- 23 janv. 2013, 15:39
#606864
Bonjour à tous,
Cela fait quelques jours que j’ai découvert ce forum, que je l’arpente, et que je lis certains témoignages.
Vous-pouvez vous en douter je ne suis pas là par hasard, je viens de perdre ma copine, qui est du coup devenu mon ex.
J’ai longuement hésité avant d’écrire mon histoire, mais il semble que le partage soit un bon moyen de s’évader, et même de guérir.
Je me lance.. Elle sera structurée en plusieurs parties, de façon à ce qu’elle soit plus claire, et plus intéressante aussi !
Le contexte
Je suis un étudiant de 20 ans, et la belle histoire qui me liait à mon ex vient de prendre fin, après 3 ans d’osmose. Elle a 19 ans, et nous rompons rapidement suite à ses doutes sur ses sentiments, il y a 6 jours.
Avant elle
Malgré mon jeune âge j’ai eu beaucoup de relations. Avant notre rencontre, j’ai eu une première rupture à 16 ans, difficile dans la mesure où c’était son choix et qu’elle a embarqué tous mes amis avec elle. On se retrouve alors seul, sans épaule sur laquelle se réconforter. Néanmoins, ses mauvaises réactions me donnent la force d’avancer, je découvre rapidement de nouveaux amis, et fais des nouvelles conquêtes. Pendant un an, j’enchaîne des relations assez courtes (une durée maximum d’un mois on va dire) et les relations sans lendemain. Je suis bien dans ma peau, j’ai confiance en moi, la vie est belle…
La rencontre
Après cette année de batifolage incessant, je pense de nouveau à rechercher une relation sérieuse, pour me poser. Me voilà alors en terminale. Au printemps, une fille m’offre son plus joli sourire, je tombe tout de suite sous son charme. On sympathise rapidement, un premier rendez-vous convaincant, on s’embrasse, les sentiments prennent le dessus sur l’attirance, cela fait alors plus d’un an que je n’ai pas ressenti de telles choses, et tout resurgit lors d’un simple premier baiser !
Notre couple, ou 3 ans de bonheurs
Au départ, j’ai tout de même du mal à lui ouvrir mon cœur. Je sais que je l’aime, mais je sens qu’elle m’aime plus fort. J’avance sans me poser de questions, mes amis apprennent à la connaitre, ils l’apprécient et elle les apprécie. C’est alors le moment du Bac puis des vacances, elle part un mois. Entre les révisions et son départ, nous n’avons pas eu beaucoup le temps de profiter, on s’appelle, je me rends compte qu’elle me manque terriblement, je suis vraiment amoureux et elle aussi. Quand on se retrouve, on ne se sépare plus, on profite de chaque instant, la vie est encore plus belle que ce que je n’aurais plus imaginé !
Malheureusement, les vacances se terminent et laissent place aux études supérieures, je pars étudier à 100km d’elle. Nous en sommes alors à 6 mois de relation. Durant mes deux années d’études, on ne se voit que le samedi soir, c’est court, j’ai un rythme très imposant, et je suis loin de mettre mes études de côté. Elle en souffre mais je n’ai pas le choix, j’en souffre aussi, mais c’est moins difficile car je suis tout le temps occupé. Chaque vacances redonnent du souffle à notre histoire, on sait que malgré les semaines difficiles, rien ne peut nous séparer, on est bien trop heureux ensemble. Il suffit d’être patient se dit-on, on sait qu’on se rejoindra après ces deux ans, quand elle viendra étudier avec moi. Comme je le disais, nos vacances sont exceptionnelles, on part ensemble, on découvre nos familles, cela fait déjà deux ans et demi après tout. Je réussi mes concours, elle rentre dans les études supérieures, on se retrouve dans la même ville. L’époque difficile semble être passée, on va enfin pouvoir envisager des choses sérieuses !
On décide de ne pas prendre un appartement ensemble, mais on est très proche, dans la même ville. Je n’ai jamais été aussi heureux, et aussi amoureux, la flamme s’intensifie de mon côté.
