- 06 janv. 2016, 14:38
#1114339
Bonjour,
Pour me présenter, je suis une jeune femme de 18 ans fêter récemment et mon ex m'a quitté il y a seulement quelques jours. C'était le 4 janvier. Ca aurait fait un an le 7 février.
Il faut déjà savoir que je suis une RPGiste, une personne qui joue des personnages par écrit sur des forums. Mon ex a un jour débarquer sur le forum par le biais de sa cousine qui a voulût l'encourager à voir autre chose. J'étais promise à devenir modératrice du forum avec sa cousine et d'autres personnes et à son arrivée, comme il avait le droit de les aider à chaque nouveauté, j'étais jalouse. On a écrit ensemble et on se chariait quand on se voyait sur la tchatbox du forum. Puis il a décidé que le forum n'était pas compatible avec son mode de vie, il mettait beaucoup de temps à répondre à cause de difficultés pour écrire et du coup, ce n'était pas facile pour lui de gérer avec son travail. Nous avons 7 ans d'écart, il a 25 ans. C'est une différence conséquente qui m'a un peu bloqué, je dois l'avouer mais j'y reviendrais un peu plus tard.
Quelque temps après, je ne sais plus exactement combien de temps, il est venu me parler via Facebook. J'ai été surprise et un peu réticente mais j'ai parlé avec lui. Assez rapidement une complicité s'est installée entre nous. Il n'est pas du genre à se confier et puis moi non plus et pourtant... J'étais en couple à distance avec un autre garçon, aussi présent sur le forum mais notre couple battait de l'aile. Il s'est intéressé à ma relation, je me suis confiée et un peu après avoir fêter mes 17 ans, il m'a dit qu'il ressentait quelque chose pour moi. Evidemment, je ne m'y attendais pas et j'ai été très gênée, j'avais des sentiments forts pour le copain que j'avais à ce moment-là même si nous nous disputions souvent. J'ai alors dis à mon copain du moment ce que l'autre m'avait dit et il s'est mis en colère, prétendant qu'il me l'avait depuis le début qu'il allait s'attacher à moi au point de développer des sentiments pour moi. Pourtant, je lui ai dis que je n'étais pas intéressée et si je lui en ai parlé, c'est pour qu'il prenne conscience à quel point j'étais sincère mais ça n'a rien arrangé, au contraire. La cousine de mon ex le plus récent, qui l'avait amené sur le forum m'a conseille comme elle a pu et c'était vraiment gentil. Elle a eu connaissance de cette histoire par son cousin qui ressentait le besoin d'en parler, il se sentait mal et coupable de ressentir quelque chose pour moi. Après une énième dispute avec mon copain du moment, j'ai décidé de ne pas répondre à son texto. C'était toujours à moi d'essayer de me racheter et quitte à le perdre, j'étais décidée à ne plus me laisser faire. L'autre, m'a alors accompagné, à trouver que c'était une bonne idée et sur la précipitation, on a décidé de se mettre ensemble. J'étais dans un moment de très fortes faiblesses et il m'a demandé de lui faire confiance. On a dû le rester deux jours, un truc comme ça, parce que déjà le lendemain le gars avec qui j'étais m'a dis que c'était fini. J'étais en colère parce que si c'est pas moi qui faisais le premier pas, qui cherchais à m'excuser, il ne le faisait jamais. Et il m'a reproché de pas l'avoir fait à ce moment-là. On s'est laissé et l'autre n'a eu de cesse de continuer à me parler, à ce moment-là on se parlait tout au long de la journée et le soir on a fini par s'appeler. Ca, c'était en janvier et en février, on avait parlé de se voir, comme des amis pour commencer, parce qu'on en avait envie tout les deux.
