie par avance, celles et ceux qui prendront le temps de me lire et de me répondre.
Voici une énième histoire de rupture...
Je suis un homme de 33 ans (tout comme elle), notre histoire a duré 1 an et demi et vient de s'achever.
Tout d'abord, laissez moi vous présenter le contexte.
Il y a deux ans, je commençais un nouveau travail, c'est là où je l'ai rencontrée.
J'étais marié depuis 3 ans (en couple depuis 5) et elle, mariée depuis 2 ans (en couple depuis 10 ans) et maman d'une petite de 4 ans.
Nos couples étaient moroses, le mien battait plus que de l'aile (épouse impulsive et méprisante...) et le sien également (monsieur se laissait vivre, ne communiquait plus). Nous en parlions régulièrement à nos pauses, cherchions mutuellement des solutions l'un l'autre, nous nous soutenions. Nous sommes ainsi devenus les meilleurs amis du monde.
Quelques mois plus tard, au détour d'une conversation, elle vint à être de plus en plus proche, me parlant de ses fantasmes, du fait qu'elle aimerait quelqu'un comme moi qui la comprenne. Je commençais à avoir de plus en plus de SMS en soirée, le week-end... Des SMS plutôt explicites !
Un midi, comme nous le faisions régulièrement, nous mangions ensemble au restaurant. Je lui dis alors que je comprenais bien ce qu'elle voulait, mais que ce n'était pas correct vis à vis de notre entourage et je lui demandai de promettre que tout devait rester ainsi, malgré notre attirance, que jamais nous ne devrions coucher ensemble.
Moralité : pacte rompu une semaine plus tard ! Le mal était fait...
J'avais honte et je me suis dit que je devrai l'assumer tôt ou tard.
Finalement j'ai du l'assumer très tôt puisque quelques jours plus tard, elle me demanda concrètement de divorcer, me détaillant un portrait très précis de notre avenir, complicité, communication, deuxième enfant... Ce fût un choc ! J' y ai pensé quelques jours, et je me suis dit que je devais assumer un mariage voué à l'échec et cet aventure. De plus, vu le tableau dressé et notre complicité cela ne pouvait que fonctionner.
J'ai donc rapidement (non sans heurts et fracas) demandé le divorce et trouvé un petit appartement en ville (un peu miteux !) qui d'après elle ne serait que "temporaire le temps qu'on s'installe ensemble".
De son coté, elle se sépara (mais ne divorça jamais) et trouva un appartement assez coquet pour elle et sa fille.
Je précise que nous habitons à 20 kms l'un de l'autre, et que depuis le départ, il n'a jamais été question de changer d'école son enfant. Les semaines et les mois s'enchaînèrent avec beaucoup de bonheur, pas à pas, étape par étape. Nous pouvions nous voir sereinement, elle me présenta à sa fille au bout de quelques semaines qui m'accepta tout de suite. Des moments géniaux !
Toutefois, je remarquais qu'elle n'assumait pas totalement : elle refusait de me tenir la main en ville, freinait pour me présenter à ses amis, à sa famille. Elle mettait beaucoup de distance certains jours, ce que j'acceptais totalement, c'était pour être seule avec sa fille. Toutefois, elle continuait à fréquenter son ex-belle-famille, je pouvais éventuellement le comprendre. Lorsque Noël 2011 arriva, elle m'annonça que je n'étais pas convié avec sa famille (trop récent), et qu'elle voulait passer nouvel an sans moi avec son ancienne belle sœur.
J'ai donc passé ces deux soirées seul. 2012 a donc relativement mal commencé ! J'avoue que je lui ai reproché souvent de m'avoir laissé pendant les fêtes mais aussi de ne pas avancer comme elle me l'avait promis. Le printemps a donc été un peu tendu.
Un petit séjour génial en mai, deux semaines de vacances grandioses en juillet ont remis notre couple sur de bons rails, mais...toujours pas d'appartement commun, de la distance mise en soirée, les week-end car "je veux être seule" ou "seule avec ma fille".
C'est là que j'ai réalisé que j'avais de plus en plus de mal à l'accepter même si le motif est plus que légitime. Je constatais que je n'arrivais pas à m'occuper les soirs où je me retrouvais seul, confronté à moi-même et à la promesse qu'elle m'avait faite, à un scénario qui n'avançait pas.
Diagnostic ? Dépendance affective probablement. Aggravée par le fait qu'elle ne me disait plus "je t'aime" depuis juillet.
On avançait bon gré, mal gré, composant avec la garde alternée, les minis déménagements de fringues et de provisions d'appartement en appartement. Usant...mais je commençais à y trouver un équilibre, même si j'amenais de façon régulière la question de vivre ensemble.
A question taboue, réponse négative et énervée !
Et même si ce n'était pas le plan annoncé, il y avait une certaine amélioration : Noël et nouvel an ensemble, famille et amis présentés.
Sur le plan professionnel, nous travaillions ensemble, ce n'était pas évident tous les jours (postes à responsabilités), mais nous constations que notre couple (désormais officialisé) faisait pas mal jazzer, bien que nous ne affichions pas en tant que tel.
