- 25 sept. 2014, 00:22
#946409
Bonsoir,
Je post ici car j'ai besoin de parler de ce qu'il m'arrive. Même si j'en parle avec ma famille et mes amis (qui doivent commencer à en avoir marre), j'ai besoin de parler avec des gens dans le même cas que moi. Je m'excuse d'avance car mon histoire risque d'être longue.
Pour la petite présentation, j'ai 27 ans, en couple depuis 8 ans, mariée depuis 2 ans et 3 enfants de 4 ans 3 ans et 8 mois.
Tout aller bien dans mon couple jusqu'à juin de cette année. Bon on a eu des disputes comme dans tout couple mais rien d'insurmontable. Pas de tromperies, pas de rupture.
Fin mai un des collègues de mon mari (enfin vu comme c'est parti plutôt futur ex mari) décide de quitter sa femme et ses deux enfants pour motif trop d'engueulades, il part vivre chez sa grand mère et dit à mon mari j'espère que tu seras là pour moi et que tu me sortiras. Et ça a été le début de la fin
Début juin, mon mari et ce collègue se sont énormément rapprochés au point que mon mari ne me parlait plus que de lui, au début ça ne m'a pas dérangée, et puis petit à petit ça a commencé à créer des tensions dans notre couple.
Mon mari à commencé à s'éloigner, son comportement à changer. Il est devenu distant avec moi et méchant. Pour lui je ne faisais rien de bien.
Le midi il mangeait avec ses collègues et depuis son rapprochement avec ce collègue, il n'a plus mangé qu'avec lui. Ils allaient souvent chez lui, il l'a aussi présenté à sa grand mère.
Plus il s'éloignait plus je m'enfonçais.
Il m'a ignoré toute une semaine en juin, la semaine juste avant la fête des pères, il a perdu son papa d'un cancer l'année dernière et ça a été très dur. Cette ignorance totale a été très dur pour moi.
Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, je sentais que j'allais mal sans savoir d'où ça venait. J'en ai parlé à mon mari qui m'a dit va voir un psy. Chose que je n'ai pas fait, j'avais besoin d'aide mais je ne savais pas pourquoi et je me disais que je n'avais pas besoin de psy.
Le collègue de mon mari l'a invité à une soirée fin juin avec d'autres collègues. Le jour de la soirée tous les autres collègues annulent. Seul mon mari y va. Il rentre vers 22h et me dit qu'il n'y avait que lui. Je lui dis tes collègues avaient poney pour plaisanter. Il me dit non non et il m'a donné le motif d'un de ses collègue, monter une tonnelle dans son jardin. Je me dis mouai mais je passe à autre chose, après tout je m'en fiche. Il a passé une bonne soirée avec son pote c'est le principal.
Seconde soirée, de nouveau désistement des collègues, son collègue lui dit mais si tu veux tu peux venir, mon mari dit non, donc soirée annulée. C'était censé être une pendaison de crémaillère, mon mari l'avait aidé à déménager peu de temps avant.
Vient la semaine de vacances de mon mari, premier jour de vacances il va a son travail l'après midi et reste avec ce collègue jusqu'à la fin de journée de travail. Je le prend mal mais ne dit rien. Il a juste une semaine de vacances, il voit son collègue tous les jours, une semaine sans se voir c'est pas la mort, surtout qu'ils s'échangent des textos. Le reste de la semaine passe.
Je commence à trouver leur relation un peu bizarre, je le dis à mon mari, le collègue par ci, le collègue par là. Bref il le prend mal. Ça génère beaucoup de disputes dans notre couple. Je lui dis que j'ai l'impression de faire ménage à trois. Que je trouve qu'il n'est plus le même depuis qu'il fréquente ce collègue.
Il faut savoir que mon mari est quelqu'un de très influençable. En 8 ans de couple il y a eu déjà pas mal de problèmes avec ses collègues, le personnel change souvent où il est. A chaque fois c'était mais non ils sont gentils bla-bla-bla pour au final mal se terminer et entendre tu avais raison.
