- 06 janv. 2012, 18:29
#416445
A 34 ans, je pensais pas pouvoir craquer comme ça ; révéler une telle fragilité.
j'ai eu une longue relation de 9 ans qui s'est terminée sur une séparation cordiale, et j'ai ensuite profité de la vie de célib à plein temps, et puis début 2011 je suis tombé sur une petite française expatriée à Barcelone avec qui j'ai lié contact : on a passé des mois à tchatter de tout et de rien, à s'envoyer des mails tous les jours, à discuter sur Skype pendant des heures.
Elle est devenue ma confidente, ma meilleure amie : j'avais eu quelques mois auparavant un coup de coeur pour une de nos amies communes, je me suis pris un rateau, et elle m'a aidé, soutenu pour que je m'en remette ; elle m'a rendu le sourire et peu à peu on a lié plus que ça. C'est elle qui m'a déclaré sa flamme ; j'avais bien trop de respect pour elle et pour l'aide qu'elle m'avait apportée pour penser à menacer notre amitié. Mais j'ai cédé, bien facilement, parce qu'elle est un vrai petit soleil ; elle a 9 ans de moins que moi, une pêche d'enfer, un sourire à tomber.
Notre relation a duré 6 mois après ça ; nous avons grillé tous nos sous et jours de congès pour être ensemble un maximum de temps, et on prenait l'avion souvent pour se voir. On se manquait terriblement au bout de 2 ou 3 jours de distance, si bien qu'au bout d'un moment elle a décidé de revenir en France ; elle a trouvé un job à Paris -moi j'habite en haute-normandie- et s'est installée chez moi pendant les 2 semaines de battement, avant d'entamer son nouveau boulot à Paname.
Et là il s'est passé quelque chose de bizarre : elle a insisté pour que je vienne avec elle passer quelques jours dans sa famille, dans le sud de la bretagne, et l'ambiance était étrange ; peut-être une question d'éducation, de différence de niveau social, mais je me sentais parfois mal à mon aise...
Le contexte de sa famille est particulier ; parents divorcés alors qu'elle était à l'étranger : le retour dans la famille qui s'est recomposée sans elle l'a perturbée ; je m'en suis rendu compte. Mon regard sur elle pendant cette semaine l'agressait ; elle se sentait jugée, et m'a repproché plusieurs petites phrases, choses dites à certains membres de sa famille. Des trucs anodins, pour moi, mais qui ont du lui faire mal.
Je changeais de boulot moi aussi la semaine d'après la visite chez sa famille, en plus ; j'étais stressé, moins à l'écoute, pas à l'aise avec sa Famille ; j'étais pré-occupé par mon avenir professionnel. C'est la première fois depuis le début de notre relation que que je la "négligeais" ; je suis pourtant quelqu'un de très tendre, et qui a besoin de contacts, mais là j'ai été un peu plus distant pendant cette semaine.
Et au retour chez moi, elle m'a planté un couteau en plein coeur : Elle m'a dit qu'elle ne le sentait plus, qu'elle ne pensait pas qu'on allait pouvoir se rendre heureux à terme, qu'on était trop différents.
ça m'a totalement détruit, car je m'étais ouvert à elle comme je ne l'avais jamais fait à personne depuis très longtemps. On s'était trouvé tellement de points communs, on était d'accord sur notre façon de voir la vie.
Elle savait mes défauts et mes qualités ; elle connaissait mes projets d'avenir ; on les avait bati à deux !
Je connaissais les siens, et j'étais prêt à les accepter ; pour moi dans un couple on s'influence l'un l'autre, c'est normal ; on se poli un peu, on fait des concessions pour le bonheur d'être à deux.
J'ai été sous le choc ; je n'ai pas réussi à réagir intelligemment quand elle a fait ses valises et est partie en l'espace de quelques heures. Quelque chose est mort en moi ce jour là ; j'avais la conviction d'avoir trouvé la femme de ma vie ; une qui me soutiendrait, me comprendrait, parce que on ne s'était rien caché, on avait construit notre relation d'amitié sur l'honneteté et le respect.