Dès le premier après-midi il m'a embrassé et je me suis laissée faire. Je me sentais heureuse de recevoir ce genre d'attention, heureuse que ce soit la première fois qu'on m'a embrassé et je me sentais bien avec ce garçon gentil et attentif. Quand il me disait qu'il m'aimait, je lui répondais néanmoins que je ne pouvais affirmer éprouver les même sentiments, c'était trop tôt. Cependant, il n'est resté qu'un week-end et son départ m'a énormément attristé, j'avais l'impression d'avoir vécu un rêve. Peu après, j'ai décidé d'officialiser, affirmant que j'avais des sentiments pour lui. C'était vrai, et d'un côté, j'en avais encore pour l'autre ex. Mais je ne lui en ai pas parlé. Depuis, on s'écrivait tous les jours, on se téléphonait quasiment tous les soirs et il faisait 10h de train aller-retour une fois par mois pour venir me voir. Je vis avec ma mère et à ce moment-là, me laissais prendre le train toute seule était impensable, elle a toujours été très protectrice même si elle a rapidement fait confiance à mon ex. Au départ, je me maquillais, je prenais soin de moi et tout se passait bien. L'été dernier, il a même passé une semaine à la maison. Mais voilà, cet été, ça a été l'occasion de me disputer avec ma mère, pour faire mes études je devais partir à 2h30 de chez moi et elle ne voulait pas. Pour le financement, même avec les bourses, elle disait que ça allait être difficile, il faut savoir que nous avons acquis notre maison qu'au début de l'année dernière, et elle a tout un prêt à rembourser. Grâce aux encouragements de mon ex, elle a finit par m'écouter et accepter. Je travaille et fais quelques restrictions dans le but de l'aider de mon mieux et maintenant que je suis majeure, je vais bosser pendant les vacances. Mais là-bas, privée de mes habitudes, avec une colocataire pénible et un travail épuisant, parce que je suis en art et que le travail ne manque pas, que j'ai de gros devoirs tout le long du semestre. Ca n'était pas facile pour moi, j'étais souvent triste et mon ex essayait de me réconforter, de m'encourager mais quand je vais mal, j'ai tendance à n'écouter personne et du coup je l'ai blessé. On s'est un peu disputé et le lendemain, il m'a dit qu'il ne savait plus, qu'il était perdu et je l'ai appelé. Il a pleuré et moi aussi, disait qu'il m'aimait mais qu'il se sentait impuissant pour moi à cause de la distance qui le faisait souffrir. Je l'ai convaincu de rester fort, de rester avec moi. On s'est disputé quelques fois depuis que je suis partie étudié ailleurs, une fois même alors qu'il était venu me voir. Mais après ça, on a plus eu aucune dispute. Et il me disait que ça allait mieux, qu'il avait repris confiance. ca devait être en septembre et en octobre. En novembre, il n'est pas venu me voir et c'était prévu, il avait trois voyages en train à se payer, donc un pour moi, pour mon anniversaire où il devrait redescendre dans le sud car je serais avec ma famille.
En décembre, quelques jours après mon anniversaire, le dimanche matin il m'annonce qu'il ne m'aime plus comme avant. Que ça fait un moment qu'il se pose la question, qu'il m'aime encore mais que quelque chose le gêne. J'ai aussitôt pensé à la distance et je me suis effondrée. J'ai eu du mal ce jour-là alors qu'il y avait ma fête d'anniversaire avec tout le monde. Mais il s'est comporté normalement. Il m'a embrassé, m'a pris dans ses bras, m'a rassuré et m'a dit qu'il ne me quittait pas, qu'il m'aimait encore et m'a souhaité bon courage. Plus tard, quand je lui ai demandé si ça allait mieux, il m'a dit que oui mais il avait été triste au début puis c'était passé. Comme à chaque fois. C'était la même chose pour moi. Je veux dire, c'est normal, on se parle tout le temps donc même si il n'y a pas le présence aux côtés de l'autre, ça passe relativement vite. On avait juste dit qu'on s'appellerait plus autant de fois, pour qu'il ait le temps de bosser, il a été lancé sur un nouveau projet, proposé en parallèle à son nouveau travail qu'il a rejoint septembre dernier. Ces derniers temps, on avait pas beaucoup eu l'occasion de s'appeler, un peu après son départ mais ensuite il est parti fêter Noël et même si on discutait par sms, on ne se téléphonait pas. Et là, ça faisait plusieurs jours qu'on devait mais il avait toujours un empêchement. Dimanche, il m'avait promis de le faire mais à partir de 19h, silence total. Comme il a des problèmes de portable, qu'il ne reçoit pas