Mi juillet son collègue par en vacances et je retrouve mon mari. Petits mots le matin avant de partir au travail, câlin, bisous. Il redevient celui que j'ai toujours connu. Son collègue revient de vacances et rebelotte. Je sens que ça ne va pas, je le vois s'éloigner encore plus et faire tourner sa vie autour de ce collègue.
Lui qui était un papa poule devient dur avec les enfants. Depuis son changement d'attitude il se mets à boire du rhum au retour du travail. Un verre ou deux. Je vois bien que ça empire mais je ne sais pas quoi faire. Je suis en conge parental, je passe les journées à m'occuper de nos enfants. Il bosse avec ce collègue, je peux rien faire sauf le voir m'échapper. Ce collègue tri son armoire et proposé mon mari ses vêtements. Je dis non, il m'en parle déjà tout le temps j'ai pas en plus envie qu'il s'habille comme lui. Son collègue lui dit qu'il peut passer quand il veut que la porte lui ai ouverte.
J'ai oublié de préciser qu'il a aussi changer de coupe de cheveux en juin, lui qui les avaient toujours très très court, ce fait une petite coupe à la mode, rase sur les côtés et plus long au dessus de la tête
La veille de notre départ en vacances, dernière semaine d'août, je craque, mes nerfs lâchent. Je ne comprend toujours pas ce qu'il m'arrive. Je lui dis de nouveau aide moi. C'est le truc de trop pour lui, je le vois. J'appelle quelqu'un de ma famille car je sens que vraiment je ne vais pas bien. Je vais prendre l'air et quand je reviens mon mari part. Il rentrera dans la nuit et dormira sur le canapé.
Le lendemain on part en vacances avec un couple d'amis, son meilleur ami en fait et sa copine qui est une de mes meilleures amies. La semaine se passe très très mal. Psychologiquement je n'en peux plus. Il m'ignore la journée et le soir il boit et donc est plus cool. Il ignore également nos amis la journée et redevient cool avec eux le soir. Il passe ses journée sur portable à envoyer des textos. Au bout d'un moment je trouve suspect que des qu'il me voit il repose son portable, je lui dis tu as des amis? Il me dit non j'ai pas de réseau, sauf que sa mère me dira qu'ils se sont envoyés pas mal de messages pendant la semaine car elle voulait avoir son avis sur quoi m'acheter comme cadeau. Et en passant derrière lui un jour je vois qu'il envoi des messages à son collègue.
Pendant les vacances je lui demande d'aller discuter car pour moi c'est plus possible, je lui avais écris une lettre où je m'excusais de ma crise de nerfs et que j'espérais qu'on arriverait à passer de bonnes vacances. Il me dit qu'il ne sait pas s'il m'aime encore, qu'il ne veut pas de cette vie et qu'il ne sait pas s'il veut me laisser une chance.
J'appelle ma tante et je craque, mais vraiment. Je n'en peux plus, je suis à bout, il me fait vivre un enfer depuis juin et là je ne peux plus. Je suis loin de chez moi, coincée dans ce camping. Je dois faire bonne figure pour mes enfants. Elle dit que je fais sûrement une dépression au vu de ce que je lui dis et me dis que si vraiment je ne le sens pas je peux rentrer en train le lendemain. Mais comment expliquer mon départ aux enfants? Elle parle à mon mari en lui disant que je suis vraiment mal et que s'il ne se sent pas de me soutenir que je rentre le lendemain. Il me dit qu'on va finir les vacances ensemble en me prenant dans ses bras. Et au final le lendemain il redeviendra pareil que les autres jours.
On a quand même une vie intime durant le séjour donc une nuit après cette épisode du gros craquage où je pense que c'est la nuit des retrouvailles. Je me sens vraiment aimée cette nuit là. Mais en fait pas du tout. Le lendemain je lui demande s'il a prit sa décision, il me dit que ce n'est pas le lieu pour en parler. Je lui dis ok donc tu l'as prise, il hausse les épaules. Je lui dis donc tu me quittes. Mais pourquoi tu as couche avec moi hier soir? Il me dit parce que j'en avais envie et que je ne voulais pas que tu te sentes rejetée. Je lui ai dis que je me sentais déjà rejetée. Et Joe ras faire un tour. J'ai passé ma semaine de vacances à écrire pour extérioriser. Et à la fin des vacances je lui ai tout donné.