Il y a deux mois (en octobre 2012), je fais le bilan de ma relation : Presque trois ans de couple, on a surmonté deux années difficiles sans rien lâcher. On est maintenant dans la même ville, on se voit beaucoup plus souvent, on commence à avoir des tas de projets… Bref, je suis l’homme le plus comblé au monde.
La faille
Nous voici en décembre 2012, juste avant noël. J’ai l’impression que cela fait une semaine qu’on se parle moins, qu’on rit moins, qu’on vit moins… Il y a quelque chose qui cloche, on en parle, elle me dit que tout va bien, que je dois me faire des idées. Je ne suis pas rassuré, et un beau jour, je franchis le pas, je décide de lire ses messages.
Tout s’explique, je découvre qu’elle est en grande complicité avec un autre homme, sans pour autant me tromper. Les messages me montrent qu’elle se fait draguer, et qu’elle aime ça.
Dès lors tout bascule, mon équilibre se rompt. Je suis en chute libre en parcourant ces messages.
La demande d’explication arrive aussitôt, et je n’arrive pas à en avoir. « Je n’ai rien à te dire » m’avoue-t-elle. Elle veut faire une pause, pendant les jours de noël, histoire de réfléchir à tout ça, j’accepte. On ne se parle pas pendant 5 jours. Je souffre, me sens trahit même si elle n’a pas franchit de cap avec l’autre mec. Je ne m’y attendais pas, je tombe des nus. Suite à cela, elle m’appelle pour qu’on parle. On se voit chez elle, elle veut une seconde chance. Le silence lui a fait prendre conscience de ses sentiments, ses envies de « profiter » se sont estompées, elle admet avoir fait une grosse erreur.
Elle est sincère, son regard triste en dit long sur sa franchise. On s’embrasse, je retombe dans ses bras. J’ai tellement eu peur de la perdre…
Nous sommes en fin d’année 2012, après quelques jours, je me rends compte que ça n’est plus comme avant, mais c’est encore tout frais. Je suis méfiant dorénavant, méfiant mais amoureux, et surtout près à tout pour que notre relation redevienne comme avant. Au fil de quelques semaines, notre couple va mieux, même si je me pose toujours des questions quand elle ne me répond pas, elle a perdu une part de ma confiance. Mais je ne la questionne pas, c’est tellement étouffant un mec jaloux ! Je veux trop y croire, je l’aime plus que tout.
La rupture
Il y a maintenant 6 jours que tout a basculé. Elle est venue chez moi, on a commencé à parler. Elle ressent un mal-être, elle se questionne sur ses sentiments. Cette fois c’est plus grave, ça n’est plus un caprice qui la fait douter, mais bel et bien moi. La première faille s’est agrandit. Elle ne veut pas prendre de décision, mais mon esprit rationnel la pousse à en prendre une. En regardant les choses en face, nous sommes tous les deux en train de souffrir, nous ne sommes même plus sûrs d’être heureux, notre couple n’arrive pas à se remettre de ce qu’il s’est passé, pas en quelques semaines.
Elle ne s’arrête pas de pleurer, puis on prend la décision de tout arrêter, définitivement, pas de pause cette fois. On se quitte sainement, je lui annonce que je coupe les ponts, que je supprime son numéro, que ça sera trop difficile de tourner la page sinon. Elle accepte mon choix.
On est jeudi soir, et notre couple vient de se briser.