Elle est donc partie à Paris avec toutes ses affaires, quasiment. Du jour au lendemain, alors qu'on s'aimait -en tout cas elle me le disait encore- quelques jours auparavant.
Je me suis effondré à mon nouveau boulot ; je suis en arrêt parce que là je me sens incapable d'animer une réunion publique ou d'encadrer qui que ce soit ; j'ai raté un concours important pour moi parce que j'ai dû sortir pour... Pleurer ...
on s'est envoyé quelques textos dans les jours qui suivaient : j'ai franchi bien des interdits ; j'ai essayé de lui expliquer que j'avais eu un coup de stress à cause du boulot, que j'étais désolé, mais rien n'y fait ; au fil des jours et des semaines, son discour a changé :
de "je ne suis plus sûre de rien", "j'ai peur devant tous ces changements", "je ne le sens plus", elle est passée à "je n'ai plus cet amour pour toi" ; tu comptes beaucoup pour moi mais en tant qu'ami désormais".
Je suis venu à Paris la voir 2 semaines après notre séparation éclair ; je lui ai rendu des affaires qu'elle avait oublié, et j'ai craqué ; je n'ai pas réussi à faire le mec désintéressé qui assume.
Je n'assume rien, ça m'a déchiré le coeur de lui parler alors qu'elle n'était plus la même ; qu'elle s'était enfermée dans son armure. C'est une nana très fière, et qui a déja vécu 2 ruptures très douloureuses.
Elle m'a retiré le privilège de la connaître vraiment, de la voir sourire vraiment ; elle m'a fermé la porte de son coeur, et je pense que je vais avoir du mal à remonter à la surface.
On s'est séparé sur le quai d'un métro ; je devais rentrer chez moi. Cette scène d'adieu me hante ; je l'ai embrassée sur le front, lui ai dit que je n'avais jamais aimé personne comme elle, et qu'il allait me manquer une partie de moi, pendant longtemps...
On s'est tous les deux retournés, elle en haut du métro, moi en bas, et ce dernier regard plein de larmes et de douleurs, elle l'avait aussi. Ca va me hanter...
2 semaines plus tard, je lui ai envoyé un petit cadeau pour son anniv', elle m'a renvoyé un mail très gentil pour me remercier et me dire :
"J'espère que tu ne vas pas trop mal et que tu avances sur ton petit bout de chemin.
Excuse moi encore pour tout cela, tu ne mérites vraiment pas ça."
Je l'ai appelé le lendemain, et on a pleuré au téléphone. Mais elle m'a dit qu'il ne fallait plus qu'on s'appelle, pour que je puisse faire mon deuil. Elle m'a dit qu'elle espérait qu'un jour nos chemins se recroiseraient ; qu'elle aimerait retrouver le lien d'amitié que nous avions au début ; c'était un lien fort, précieux, c'est vrai.
ça m'a retourné. Je me suis mis en SR directement après ça, je l'ai supprimé de mes contacts FB, virée de skype ; j'ai tenu presque un mois, mais pendant les fêtes, je me suis retrouvé au 36ème dessous ; je me suis littéralement effondré en plein fête de famille... Je n'arrive plus à trouver la force de faire comme si de rien n'était ; je n'arrive pas à faire semblant, c'est trop dur.
Alors je lui ai envoyé un mail de 4 pages, lui exprimant mes regrets, ma souffrance, mes espoirs de changer, lui posant des questions sur notre séparation ; j'ai essayé de ne pas être larmoyant, mais plutôt cool, sympa.
Et elle a mis 15 jours pour me répondre ça :
Un mail lapidaire, en quelques phrases, alors que moi j'avais posé mille questions.
Et en plus elle m'apprend qu'elle a rencontré quelqu'un.