Sur le retour on s'arrête chez sa mère et sa sœur, il craque complètement, pleure pleure et pleure. Je le laisse avec sa mère, elle me dira que c'était l'émotion de revoir sa sœur. Il me dira qu'il avait eu l'impression d'abandonner sa sœur.
On rentre le samedi très tard et le dimanche il veut me parler. Il me dit qu'il va partir et qu'il ne dort pas ici le soir, qu'il veut être seul. Je lui dis ok je comprend et lui dis quand même que je ne veux pas qu'on se sépare. Je lui dis mes sentiments et m'en vais chez ma tante avec les enfants. Il menvoi un message pour me dire qu'il ma écrit une lettre. Je m'attendais à une lettre de rupture et pas du tout, il m'écrit qu'il a l'impression de nous abandonner mais qu'il a besoin de le faire. Qu'il ne peut plus, qu'il a besoin d'être seul sans problème, sans rien. Qu'il a besoin de réfléchir sur ses sentiments, sa vie.
Il rentre le lundi pour la rentrée de notre aine qui est le lendemain.
Le lundi je vais chez le médecin qui me dit que je fais une dépression, je me retrouve sous anti dépresseur et anémiée. J'ai perdu 3 kilos en une semaine, je suis fatiguée, à bout, je nen peux plus.
Le mardi matin il dit aux enfants à ce soir et une heure après menvoi un message pour me dire qu'il est désolé mari qu'il ne rentrera pas ce soir qu'il n'y arrive pas. Je me retrouve à devoir gérer les questions des enfants. Pourquoi papa n'est pas là? Moi même je ne sais pas.
Il rentre le mercredi soir pour la rentrée de notre autre fils qui est le lendemain.
Le mercredi soir il le dit qu'on ne peut pas continuer comme ça. Je lui dis que je d'accord en pensant qu'il veut qu'on arrange les choses. Mais pas du tout, il me dit qu'il a bien réfléchi durant ses deux jours d'absence et qu'il préfère s'en aller. Je lui dis ok c'est ton choix je ne peux rien faire contre ça. Il reste sur sa chaise à ne rien dire, il devait s'attendre à ce que je pleure que je le retienne, mais non je n'ai plus la force. Je lui dis juste que c'est dommage de stopper 8 ans comme ça. Il me dit que ma dépression c'est le truc de trop et qu'on a déjà essayé pleins de fois et que ça ne marche pas. Je suis surprise et lui dit que je n'ai jamais songé à le quitter, il me dit que lui y a déjà songé. C'est le choc.
Il s'en va le lendemain matin avec un sac a dos contenant quelques affaires. Les enfants n'y comprennent plus rien, un jour papa est là et un autre non, ça devient du n'importe quoi.
Il passe le vendredi pour l'anniversaire d'un de nos fils, leur expliquer pourquoi il n'est pas là et prendre des affaires. Je discute avec lui, lui dis qu'on ne peut pas foutre 8 ans en l'air comme ça. Qu'on peut se laisser du temps, au départ il ne veut pas puis me dit que oui c'est vrai on peut se laisser du temps. Je lui parle des crises de son fils, son maître m'a convoqué car il mord et tape, à la maison pareil avec son petit frère. Il prend ça à la légère.
Il traîne à la maison, donne l'impression de ne pas vouloir partir et puis fini par partir avec un sac.