toujours ou n'envoie pas correctement, je lui ai demandé si il avait reçu. Toujours rien, alors au bout de deux heures j'ai appelé, je commençais à m'inquiéter mais toujours sur le répondeur. Cette histoire m'a tracassé et à 2h du matin il m'envoie qu'il est désolé, qu'il 'était pas motivé, qu'il m'appellera le lendemain. Je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas été motivé, si c'était à cause de moi. Le lendemain matin, il répond que c'est à cause de nous et je l'appelle dans le train pour aller au boulot. Je lui ai demandé des explications mais il n'a su me répondre que par "je sais pas" il a toujours eu beaucoup de mal à expliquer et interpréter ses émotions. Il m'a dit qu'il ne m'aimait plus, que je ne lui manquais pas. Qu'il avait souvent des doutes et que si il continuait, il allait encore plus me blesser. Comme n'importe qui, j'ai tenté de le convaincre toute la journée de revenir sur sa décision, en vain. J'ai senti le matin pendant l'appel qu'il était triste, il a avoué être perdu et se sentait mal. C'est vrai que le lieu où sil se trouvait n'aidait pas mais à un moment, il s'est exclamé "non" pour un truc mais je sais plus ce que c'est, je lui demandais il me semble si il m'avait alors menti ces derniers temps. C'était la voix qu'il avait quand il avait pleuré. Dans la suite de la journée, j'ai trouvé que ces messages étaient plus dur et il s'est dit décidé à ne pas revenir en arrière. Qu'il était désolé mais qu'il ne pouvait pas continuer comme ça, qu'il ne tenait plus à moi. Il m'apprécie seulement en tant qu'amie à dit-il plus tard. J'ai cessé de lui répondre, difficilement, le soir. On discutait à ce moment-là de comment faire pour que je lui rende ses affaires et sa dernière réponse et que je pouvais les garder ou les jeter. Entendez par là, les cadeaux qu'il m'a offert.
Le lendemain, hier donc, je lui ai envoyé un message en fin d'après-midi pour s'avoir si on pouvait s'appeler, en disant que je ne voulais pas le convaincre de revenir et que j'avais compris sa décision mais que je voulais qu'on en parle calmement. Il a répondu positivement et on a dû parler au moins une bonne heure après sa sortie du boulot. J'ai eu l'impression de ne plus savoir quoi dire mais je lui ais dis que je comprenais sa décision, certes que ça me faisait mal mais que je l'acceptais. Que je voulais avant tout garder notre complicité. Je lui ais dis que j'avais déjà commencé à prendre du recul et qu'étonnement j'allais déjà mieux. Il a été surpris. Ce n'est pas tout à fait vrai, je suis persuadée que nous avons encore un avenir ensemble et je veux qu'il revienne, cependant je sais que ce n'est pas ce qu'il veut attendre, que si il a rompu c'est parce qu'il a besoin de respirer. On a aussi discuté de nos journées respectives, je l'ai même fait rire. Il a dit aussi que son meilleur ami lui avait dit qu'il retomberait peut-être amoureux de moi plus tard, c'était une possibilité, quand je me serais prise en main. Ca m'a fait plaisir. Je n'ai rien montré et je lui ai dis qu'effectivement je comptais me prendre en main. Je lui ai avoué m'être aperçu qu'il était un peu distant dans ces textos ces derniers jours et que je comptais justement aborder le truc quand on s'appellerait. Parce que son bien-être m'est important. Il a été surpris, positivement, et ensuite il a dit qu'il voulait bien garder contact à condition que ça ne me fasse pas mal. Alors je lui ai dis que ça va et que là par exemple, l'appel me paraissait naturel. Je suis contente parce qu'à un moment il a réussit à avoir une réaction qu'il a développé avec moi, quand il dit " Chut" quand je le taquine. Je l'ai senti surpris de sa propre réaction. La discussion a commencé à devenir un peu plus lourde alors après avoir essayer relancer deux fois, je lui ai dis que je le laissais, j'ai souhaité une bonne soirée, bisous et puis hop, j'ai raccroché. Il aussi dit qu'il préférait attendre quelque jour pour bien prendre du recul, il m'a dit 1 ou 2 jours. Et je lui ais dis un peu plus tard, toujours au téléphone, deux ou trois jours même, et il a répondu "non, 1 ou 2 jours. Il a aussi avoué que ça lui avait fait bizarre hier de ne pas avoir de messages, aujourd'hui aussi, que c'était différent. Qu'il n'était pas heureux de ce choix, il a dit que ce n'est pas un choix qui rend heureux la personne qui le prend aussi. Il a dit qu'il était un peu perdu, donc moi je m'abstiens de craquer.