Pourtant que je sais qu'elle n'allait pas bien il ya encore quelques semaines, mais c'est une fille forte, qui est déja passée par là, qui doit surmonter les étapes bien plus vite que moi. J'espère que sa nouvelle relation sera de transition, et qu'elle se rendra compte de ce qu'elle perd ; j'étais prêt à tout pour elle.
...Mais je me dis aussi qu'au vu de ses expériences passées, elle est sans doute passée à autre chose. Ca me tue de penser ça, alors qu'elle anime chacune de mes pensées.
J'ai beaucoup changé gràce a elle pendant l'année dernière ; je suis devenu bien plus adulte.
Le pire c'est que maintenant que je vis ce qu'elle a traversé, je comprends sa réserve, et son besoin de se protéger. Je comprends aussi l'importance de la famille, dans les coups durs, chose que je n'avais jamais expérimenté.
Je comprends certaines choses qu'elle m'a repproché, et je vais travailler dessus ; essayer de sortir meilleur de cette expérience.
Mais j'ai une terrible blessure au coeur qui me fait dire que j'ai raté la femme de ma vie, parce que je n'ai pas su la réconforter et la soutenir suffisamment.
Me laissera-t'elle une chance, un jour, en d'autres circonstances ?
On a vécu quelque chose de vraiment fort ; je ne parviens pas à me dire qu'elle a pu tourner la page, en mois de 2 mois, comme ça.
Le mail qu'elle m'a envoyé est tristement clair. Je perds l'espoir, et ça me détruit.
Qu'est ce que je l'aime, mon petit soleil ; elle m'a aidé à me reconstruire et maintenant je suis un mur sans fondations ; plus rien n'a d'attrait, les journées sont désespérement vides de sens.
Revenir à mes habitudes d'avant elle me donne l'impression de regresser... Je suis perdu, là. J'essaye de voir des gens mais dès qu'il y a plus de 3 ou 4 personnes, je me sens opressé, mal à l'aise.
Je rève toujours d'elle ; je pense à elle plusieurs heures par jour.
Je devrai lâcher prise, reprendre ma vie en mains, mais la force me fait défaut. J'ai l'impression de n'être plus quelqu'un de bien, de ne plus servir à grand chose, en ce moment.
J'hésite à lui répondre quelque chose... Parce que j'ai l'impression qu'elle ne se rend pas compte combien elle me fait du mal. Pourtant elle est passée par là avant moi ; elle devrait savoir combien ça abîme.
Personne ne m'avait fait mal à ce point, en fait ...
Voilà, c'est un peu le désespoir ... J'ai toujours été quelque de fort, qui ne montre pas ses émotions, mais elle a fait voler en éclat toutes mes barrières, et je me retrouve un peu misérable, avec des pensées noires comme jamais je n'aurai imaginé en avoir.
Voilà, je suis paumé, les gars, j'aurai bien besoin d'avis, ou je sais pas...
Enfin voilà, c'est la grosse déprime, et ça fait 2 mois .
j'ai eu une longue relation de 9 ans qui s'est terminée sur une séparation cordiale, et j'ai ensuite profité de la vie de célib à plein temps, et puis début 2011 je suis tombé sur une petite française expatriée à Barcelone avec qui j'ai lié contact : on a passé des mois à tchatter de tout et de rien, à s'envoyer des mails tous les jours, à discuter sur Skype pendant des heures.
Elle est devenue ma confidente, ma meilleure amie : j'avais eu quelques mois auparavant un coup de coeur pour une de nos amies communes, je me suis pris un rateau, et elle m'a aidé, soutenu pour que je m'en remette ; elle m'a rendu le sourire et peu à peu on a lié plus que ça. C'est elle qui m'a déclaré sa flamme ; j'avais bien trop de respect pour elle et pour l'aide qu'elle m'avait apportée pour penser à menacer notre amitié. Mais j'ai cédé, bien facilement, parce qu'elle est un vrai petit soleil ; elle a 9 ans de moins que moi, une pêche d'enfer, un sourire à tomber.