Pas de nouvelles du weekend et puis le lundi je lui envoi un mail où je lui dis de rentrer à la maison, que dormir dans la voiture c'est pas une solution, oui parce que le vendredi il m'a dit qu'il dormait dans la voiture et que son collègue lui avait proposé de venir chez lui et qu'il irait peut être un jour sur deux. Qu'il peut dormir sur le canapé et être auprès de ses enfants. Il me dit qu'il ne veut pas rentre, qu'il ne se sent plus chez lui, qu'il n'arrive pas à se résigner à rentrer même pour les enfants, qu'il a l'impression que ses sentiments se sont éteins au fil des engueulades. Qu'il préfère vivre dans sa voiture et être en paix avec lui même plutôt que de mentir à tout le monde. Qu'il ne veut pas me donner de faux espoirs et me faire perdre mon temps. Je lui dis que là c'est moi qui ai besoin d'être seule et que je lui laisse du temps comme je lui vais dis.
Mardi il appel les enfants et puis plus de nouvelles. Le samedi il prend les enfants à ma demande. Il devait les emmène chez sa grand mère et les a emmené chez son collègue après. Mon fils me le dira en rentrant. Ils sont parti faire les courses à 5 et au parc. Il a montre aux enfants le lit dans lequel il dormait.
De samedi soir à mardi mon fils me parlera du collègue. Il est gentil je l'aime bien papa l'aime bien.
J'avais dis à mon mari que s'il voulait les emmener au parc qu'il n'hésite pas, le mardi je lui dis que le parc c'est pas possible car ils sont malade, vive les microbes de l'école, il me demande s'il peut quand même passer les voies et je dis oui. Ça présence me fait du mal mais je ne dis rien.
Vendredi dernier réunion d'école. Il a mis 10 minutes à se rendre compte que ce n'était pas la réunion pour notre aîné mais pour notre autre fils. Depuis quelque temps je le sens complètement à l'ouest. On a l'impression que son cerveau est déconnecté.
Personne ne le reconnaît, son comportement sa façon d'être, sa froideur, ce n'est pas lui. On dirait une autre personne.
Le samedi soir il doit dormir ici car je fais une brocante le lendemain et il garde les enfants. C'est lui qui s'est proposé de dormir ici. Le samedi soir je sors car je ne me sentais pas de passer la soirée avec lui. Quand je rentre il dort assis sur le canapé.
Le peu que l'on s'est vu ce jour là il était gentil et le regard doux.
Le dimanche je fais ma brocante. Je passe dans la journée voir les enfants et mon frère est là. Il parle avec mon mari et repart avec moi. Il me dit que mon mari lui a dit que si on séparait il ne me demanderait pas d'argent par rapport à l'appart, car il s'était renseigné et avait le droit à 10%. Que son pote était quelqu'un de bien qui lui fait dit qu'il était en pleins divorce qu'il savait ce que c'était et que c'était pas une bonne idée. Il lui aurait dit de rentrer mais mon mari à refusé. Il a dit a mon frère qu'il voulait se faire augmenter à son travail mais que si son patron ne voulait pas il quitterait son travail.
Je retourne à ma brocante et quand je rentre le soir il me dit j'ai signé le cahier de notre fils et j'ai un truc à te faire signer. Je dis ok. Il me tend une feuille et c'est une attention de séparation de fait datée du 20/09. C'est un gros choc. Je lui dis tu m'annonces ça comme ça? Il me dit d'un air dédaigneux limite moquer mais tu croyais quoi? Que j'allais revenir? Je lui dis que oui je pensais qu'on faisait un break, qu'il avait besoin d'être seul et qu'on discuterait après. Il le dit non mais je ne vais pas revenir alors que je ne veux pas de toi. Gros coup au cœur. Je lui dis tu me dis ça comme ça? Au bout de 8 ans. Il me redit qu'il ne veut pas de moi. Je lui dis mais tu ne m'aimes plus? Il me dit je ne peux pas dire que je ne t'aime plus car on efface pas 8 ans comme ça. Je lui dis que j'ai bien vu que depuis juin il s'était éloigné. Il me dit que ça ne date pas de juin que ça fait des années. Encore un gros choc. Je lui dis que si ça fait des années pourquoi on s'est marié et on a fait un troisième enfant? Il ne répond pas. Je lui demande de partir chose qu'il ne fait pas. Je lui redemande il ne bouge toujours pas. Je commence à m'énerve et lui redemande mais je ne sais pas c'est quoi son problème mais il ne bouge toujours pas. Donc je lui dis c**** t** et toujours rien. Donc je craque et lui dit tout ce que j'ai sur le cœur, ce que je pense de son comportement, de sa relation avec son collègue, qu'il préfère vivre avec son pote plutôt qu'avec sa famille. Je le traite de c****** lui dit qu'il s'est bien foutu de moi. Que je lui ai laisse du temps alors que lui faisait les choses derrière mon dos, que j'aurais du écouter les gens qui le disaient d'aller signaler son abandon de domicile. Et quand il la dit qu'il fait dit aux enfants qu'il ne voulait plus de moi, que c'était comme ça qu'il leur avait explique je lui ai redit de partir, il a encore mis du temps à partir. Il avait l'air sonné de ce que je lui ai dis. C'était brut je l'avoue mais rien pour le blesser volontairement. Juste ce que j'avais au fond de moi. Depuis juin je morfle et là ça a été le truc de trop. Cette méchanceté que j'estime gratuite ça ne passe pas.