Après mûre réflexion, je me dis que forcément je n'ai pas attendu assez longtemps, parce que j'aurais pu lui dire plus de choses pour me mettre en valeur. Comme par exemple que je me suis mise au sport, que j'ai compris ce qui n'allait pas avec nous. J'ai cessé de me maquiller, je l'ai considéré comme acquis. Au début, il me considérait comme une personne mature et attirante, je pense qu'il a cessé de me voir comme ça, à cause des difficultés quand je suis partie faire mes études. J'ai beaucoup de mal à aller vers les autres, même si c'est pour moi j'ai toujours besoin d'aide. Je pense que ça plus la souffrance qu'il ressentait à cause de la distance l'on conduit plus ou moins inconsciemment à se détacher de moi. Il ne croyait pas en un futur possible, parce qu'il disait vouloir que je finisse mes études avant de s'installer ensemble au début et il s'est aperçu que c'était long. A aucun moment je n'ai cherché à le séduire, tout c'est fait naturellement. Je suis consciente d'avoir compter sur mes acquis, en plus je me disais qu'il fallait que je commence à prendre de l'assurance et à redevenir la personne mature qu'il avait connu au départ mais j'avais peur que ce changement le fasse fuir. Je me dis que finalement j'aurais dû. J'en ai profiter pour lui dire que je réfléchissais depuis un moment à des projets et que j'avais profité de la journée d'hier pour me lancer, il était content. Maintenant, j'ai bien compris qu'il faut que je me rende désirable, que je fasse des efforts et surtout, que je ne compte pas sur mes acquis. Et je veux en premier le reconquérir. Mais je ne le dis à personne, aucun de nos proches communs et encore moins à lui. Je pensais aussi lui écrire un mail, à défaut de ne pas avoir sa nouvelle adresse d'appartement, parce que ce n'est pas forcément ce qu'on s'est précisé. Pour en dire un peu plus qu'hier, et l'envoyait par exemple vendredi soir, ou même lundi soir. Et que du coup, si il m'envoyait un message entre temps, je ne lui répondrais pas pour plus tard joué cette carte. Mais je ne sais pas quoi faire. ce serait impoli de ne pas lui répondre. Je vais pas lui répondre sur le champ, c'est sûr, mais il faudra que je lui réponde. Et puis comme on en a déjà parlé hier, je ne sais pas si la lettre est une très bonne idée. J'aurais aimé faire une séance coaching avec un professionnel mais comme je le dis, je suis étudiante avec une situation financière compliquée, qui dépend encore beaucoup de sa mère, je ne peux pas me le permettre. Elle ne comprendrait pas et c'est dommage alors qu'on est en train de retrouver notre complicité au fur et à mesure.
J'aimerais avoir vos avis sur ce que je dois faire, je suis désolée d'avoir longuement écrit mais ça m'a fait du bien et ensuite, ça me paraissait essentiel de dire tout cela. J'ai apporté autant de précisions que possible. Merci à vous si vous m'avez lu jusqu'au bout, bonne journée.