Notre relation a duré 6 mois après ça ; nous avons grillé tous nos sous et jours de congès pour être ensemble un maximum de temps, et on prenait l'avion souvent pour se voir. On se manquait terriblement au bout de 2 ou 3 jours de distance, si bien qu'au bout d'un moment elle a décidé de revenir en France ; elle a trouvé un job à Paris -moi j'habite en haute-normandie- et s'est installée chez moi pendant les 2 semaines de battement, avant d'entamer son nouveau boulot à Paname.
Et là il s'est passé quelque chose de bizarre : elle a insisté pour que je vienne avec elle passer quelques jours dans sa famille, dans le sud de la bretagne, et l'ambiance était étrange ; peut-être une question d'éducation, de différence de niveau social, mais je me sentais parfois mal à mon aise...
Le contexte de sa famille est particulier ; parents divorcés alors qu'elle était à l'étranger : le retour dans la famille qui s'est recomposée sans elle l'a perturbée ; je m'en suis rendu compte. Mon regard sur elle pendant cette semaine l'agressait ; elle se sentait jugée, et m'a repproché plusieurs petites phrases, choses dites à certains membres de sa famille. Des trucs anodins, pour moi, mais qui ont du lui faire mal.
Je changeais de boulot moi aussi la semaine d'après la visite chez sa famille, en plus ; j'étais stressé, moins à l'écoute, pas à l'aise avec sa Famille ; j'étais pré-occupé par mon avenir professionnel. C'est la première fois depuis le début de notre relation que que je la "négligeais" ; je suis pourtant quelqu'un de très tendre, et qui a besoin de contacts, mais là j'ai été un peu plus distant pendant cette semaine.
Et au retour chez moi, elle m'a planté un couteau en plein coeur : Elle m'a dit qu'elle ne le sentait plus, qu'elle ne pensait pas qu'on allait pouvoir se rendre heureux à terme, qu'on était trop différents.
ça m'a totalement détruit, car je m'étais ouvert à elle comme je ne l'avais jamais fait à personne depuis très longtemps. On s'était trouvé tellement de points communs, on était d'accord sur notre façon de voir la vie.
Elle savait mes défauts et mes qualités ; elle connaissait mes projets d'avenir ; on les avait bati à deux !
Je connaissais les siens, et j'étais prêt à les accepter ; pour moi dans un couple on s'influence l'un l'autre, c'est normal ; on se poli un peu, on fait des concessions pour le bonheur d'être à deux.
J'ai été sous le choc ; je n'ai pas réussi à réagir intelligemment quand elle a fait ses valises et est partie en l'espace de quelques heures. Quelque chose est mort en moi ce jour là ; j'avais la conviction d'avoir trouvé la femme de ma vie ; une qui me soutiendrait, me comprendrait, parce que on ne s'était rien caché, on avait construit notre relation d'amitié sur l'honneteté et le respect.
Elle est donc partie à Paris avec toutes ses affaires, quasiment. Du jour au lendemain, alors qu'on s'aimait -en tout cas elle me le disait encore- quelques jours auparavant.
Je me suis effondré à mon nouveau boulot ; je suis en arrêt parce que là je me sens incapable d'animer une réunion publique ou d'encadrer qui que ce soit ; j'ai raté un concours important pour moi parce que j'ai dû sortir pour... Pleurer ...
on s'est envoyé quelques textos dans les jours qui suivaient : j'ai franchi bien des interdits ; j'ai essayé de lui expliquer que j'avais eu un coup de stress à cause du boulot, que j'étais désolé, mais rien n'y fait ; au fil des jours et des semaines, son discour a changé :
de "je ne suis plus sûre de rien", "j'ai peur devant tous ces changements", "je ne le sens plus", elle est passée à "je n'ai plus cet amour pour toi" ; tu comptes beaucoup pour moi mais en tant qu'ami désormais".