Le silence radio
Sur le coup, je suis un peu soulagé, toutes ces questions incessantes nous pourrissaient la vie, je ne pensais plus qu’à ça. Deux jours passent, on est samedi, je pense à elle, elle me manque, le silence ne se brise pas. Je commence à espérer qu’elle m’écrive, mais rien. Dimanche, le silence pèse vraiment, je ne suis pas bien. Je commence à douter de notre décision, notre histoire est bien trop belle pour qu’elle s’arrête, j’ai encore tellement de sentiments, je suis fou amoureux d’elle. Lundi je ne doute plus, je sais que ma place est à ses côtés, je repense à tous nos bons moments, ça me fend le cœur, je suis dans un mal profond, j’ai du mal à me concentrer en cours. 4 jours de SR, et j’en peux déjà plus. Je me demande si elle est pareille de son côté, si elle meurt d’envie de m’écrire mais qu’elle respecte mon silence. Je souffre atrocement. La nuit de lundi à mardi est très longue, mon sommeil est perturbé. Mardi, je ne me pose absolument plus aucune question, j’ai besoin d’elle pour avancer, j’ai même du mal à vivre sans elle, je souffre trop. Mon moral baisse de jours en jours, il faut que je crève cet abcès qui me ronge de l’intérieur. Je dois savoir si elle souffre autant que moi, je n’ai pas le choix, je suis bien trop mal pour continuer.
Je suis en cours, je ne capte pas mon entourage, ma seule pensée se focalise sur elle. Je saisis mon portable et lui écris : « Il faut qu’on parle ce soir ». Elle me répond dans la minute qui suit : « Pas de soucis, dis moi où et à quelle heure ». Je suis bref et concis, on décide de manger ensemble.
Le soir, je l’aperçois. Mon cœur s’emballe. On parle en mangeant, je lui dis tout ce que je ressens. Je lui fais comprendre que notre décision était hâtive et pas réfléchie. C’est vrai, ce n’est pas une bonne chose de se quitter à cause de doutes. « On passe à côté de quelque chose ».
De son côté, je lui manque mais elle ne souffre pas autant que moi. C’est un peu moins difficile de jours en jours. Elle ne se sent pas prête à relancer notre couple pour le moment, elle est sûre de moins m’aimer qu’avant. Ca fait mal d’entendre ça, ça me crève le cœur, mais au moins elle est franche. Elle ne me donne pas de faux espoirs, mais m’affirme qu’elle a peur de regretter un jour, car elle n’a rien à me reprocher, qu’elle était parfaitement heureuse avec moi, et qu’elle s’en veut même que ses sentiments aient changé. Elle insiste sur le fait que le silence la pèse aussi, qu’elle préfère qu’on se donne des nouvelles de temps en temps, que le silence l’éloigne plus qu’autre chose. Malgré cela, je ne me laisse pas abattre, je la fait rire. Elle sait que je souffre, elle voit quelqu’un de blessé, mais pas quelqu’un qui se laisser aller. Je ne veux pas montrer mes faiblesses, je préfère la faire rire, comme au bon vieux temps.
Je suis déçu, et reblessé encore une fois, j’y croyais. La femme qui me regardait avec tant de passion il y a encore quelques mois n’a pas envie de donner une autre chance à notre couple. Ou « pas pour l’instant » en tout cas. Elle a besoin de souffler, de savoir ou elle en est vraiment me dit-elle. Ces 5 jours m’ont parut horriblement long, alors qu’ils semblent tout à fait anodins pour elle.
Sur le coup, j’étais soulagé de la voir, même quand je suis reparti. Mais là, la douleur reprend le dessus. On est mercredi, on s’est vu il y a moins de 24h, et elle me manque comme jamais.
Un besoin d'aide
A cet instant précis j’ai un poignard dans le cœur, la souffrance s’amplifie de minute en minute.
Je suis jeune, en bonne santé, très bien entouré, et un bel avenir semble me tendre la main. Mais je n’ai pas envie de continuer sans elle, la vie perd tout son sens.
J’ai besoin de vos conseils, de savoir ce que vous pensez. Soyez honnête. Dois-je encore espérer ?
J’ai lu beaucoup d’article sur le silence radio, sur ce qu’il pouvait offrir, etc. Je pense en refaire un, mais pas strict, sinon je me contredirais complètement. Je pense simplement lui répondre quand elle m’écrira, en me faisant passer pour quelqu’un qui s’en sort, quelqu’un d’heureux malgré tout.
Pensez-vous que ma patience pourra payer si je ne commets pas d’erreur, si je ne lui laisse pas transparaitre ma souffrance, mais au contraire ma volonté d’aller de l’avant ?