Qu'il ne veuille plus de moi ok même si ça fait mal, mais il peut faire les choses correctement. Sans méchanceté. J'avais vraiment l'impression de le dégoûte quand il m'a balancé ça. Il l'a quitté comme une merde. J'ai les défauts, je ne suis pas parfaite, mais je ne mérite pas ça.
Lundi j'ai été signalé son abandon de domicile et le 8 octobre j'ai rendez vous avec un avocat. Je nous protège les enfants et moi. Je ne sais pas ce qu'il complote derrière mon dos. Son collègue doit sûrement lui dire quoi faire.
J'ai conscience que nous n'avons que 27 ans, que nous sommes jeunes, qu'il a sûrement un besoin de liberté, de vivre, de faire comme son collègue. Mais c'est dur, il nous a abandonné. On ne refait pas sa vie on la continue. Il aura beau fuir, il aura toujours sa conscience pour lui rappeler qu'on est là.
C'est dur de se retrouver seule en pleine dépression avec 3 enfants en bas âge. Heureusement que je suis bien entourée. Je ne sais pas quand il revoit les enfants. Logiquement il doit les prendre samedi prochain et je dois le voir vendredi pour la réunion de l'école.
Dimanche ma tante l'a appelé et il lui a dit que s'il était devenu comme ça c'est parce qu'il en avait marre d'être un toutou, qu'il voulait bien revenir et dormir sur le canapé pour s'occuper de nos enfants mais non merci pas dans cet état. Et il a demande à quel heure il venait le lundi car je devais sortir le soir. Ba tu viens pas en fait. Je ne comprend même pas qu'il ai pu poser la question.
Je ne sais pas ce qui lui arrive mais je lui souhaite de redevenir la personne qu'il était. On dirait un ado en pleine crise. Peut être le poids des responsabilités je ne sais pas.
En tout cas je ne cherche pas à le récupérer il a été clair, il ne veut plus de moi. J'essaye d'avancer mais c'est dur. J'ai du mal à réaliser je crois. Je me voyais avec lui dans le futur, on avait des projets. Et je vais être amenée à le voir encore pas mal d'années ce qui est encore plus dur. Et me dire que j'en ai pas réussi à le rendre heureux me fait beaucoup de mal. J'ai enlevé mon alliance et l'ai supprimé de Facebook et je l'ai bloqué aussi pour qu'il n'ai plus accès à ma vie et inversement. Me dire que ça fait des années qu'il pense ça, c'est dur.
Encore désolé pour ce long message et merci à ceux qui auront eu le courage de le lire
Je post ici car j'ai besoin de parler de ce qu'il m'arrive. Même si j'en parle avec ma famille et mes amis (qui doivent commencer à en avoir marre), j'ai besoin de parler avec des gens dans le même cas que moi. Je m'excuse d'avance car mon histoire risque d'être longue.