Je suis venu à Paris la voir 2 semaines après notre séparation éclair ; je lui ai rendu des affaires qu'elle avait oublié, et j'ai craqué ; je n'ai pas réussi à faire le mec désintéressé qui assume.
Je n'assume rien, ça m'a déchiré le coeur de lui parler alors qu'elle n'était plus la même ; qu'elle s'était enfermée dans son armure. C'est une nana très fière, et qui a déja vécu 2 ruptures très douloureuses.
Elle m'a retiré le privilège de la connaître vraiment, de la voir sourire vraiment ; elle m'a fermé la porte de son coeur, et je pense que je vais avoir du mal à remonter à la surface.
On s'est séparé sur le quai d'un métro ; je devais rentrer chez moi. Cette scène d'adieu me hante ; je l'ai embrassée sur le front, lui ai dit que je n'avais jamais aimé personne comme elle, et qu'il allait me manquer une partie de moi, pendant longtemps...
On s'est tous les deux retournés, elle en haut du métro, moi en bas, et ce dernier regard plein de larmes et de douleurs, elle l'avait aussi. Ca va me hanter...
2 semaines plus tard, je lui ai envoyé un petit cadeau pour son anniv', elle m'a renvoyé un mail très gentil pour me remercier et me dire :
"J'espère que tu ne vas pas trop mal et que tu avances sur ton petit bout de chemin.
Excuse moi encore pour tout cela, tu ne mérites vraiment pas ça."
Je l'ai appelé le lendemain, et on a pleuré au téléphone. Mais elle m'a dit qu'il ne fallait plus qu'on s'appelle, pour que je puisse faire mon deuil. Elle m'a dit qu'elle espérait qu'un jour nos chemins se recroiseraient ; qu'elle aimerait retrouver le lien d'amitié que nous avions au début ; c'était un lien fort, précieux, c'est vrai.
ça m'a retourné. Je me suis mis en SR directement après ça, je l'ai supprimé de mes contacts FB, virée de skype ; j'ai tenu presque un mois, mais pendant les fêtes, je me suis retrouvé au 36ème dessous ; je me suis littéralement effondré en plein fête de famille... Je n'arrive plus à trouver la force de faire comme si de rien n'était ; je n'arrive pas à faire semblant, c'est trop dur.
Alors je lui ai envoyé un mail de 4 pages, lui exprimant mes regrets, ma souffrance, mes espoirs de changer, lui posant des questions sur notre séparation ; j'ai essayé de ne pas être larmoyant, mais plutôt cool, sympa.
Et elle a mis 15 jours pour me répondre ça :
Salut XXXXX,...Voilà...
Mes fêtes se sont très bien passées et j'espère que les tiennes aussi.
Je suis désolée de te savoir aussi mal.
Je vais essayer de te répondre au mieux.
-Est-ce que à ton retour en France tout a changé dans ta tête ; est-ce que tu t’es dit que le vide laissé par XXXXX quand elle a quitté Barcelone allait être comblé une fois à Paris et que tu n’avais plus besoin de moi ?
ça n'a rien à voir avec ça. Je n'ai pas revu XXXXX depuis que je suis ici.
-Est-ce que tu es tombée amoureuse de quelqu’un d’autre, et tu n’as rien voulu dire pour ne pas me blesser ?
Non, mais pour tout avouer j'ai rencontré quelqu'un depuis peu.
-Est-ce que je t’ai déçue ou blessée très fort au point de te faire fuir parce que tu ne parviens plus à m’accorder ta confiance ?
Non, j'ai seulement réalisé que notre relation n'était pas ce que j'attendais. Je ne voyais pas un futur épanouissant pour moi.
-Est-ce que je t’ai fait peur quant à ce que je suis vraiment, à te rendre compte que ce n’était pas le vrai « moi » dont tu étais tombée amoureuse ?