Merci pour votre attention, j’attends vos réponses.
Go_on
Cela fait quelques jours que j’ai découvert ce forum, que je l’arpente, et que je lis certains témoignages.
Vous-pouvez vous en douter je ne suis pas là par hasard, je viens de perdre ma copine, qui est du coup devenu mon ex.
J’ai longuement hésité avant d’écrire mon histoire, mais il semble que le partage soit un bon moyen de s’évader, et même de guérir.
Je me lance.. Elle sera structurée en plusieurs parties, de façon à ce qu’elle soit plus claire, et plus intéressante aussi !
Le contexte
Je suis un étudiant de 20 ans, et la belle histoire qui me liait à mon ex vient de prendre fin, après 3 ans d’osmose. Elle a 19 ans, et nous rompons rapidement suite à ses doutes sur ses sentiments, il y a 6 jours.
Avant elle
Malgré mon jeune âge j’ai eu beaucoup de relations. Avant notre rencontre, j’ai eu une première rupture à 16 ans, difficile dans la mesure où c’était son choix et qu’elle a embarqué tous mes amis avec elle. On se retrouve alors seul, sans épaule sur laquelle se réconforter. Néanmoins, ses mauvaises réactions me donnent la force d’avancer, je découvre rapidement de nouveaux amis, et fais des nouvelles conquêtes. Pendant un an, j’enchaîne des relations assez courtes (une durée maximum d’un mois on va dire) et les relations sans lendemain. Je suis bien dans ma peau, j’ai confiance en moi, la vie est belle…
La rencontre
Après cette année de batifolage incessant, je pense de nouveau à rechercher une relation sérieuse, pour me poser. Me voilà alors en terminale. Au printemps, une fille m’offre son plus joli sourire, je tombe tout de suite sous son charme. On sympathise rapidement, un premier rendez-vous convaincant, on s’embrasse, les sentiments prennent le dessus sur l’attirance, cela fait alors plus d’un an que je n’ai pas ressenti de telles choses, et tout resurgit lors d’un simple premier baiser !
Notre couple, ou 3 ans de bonheurs
Au départ, j’ai tout de même du mal à lui ouvrir mon cœur. Je sais que je l’aime, mais je sens qu’elle m’aime plus fort. J’avance sans me poser de questions, mes amis apprennent à la connaitre, ils l’apprécient et elle les apprécie. C’est alors le moment du Bac puis des vacances, elle part un mois. Entre les révisions et son départ, nous n’avons pas eu beaucoup le temps de profiter, on s’appelle, je me rends compte qu’elle me manque terriblement, je suis vraiment amoureux et elle aussi. Quand on se retrouve, on ne se sépare plus, on profite de chaque instant, la vie est encore plus belle que ce que je n’aurais plus imaginé !
Malheureusement, les vacances se terminent et laissent place aux études supérieures, je pars étudier à 100km d’elle. Nous en sommes alors à 6 mois de relation. Durant mes deux années d’études, on ne se voit que le samedi soir, c’est court, j’ai un rythme très imposant, et je suis loin de mettre mes études de côté. Elle en souffre mais je n’ai pas le choix, j’en souffre aussi, mais c’est moins difficile car je suis tout le temps occupé. Chaque vacances redonnent du souffle à notre histoire, on sait que malgré les semaines difficiles, rien ne peut nous séparer, on est bien trop heureux ensemble. Il suffit d’être patient se dit-on, on sait qu’on se rejoindra après ces deux ans, quand elle viendra étudier avec moi. Comme je le disais, nos vacances sont exceptionnelles, on part ensemble, on découvre nos familles, cela fait déjà deux ans et demi après tout. Je réussi mes concours, elle rentre dans les études supérieures, on se retrouve dans la même ville. L’époque difficile semble être passée, on va enfin pouvoir envisager des choses sérieuses !
On décide de ne pas prendre un appartement ensemble, mais on est très proche, dans la même ville. Je n’ai jamais été aussi heureux, et aussi amoureux, la flamme s’intensifie de mon côté.