Pour me présenter, je suis une jeune femme de 18 ans fêter récemment et mon ex m'a quitté il y a seulement quelques jours. C'était le 4 janvier. Ca aurait fait un an le 7 février.
Il faut déjà savoir que je suis une RPGiste, une personne qui joue des personnages par écrit sur des forums. Mon ex a un jour débarquer sur le forum par le biais de sa cousine qui a voulût l'encourager à voir autre chose. J'étais promise à devenir modératrice du forum avec sa cousine et d'autres personnes et à son arrivée, comme il avait le droit de les aider à chaque nouveauté, j'étais jalouse. On a écrit ensemble et on se chariait quand on se voyait sur la tchatbox du forum. Puis il a décidé que le forum n'était pas compatible avec son mode de vie, il mettait beaucoup de temps à répondre à cause de difficultés pour écrire et du coup, ce n'était pas facile pour lui de gérer avec son travail. Nous avons 7 ans d'écart, il a 25 ans. C'est une différence conséquente qui m'a un peu bloqué, je dois l'avouer mais j'y reviendrais un peu plus tard.
Quelque temps après, je ne sais plus exactement combien de temps, il est venu me parler via Facebook. J'ai été surprise et un peu réticente mais j'ai parlé avec lui. Assez rapidement une complicité s'est installée entre nous. Il n'est pas du genre à se confier et puis moi non plus et pourtant... J'étais en couple à distance avec un autre garçon, aussi présent sur le forum mais notre couple battait de l'aile. Il s'est intéressé à ma relation, je me suis confiée et un peu après avoir fêter mes 17 ans, il m'a dit qu'il ressentait quelque chose pour moi. Evidemment, je ne m'y attendais pas et j'ai été très gênée, j'avais des sentiments forts pour le copain que j'avais à ce moment-là même si nous nous disputions souvent. J'ai alors dis à mon copain du moment ce que l'autre m'avait dit et il s'est mis en colère, prétendant qu'il me l'avait depuis le début qu'il allait s'attacher à moi au point de développer des sentiments pour moi. Pourtant, je lui ai dis que je n'étais pas intéressée et si je lui en ai parlé, c'est pour qu'il prenne conscience à quel point j'étais sincère mais ça n'a rien arrangé, au contraire. La cousine de mon ex le plus récent, qui l'avait amené sur le forum m'a conseille comme elle a pu et c'était vraiment gentil. Elle a eu connaissance de cette histoire par son cousin qui ressentait le besoin d'en parler, il se sentait mal et coupable de ressentir quelque chose pour moi. Après une énième dispute avec mon copain du moment, j'ai décidé de ne pas répondre à son texto. C'était toujours à moi d'essayer de me racheter et quitte à le perdre, j'étais décidée à ne plus me laisser faire. L'autre, m'a alors accompagné, à trouver que c'était une bonne idée et sur la précipitation, on a décidé de se mettre ensemble. J'étais dans un moment de très fortes faiblesses et il m'a demandé de lui faire confiance. On a dû le rester deux jours, un truc comme ça, parce que déjà le lendemain le gars avec qui j'étais m'a dis que c'était fini. J'étais en colère parce que si c'est pas moi qui faisais le premier pas, qui cherchais à m'excuser, il ne le faisait jamais. Et il m'a reproché de pas l'avoir fait à ce moment-là. On s'est laissé et l'autre n'a eu de cesse de continuer à me parler, à ce moment-là on se parlait tout au long de la journée et le soir on a fini par s'appeler. Ca, c'était en janvier et en février, on avait parlé de se voir, comme des amis pour commencer, parce qu'on en avait envie tout les deux.