Fruit du hasard, une opportunité professionnelle se présenta à moi en début d'année. Nous y avons réfléchis ensemble : meilleur salaire, même ville, et aussi l'opportunité de calmer les cancaneries professionnelles. De plus, ne plus travailler ensemble était l'occasion de renforcer notre couple.
J'ai postulé et j'ai été engagé en février. Toujours deux appartements, des horaires différents (je prends plus tôt et finis plus tard) : nos habitudes ont été un peu bouleversées, d'autant plus que nous ne nous voyions plus la journée. Et du coup , on pouvait passer quelques jours sans se voir. On se téléphonait bien évidemment, mais étant un peu prolixe vous l'aurez remarqué, les conversations pouvaient durer, et elle avait de plus en plus de mal à les tenir.
Une fois le contexte posé, voici l'histoire de ma rupture !
Lundi 11 mars, après un mois de changement de vie professionnelle, une question me brûla les lèvres : "Dis, maintenant qu'on se voit beaucoup moins qu'avant, que pourrait-on envisager pour l'avenir ?"
Évidemment, tant la question me démangea que je la posa. Et pour réponse, j'ai eu droit : "D'abord, on ne se voit pas moins qu'avant" (pas logique, on ne travaille plus ensemble !) "J'en ai marre que tu veuilles quelque chose que je ne suis pas prête à te donner" (vie commune, voire enfant...) "Je ne veux pas qu'il y ait une chance que notre couple ne fonctionne pas", "J'en peu plus, je m'en vais".
Je n'ai pas tenté de la retenir.
Elle partit avec toutes ses affaires, me laissant sans nouvelles jusqu'à jeudi dernier. Entre temps (10 jours), j'ai plutôt été soft : un message vocal, un SMS, un mail. C'est tout ! Juste pour lui demander de prendre du recul vis à vis de la situation et de ne surtout pas se précipiter et qu'on pouvait manger un midi ensemble non pas pour en parler mais pour juste pour se voir. Un faux SR, mais j'ai tenté d'être discret !
Elle finit par appeler, j'insiste un peu pour qu'on se voie afin d'en discuter mais aussi pour comprendre sa réaction. On passe un assez bon moment devant un café, elle me dit être fatiguée de devoir tout le temps bouger entre nos deux appartements, d'avoir toujours cette conversation sur le fait d'habiter ensemble mais qu'elle n'a rien à me reprocher mais qu'elle n'arrive pas à savoir ce qu'elle veut, et a peur de l'échec dans quelques années.
Moralité : rupture officielle, dans ses termes : "oui on arrête"
Je lui dis que je comprenais mais que j'allais avoir du mal à l'accepter ; et à ce titre, que je refusais sa proposition d'être ami avec elle et que je préférais ne plus la voir pour ne pas souffrir davantage. (je ne sais pas si j'ai commis une erreur ?)
Pendant mon faux SR, j'avais fait le maximum pour garder la tête hors de l'eau, j'ai beaucoup vu mes amis...qui sont en fait mes ex-collègues donc...ses collègues. Nous avions prévu une bouffe vendredi midi et un apéro le soir. J'ai donc mangé avec eux et je les ai en quelque sorte raccompagné devant mon ancien travail, mon arrêt de bus étant à coté.
Et une heure plus tard...elle m'incendiait par SMS que je l'excluais de tout et que j'avais le culot de passer devant son "lieu de travail".
J'ai tant bien que mal réussi à l'avoir au téléphone le soir même et j'ai mis les choses au clair : c'est sa décision, donc elle doit assumer entièrement que je voie ces personnes, pour manger ensemble, pour boire notre sempiternel verre du vendredi soir. Et de surcroît je crois avoir le droit d'emprunter cette rue ! Que si elle est désormais "exclue", c'est de sa responsabilité d'admettre que c'est une conséquence de son choix.
Voilà...donc 2 semaines de flou, de non-dits, d'incompréhension et je ne vous parle pas de la souffrance que nous connaissons tous sur ce forum !
Alors que faire ?
D'un coté, j'aimerais que pendant un certain temps, quelques semaines au moins ne plus avoir aucune nouvelle d'elle, plus un mot, plus un objet qui s'y rattache. Je ne veux pas récupérer mes affaires (comme pour rester toujours ancré chez elle). Je lui ai dit, et elle veut du coup me les "faire passer".
Je ne sais pas si aujourd'hui c'est mort... et je doute que le SR marche sur elle, tant elle se complaît dans des idées parfois indélébiles !
En parallèle, je commence à ressentir de la colère, due aux promesses qu'elle m'a faites, et n'a pas tenues, due à mon incompréhension, à la rapidité et la soudaineté de la rupture.
Et ce qui me ronge le plus, ce que je n'arrive aucunement à situer dans tout ce contexte : ne plus voir la petite. J'avais noué des liens terriblement forts, je ne sais pas ce qu'elle lui dira ni comment elle va le prendre...
Voilà un résumé de l'histoire, j'espère vivement que vous aurez eu la patience de me lire. Je remercie d'ores et déjà ceux qui me répondront.
Soyez objectifs et francs, c'est un peu ce que j'attends ! Et bien sur, je peux donner d'autres précisions afin d'affiner votre analyse, notamment sur des attitudes et réactions qui ont pu conditionner sa décision.
Merci de votre soutien !