Il y a deux mois (en octobre 2012), je fais le bilan de ma relation : Presque trois ans de couple, on a surmonté deux années difficiles sans rien lâcher. On est maintenant dans la même ville, on se voit beaucoup plus souvent, on commence à avoir des tas de projets… Bref, je suis l’homme le plus comblé au monde.
La faille
Nous voici en décembre 2012, juste avant noël. J’ai l’impression que cela fait une semaine qu’on se parle moins, qu’on rit moins, qu’on vit moins… Il y a quelque chose qui cloche, on en parle, elle me dit que tout va bien, que je dois me faire des idées. Je ne suis pas rassuré, et un beau jour, je franchis le pas, je décide de lire ses messages.
Tout s’explique, je découvre qu’elle est en grande complicité avec un autre homme, sans pour autant me tromper. Les messages me montrent qu’elle se fait draguer, et qu’elle aime ça.
Dès lors tout bascule, mon équilibre se rompt. Je suis en chute libre en parcourant ces messages.
La demande d’explication arrive aussitôt, et je n’arrive pas à en avoir. « Je n’ai rien à te dire » m’avoue-t-elle. Elle veut faire une pause, pendant les jours de noël, histoire de réfléchir à tout ça, j’accepte. On ne se parle pas pendant 5 jours. Je souffre, me sens trahit même si elle n’a pas franchit de cap avec l’autre mec. Je ne m’y attendais pas, je tombe des nus. Suite à cela, elle m’appelle pour qu’on parle. On se voit chez elle, elle veut une seconde chance. Le silence lui a fait prendre conscience de ses sentiments, ses envies de « profiter » se sont estompées, elle admet avoir fait une grosse erreur.
Elle est sincère, son regard triste en dit long sur sa franchise. On s’embrasse, je retombe dans ses bras. J’ai tellement eu peur de la perdre…
Nous sommes en fin d’année 2012, après quelques jours, je me rends compte que ça n’est plus comme avant, mais c’est encore tout frais. Je suis méfiant dorénavant, méfiant mais amoureux, et surtout près à tout pour que notre relation redevienne comme avant. Au fil de quelques semaines, notre couple va mieux, même si je me pose toujours des questions quand elle ne me répond pas, elle a perdu une part de ma confiance. Mais je ne la questionne pas, c’est tellement étouffant un mec jaloux ! Je veux trop y croire, je l’aime plus que tout.
La rupture
Il y a maintenant 6 jours que tout a basculé. Elle est venue chez moi, on a commencé à parler. Elle ressent un mal-être, elle se questionne sur ses sentiments. Cette fois c’est plus grave, ça n’est plus un caprice qui la fait douter, mais bel et bien moi. La première faille s’est agrandit. Elle ne veut pas prendre de décision, mais mon esprit rationnel la pousse à en prendre une. En regardant les choses en face, nous sommes tous les deux en train de souffrir, nous ne sommes même plus sûrs d’être heureux, notre couple n’arrive pas à se remettre de ce qu’il s’est passé, pas en quelques semaines.
Elle ne s’arrête pas de pleurer, puis on prend la décision de tout arrêter, définitivement, pas de pause cette fois. On se quitte sainement, je lui annonce que je coupe les ponts, que je supprime son numéro, que ça sera trop difficile de tourner la page sinon. Elle accepte mon choix.
On est jeudi soir, et notre couple vient de se briser.
Le silence radio
Sur le coup, je suis un peu soulagé, toutes ces questions incessantes nous pourrissaient la vie, je ne pensais plus qu’à ça. Deux jours passent, on est samedi, je pense à elle, elle me manque, le silence ne se brise pas. Je commence à espérer qu’elle m’écrive, mais rien. Dimanche, le silence pèse vraiment, je ne suis pas bien. Je commence à douter de notre décision, notre histoire est bien trop belle pour qu’elle s’arrête, j’ai encore tellement de sentiments, je suis fou amoureux d’elle. Lundi je ne doute plus, je sais que ma place est à ses côtés, je repense à tous nos bons moments, ça me fend le cœur, je suis dans un mal profond, j’ai du mal à me concentrer en cours. 4 jours de SR, et j’en peux déjà plus. Je me demande si elle est pareille de son côté, si elle meurt d’envie de m’écrire mais qu’elle respecte mon silence. Je souffre atrocement. La nuit de lundi à mardi est très longue, mon sommeil est perturbé. Mardi, je ne me pose absolument plus aucune question, j’ai besoin d’elle pour avancer, j’ai même du mal à vivre sans elle, je souffre trop. Mon moral baisse de jours en jours, il faut que je crève cet abcès qui me ronge de l’intérieur. Je dois savoir si elle souffre autant que moi, je n’ai pas le choix, je suis bien trop mal pour continuer.