Dès le premier après-midi il m'a embrassé et je me suis laissée faire. Je me sentais heureuse de recevoir ce genre d'attention, heureuse que ce soit la première fois qu'on m'a embrassé et je me sentais bien avec ce garçon gentil et attentif. Quand il me disait qu'il m'aimait, je lui répondais néanmoins que je ne pouvais affirmer éprouver les même sentiments, c'était trop tôt. Cependant, il n'est resté qu'un week-end et son départ m'a énormément attristé, j'avais l'impression d'avoir vécu un rêve. Peu après, j'ai décidé d'officialiser, affirmant que j'avais des sentiments pour lui. C'était vrai, et d'un côté, j'en avais encore pour l'autre ex. Mais je ne lui en ai pas parlé. Depuis, on s'écrivait tous les jours, on se téléphonait quasiment tous les soirs et il faisait 10h de train aller-retour une fois par mois pour venir me voir. Je vis avec ma mère et à ce moment-là, me laissais prendre le train toute seule était impensable, elle a toujours été très protectrice même si elle a rapidement fait confiance à mon ex. Au départ, je me maquillais, je prenais soin de moi et tout se passait bien. L'été dernier, il a même passé une semaine à la maison. Mais voilà, cet été, ça a été l'occasion de me disputer avec ma mère, pour faire mes études je devais partir à 2h30 de chez moi et elle ne voulait pas. Pour le financement, même avec les bourses, elle disait que ça allait être difficile, il faut savoir que nous avons acquis notre maison qu'au début de l'année dernière, et elle a tout un prêt à rembourser. Grâce aux encouragements de mon ex, elle a finit par m'écouter et accepter. Je travaille et fais quelques restrictions dans le but de l'aider de mon mieux et maintenant que je suis majeure, je vais bosser pendant les vacances. Mais là-bas, privée de mes habitudes, avec une colocataire pénible et un travail épuisant, parce que je suis en art et que le travail ne manque pas, que j'ai de gros devoirs tout le long du semestre. Ca n'était pas facile pour moi, j'étais souvent triste et mon ex essayait de me réconforter, de m'encourager mais quand je vais mal, j'ai tendance à n'écouter personne et du coup je l'ai blessé. On s'est un peu disputé et le lendemain, il m'a dit qu'il ne savait plus, qu'il était perdu et je l'ai appelé. Il a pleuré et moi aussi, disait qu'il m'aimait mais qu'il se sentait impuissant pour moi à cause de la distance qui le faisait souffrir. Je l'ai convaincu de rester fort, de rester avec moi. On s'est disputé quelques fois depuis que je suis partie étudié ailleurs, une fois même alors qu'il était venu me voir. Mais après ça, on a plus eu aucune dispute. Et il me disait que ça allait mieux, qu'il avait repris confiance. ca devait être en septembre et en octobre. En novembre, il n'est pas venu me voir et c'était prévu, il avait trois voyages en train à se payer, donc un pour moi, pour mon anniversaire où il devrait redescendre dans le sud car je serais avec ma famille.
En décembre, quelques jours après mon anniversaire, le dimanche matin il m'annonce qu'il ne m'aime plus comme avant. Que ça fait un moment qu'il se pose la question, qu'il m'aime encore mais que quelque chose le gêne. J'ai aussitôt pensé à la distance et je me suis effondrée. J'ai eu du mal ce jour-là alors qu'il y avait ma fête d'anniversaire avec tout le monde. Mais il s'est comporté normalement. Il m'a embrassé, m'a pris dans ses bras, m'a rassuré et m'a dit qu'il ne me quittait pas, qu'il m'aimait encore et m'a souhaité bon courage. Plus tard, quand je lui ai demandé si ça allait mieux, il m'a dit que oui mais il avait été triste au début puis c'était passé. Comme à chaque fois. C'était la même chose pour moi. Je veux dire, c'est normal, on se parle tout le temps donc même si il n'y a pas le présence aux côtés de l'autre, ça passe relativement vite. On avait juste dit qu'on s'appellerait plus autant de fois, pour qu'il ait le temps de bosser, il a été lancé sur un nouveau projet, proposé en parallèle à son nouveau travail qu'il a rejoint septembre dernier. Ces derniers temps, on avait pas beaucoup eu l'occasion de s'appeler, un peu après son départ mais ensuite il est parti fêter Noël et même si on discutait par sms, on ne se téléphonait pas. Et là, ça faisait plusieurs jours qu'on devait mais il avait toujours un empêchement. Dimanche, il m'avait promis de le faire mais à partir de 19h, silence total. Comme il a des problèmes de portable, qu'il ne reçoit