Je me suis rendue compte que l'on était très différent et que je n'arriverai pas à surmonter ça. Il n'est pas question pour moi de changer la personne avec qui je suis. Je le prends comme il est.
Je suis désolée si tu te sens trahi. J'ai été honnête à tout instant et c'est aussi pour cela que je suis partie vite.
Tout ce que je sais de toi, je le garderai pour moi, n'aies aucunes craintes.
> Est-ce que tu sais mieux ce que tu attends de ta conception du couple ?
Non, je pense que je le découvrirai quand j'aurai trouvé le bon.
J'espère que j'ai répondu à tes questions. Je te souhaite une bonne année pleine de bonheur, d'amour et de beaux projets.
Bon courage,
Je t'embrasse
XXXXXX
Un mail lapidaire, en quelques phrases, alors que moi j'avais posé mille questions.
Et en plus elle m'apprend qu'elle a rencontré quelqu'un.
Pourtant que je sais qu'elle n'allait pas bien il ya encore quelques semaines, mais c'est une fille forte, qui est déja passée par là, qui doit surmonter les étapes bien plus vite que moi. J'espère que sa nouvelle relation sera de transition, et qu'elle se rendra compte de ce qu'elle perd ; j'étais prêt à tout pour elle.
...Mais je me dis aussi qu'au vu de ses expériences passées, elle est sans doute passée à autre chose. Ca me tue de penser ça, alors qu'elle anime chacune de mes pensées.
J'ai beaucoup changé gràce a elle pendant l'année dernière ; je suis devenu bien plus adulte.
Le pire c'est que maintenant que je vis ce qu'elle a traversé, je comprends sa réserve, et son besoin de se protéger. Je comprends aussi l'importance de la famille, dans les coups durs, chose que je n'avais jamais expérimenté.
Je comprends certaines choses qu'elle m'a repproché, et je vais travailler dessus ; essayer de sortir meilleur de cette expérience.
Mais j'ai une terrible blessure au coeur qui me fait dire que j'ai raté la femme de ma vie, parce que je n'ai pas su la réconforter et la soutenir suffisamment.
Me laissera-t'elle une chance, un jour, en d'autres circonstances ?
On a vécu quelque chose de vraiment fort ; je ne parviens pas à me dire qu'elle a pu tourner la page, en mois de 2 mois, comme ça.
Le mail qu'elle m'a envoyé est tristement clair. Je perds l'espoir, et ça me détruit.
Qu'est ce que je l'aime, mon petit soleil ; elle m'a aidé à me reconstruire et maintenant je suis un mur sans fondations ; plus rien n'a d'attrait, les journées sont désespérement vides de sens.
Revenir à mes habitudes d'avant elle me donne l'impression de regresser... Je suis perdu, là. J'essaye de voir des gens mais dès qu'il y a plus de 3 ou 4 personnes, je me sens opressé, mal à l'aise.
Je rève toujours d'elle ; je pense à elle plusieurs heures par jour.
Je devrai lâcher prise, reprendre ma vie en mains, mais la force me fait défaut. J'ai l'impression de n'être plus quelqu'un de bien, de ne plus servir à grand chose, en ce moment.
J'hésite à lui répondre quelque chose... Parce que j'ai l'impression qu'elle ne se rend pas compte combien elle me fait du mal. Pourtant elle est passée par là avant moi ; elle devrait savoir combien ça abîme.
Personne ne m'avait fait mal à ce point, en fait ...
Voilà, c'est un peu le désespoir ... J'ai toujours été quelque de fort, qui ne montre pas ses émotions, mais elle a fait voler en éclat toutes mes barrières, et je me retrouve un peu misérable, avec des pensées noires comme jamais je n'aurai imaginé en avoir.
Voilà, je suis paumé, les gars, j'aurai bien besoin d'avis, ou je sais pas...
Enfin voilà, c'est la grosse déprime, et ça fait 2 mois .