Je suis en cours, je ne capte pas mon entourage, ma seule pensée se focalise sur elle. Je saisis mon portable et lui écris : « Il faut qu’on parle ce soir ». Elle me répond dans la minute qui suit : « Pas de soucis, dis moi où et à quelle heure ». Je suis bref et concis, on décide de manger ensemble.
Le soir, je l’aperçois. Mon cœur s’emballe. On parle en mangeant, je lui dis tout ce que je ressens. Je lui fais comprendre que notre décision était hâtive et pas réfléchie. C’est vrai, ce n’est pas une bonne chose de se quitter à cause de doutes. « On passe à côté de quelque chose ».
De son côté, je lui manque mais elle ne souffre pas autant que moi. C’est un peu moins difficile de jours en jours. Elle ne se sent pas prête à relancer notre couple pour le moment, elle est sûre de moins m’aimer qu’avant. Ca fait mal d’entendre ça, ça me crève le cœur, mais au moins elle est franche. Elle ne me donne pas de faux espoirs, mais m’affirme qu’elle a peur de regretter un jour, car elle n’a rien à me reprocher, qu’elle était parfaitement heureuse avec moi, et qu’elle s’en veut même que ses sentiments aient changé. Elle insiste sur le fait que le silence la pèse aussi, qu’elle préfère qu’on se donne des nouvelles de temps en temps, que le silence l’éloigne plus qu’autre chose. Malgré cela, je ne me laisse pas abattre, je la fait rire. Elle sait que je souffre, elle voit quelqu’un de blessé, mais pas quelqu’un qui se laisser aller. Je ne veux pas montrer mes faiblesses, je préfère la faire rire, comme au bon vieux temps.
Je suis déçu, et reblessé encore une fois, j’y croyais. La femme qui me regardait avec tant de passion il y a encore quelques mois n’a pas envie de donner une autre chance à notre couple. Ou « pas pour l’instant » en tout cas. Elle a besoin de souffler, de savoir ou elle en est vraiment me dit-elle. Ces 5 jours m’ont parut horriblement long, alors qu’ils semblent tout à fait anodins pour elle.
Sur le coup, j’étais soulagé de la voir, même quand je suis reparti. Mais là, la douleur reprend le dessus. On est mercredi, on s’est vu il y a moins de 24h, et elle me manque comme jamais.
Un besoin d'aide
A cet instant précis j’ai un poignard dans le cœur, la souffrance s’amplifie de minute en minute.
Je suis jeune, en bonne santé, très bien entouré, et un bel avenir semble me tendre la main. Mais je n’ai pas envie de continuer sans elle, la vie perd tout son sens.
J’ai besoin de vos conseils, de savoir ce que vous pensez. Soyez honnête. Dois-je encore espérer ?
J’ai lu beaucoup d’article sur le silence radio, sur ce qu’il pouvait offrir, etc. Je pense en refaire un, mais pas strict, sinon je me contredirais complètement. Je pense simplement lui répondre quand elle m’écrira, en me faisant passer pour quelqu’un qui s’en sort, quelqu’un d’heureux malgré tout.
Pensez-vous que ma patience pourra payer si je ne commets pas d’erreur, si je ne lui laisse pas transparaitre ma souffrance, mais au contraire ma volonté d’aller de l’avant ?
Merci pour votre attention, j’attends vos réponses.
Go_on