pas toujours ou n'envoie pas correctement, je lui ai demandé si il avait reçu. Toujours rien, alors au bout de deux heures j'ai appelé, je commençais à m'inquiéter mais toujours sur le répondeur. Cette histoire m'a tracassé et à 2h du matin il m'envoie qu'il est désolé, qu'il 'était pas motivé, qu'il m'appellera le lendemain. Je lui ai demandé pourquoi il n'avait pas été motivé, si c'était à cause de moi. Le lendemain matin, il répond que c'est à cause de nous et je l'appelle dans le train pour aller au boulot. Je lui ai demandé des explications mais il n'a su me répondre que par "je sais pas" il a toujours eu beaucoup de mal à expliquer et interpréter ses émotions. Il m'a dit qu'il ne m'aimait plus, que je ne lui manquais pas. Qu'il avait souvent des doutes et que si il continuait, il allait encore plus me blesser. Comme n'importe qui, j'ai tenté de le convaincre toute la journée de revenir sur sa décision, en vain. J'ai senti le matin pendant l'appel qu'il était triste, il a avoué être perdu et se sentait mal. C'est vrai que le lieu où sil se trouvait n'aidait pas mais à un moment, il s'est exclamé "non" pour un truc mais je sais plus ce que c'est, je lui demandais il me semble si il m'avait alors menti ces derniers temps. C'était la voix qu'il avait quand il avait pleuré. Dans la suite de la journée, j'ai trouvé que ces messages étaient plus dur et il s'est dit décidé à ne pas revenir en arrière. Qu'il était désolé mais qu'il ne pouvait pas continuer comme ça, qu'il ne tenait plus à moi. Il m'apprécie seulement en tant qu'amie à dit-il plus tard. J'ai cessé de lui répondre, difficilement, le soir. On discutait à ce moment-là de comment faire pour que je lui rende ses affaires et sa dernière réponse et que je pouvais les garder ou les jeter. Entendez par là, les cadeaux qu'il m'a offert.
Le lendemain, hier donc, je lui ai envoyé un message en fin d'après-midi pour s'avoir si on pouvait s'appeler, en disant que je ne voulais pas le convaincre de revenir et que j'avais compris sa décision mais que je voulais qu'on en parle calmement. Il a répondu positivement et on a dû parler au moins une bonne heure après sa sortie du boulot. J'ai eu l'impression de ne plus savoir quoi dire mais je lui ais dis que je comprenais sa décision, certes que ça me faisait mal mais que je l'acceptais. Que je voulais avant tout garder notre complicité. Je lui ais dis que j'avais déjà commencé à prendre du recul et qu'étonnement j'allais déjà mieux. Il a été surpris. Ce n'est pas tout à fait vrai, je suis persuadée que nous avons encore un avenir ensemble et je veux qu'il revienne, cependant je sais que ce n'est pas ce qu'il veut attendre, que si il a rompu c'est parce qu'il a besoin de respirer. On a aussi discuté de nos journées respectives, je l'ai même fait rire. Il a dit aussi que son meilleur ami lui avait dit qu'il retomberait peut-être amoureux de moi plus tard, c'était une possibilité, quand je me serais prise en main. Ca m'a fait plaisir. Je n'ai rien montré et je lui ai dis qu'effectivement je comptais me prendre en main. Je lui ai avoué m'être aperçu qu'il était un peu distant dans ces textos ces derniers jours et que je comptais justement aborder le truc quand on s'appellerait. Parce que son bien-être m'est important. Il a été surpris, positivement, et ensuite il a dit qu'il voulait bien garder contact à condition que ça ne me fasse pas mal. Alors je lui ai dis que ça va et que là par exemple, l'appel me paraissait naturel. Je suis contente parce qu'à un moment il a réussit à avoir une réaction qu'il a développé avec moi, quand il dit " Chut" quand je le taquine. Je l'ai senti surpris de sa propre réaction. La discussion a commencé à devenir un peu plus lourde alors après avoir essayer relancer deux fois, je lui ai dis que je le laissais, j'ai souhaité une bonne soirée, bisous et puis hop, j'ai raccroché. Il aussi dit qu'il préférait attendre quelque jour pour bien prendre du recul, il m'a dit 1 ou 2 jours. Et je lui ais dis un peu plus tard, toujours au téléphone, deux ou trois jours même, et il a répondu "non, 1 ou 2 jours. Il a aussi avoué que ça lui avait fait bizarre hier de ne pas avoir de messages, aujourd'hui aussi, que c'était différent. Qu'il n'était pas heureux de ce choix, il a dit que ce n'est pas un choix qui rend heureux la personne qui le prend aussi. Il a dit qu'il était un peu perdu, donc moi je m'abstiens de craquer.
Après mûre réflexion, je me dis que forcément je n'ai pas attendu assez longtemps, parce que j'aurais pu lui dire plus de choses pour me mettre en valeur. Comme par exemple que je me suis mise au sport, que j'ai compris ce qui n'allait pas avec nous. J'ai cessé de me maquiller, je l'ai considéré comme acquis. Au début, il me considérait comme une personne mature et attirante, je pense qu'il a cessé de me voir comme ça, à cause des difficultés quand je suis partie faire mes études. J'ai beaucoup de mal à aller vers les autres, même si c'est pour moi j'ai toujours besoin d'aide. Je pense que ça plus la souffrance qu'il ressentait à cause de la distance l'on conduit plus ou moins inconsciemment à se détacher de moi. Il ne croyait pas en un futur possible, parce qu'il disait vouloir que je finisse mes études avant de s'installer ensemble au début et il s'est aperçu que c'était long. A aucun moment je n'ai cherché à le séduire, tout c'est fait naturellement. Je suis consciente d'avoir compter sur mes acquis, en plus je me disais qu'il fallait que je commence à prendre de l'assurance et à redevenir la personne mature qu'il avait connu au départ mais j'avais peur que ce changement le fasse fuir. Je me dis que finalement j'aurais dû. J'en ai profiter pour lui dire que je réfléchissais depuis un moment à des projets et que j'avais profité de la journée d'hier pour me lancer, il était content. Maintenant, j'ai bien compris qu'il faut que je me rende désirable, que je fasse des efforts et surtout, que je ne compte pas sur mes acquis. Et je veux en premier le reconquérir. Mais je ne le dis à personne, aucun de nos proches communs et encore moins à lui. Je pensais aussi lui écrire un mail, à défaut de ne pas avoir sa nouvelle adresse d'appartement, parce que ce n'est pas forcément ce qu'on s'est précisé. Pour en dire un peu plus qu'hier, et l'envoyait par exemple vendredi soir, ou même lundi soir. Et que du coup, si il m'envoyait un message entre temps, je ne lui répondrais pas pour plus tard joué cette carte. Mais je ne sais pas quoi faire. ce serait impoli de ne pas lui répondre. Je vais pas lui répondre sur le champ, c'est sûr, mais il faudra que je lui réponde. Et puis comme on en a déjà parlé hier, je ne sais pas si la lettre est une très bonne idée. J'aurais aimé faire une séance coaching avec un professionnel mais comme je le dis, je suis étudiante avec une situation financière compliquée, qui dépend encore beaucoup de sa mère, je ne peux pas me le permettre. Elle ne comprendrait pas et c'est dommage alors qu'on est en train de retrouver notre complicité au fur et à mesure.
J'aimerais avoir vos avis sur ce que je dois faire, je suis désolée d'avoir longuement écrit mais ça m'a fait du bien et ensuite, ça me paraissait essentiel de dire tout cela. J'ai apporté autant de précisions que possible. Merci à vous si vous m'avez lu jusqu'au bout, bonne journée.
- Par Elieza