Pour la petite présentation, j'ai 27 ans, en couple depuis 8 ans, mariée depuis 2 ans et 3 enfants de 4 ans 3 ans et 8 mois.
Tout aller bien dans mon couple jusqu'à juin de cette année. Bon on a eu des disputes comme dans tout couple mais rien d'insurmontable. Pas de tromperies, pas de rupture.
Fin mai un des collègues de mon mari (enfin vu comme c'est parti plutôt futur ex mari) décide de quitter sa femme et ses deux enfants pour motif trop d'engueulades, il part vivre chez sa grand mère et dit à mon mari j'espère que tu seras là pour moi et que tu me sortiras. Et ça a été le début de la fin
Début juin, mon mari et ce collègue se sont énormément rapprochés au point que mon mari ne me parlait plus que de lui, au début ça ne m'a pas dérangée, et puis petit à petit ça a commencé à créer des tensions dans notre couple.
Mon mari à commencé à s'éloigner, son comportement à changer. Il est devenu distant avec moi et méchant. Pour lui je ne faisais rien de bien.
Le midi il mangeait avec ses collègues et depuis son rapprochement avec ce collègue, il n'a plus mangé qu'avec lui. Ils allaient souvent chez lui, il l'a aussi présenté à sa grand mère.
Plus il s'éloignait plus je m'enfonçais.
Il m'a ignoré toute une semaine en juin, la semaine juste avant la fête des pères, il a perdu son papa d'un cancer l'année dernière et ça a été très dur. Cette ignorance totale a été très dur pour moi.
Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait, je sentais que j'allais mal sans savoir d'où ça venait. J'en ai parlé à mon mari qui m'a dit va voir un psy. Chose que je n'ai pas fait, j'avais besoin d'aide mais je ne savais pas pourquoi et je me disais que je n'avais pas besoin de psy.
Le collègue de mon mari l'a invité à une soirée fin juin avec d'autres collègues. Le jour de la soirée tous les autres collègues annulent. Seul mon mari y va. Il rentre vers 22h et me dit qu'il n'y avait que lui. Je lui dis tes collègues avaient poney pour plaisanter. Il me dit non non et il m'a donné le motif d'un de ses collègue, monter une tonnelle dans son jardin. Je me dis mouai mais je passe à autre chose, après tout je m'en fiche. Il a passé une bonne soirée avec son pote c'est le principal.
Seconde soirée, de nouveau désistement des collègues, son collègue lui dit mais si tu veux tu peux venir, mon mari dit non, donc soirée annulée. C'était censé être une pendaison de crémaillère, mon mari l'avait aidé à déménager peu de temps avant.
Vient la semaine de vacances de mon mari, premier jour de vacances il va a son travail l'après midi et reste avec ce collègue jusqu'à la fin de journée de travail. Je le prend mal mais ne dit rien. Il a juste une semaine de vacances, il voit son collègue tous les jours, une semaine sans se voir c'est pas la mort, surtout qu'ils s'échangent des textos. Le reste de la semaine passe.
Je commence à trouver leur relation un peu bizarre, je le dis à mon mari, le collègue par ci, le collègue par là. Bref il le prend mal. Ça génère beaucoup de disputes dans notre couple. Je lui dis que j'ai l'impression de faire ménage à trois. Que je trouve qu'il n'est plus le même depuis qu'il fréquente ce collègue.
Il faut savoir que mon mari est quelqu'un de très influençable. En 8 ans de couple il y a eu déjà pas mal de problèmes avec ses collègues, le personnel change souvent où il est. A chaque fois c'était mais non ils sont gentils bla-bla-bla pour au final mal se terminer et entendre tu avais raison.
Mi juillet son collègue par en vacances et je retrouve mon mari. Petits mots le matin avant de partir au travail, câlin, bisous. Il redevient celui que j'ai toujours connu. Son collègue revient de vacances et rebelotte. Je sens que ça ne va pas, je le vois s'éloigner encore plus et faire tourner sa vie autour de ce collègue.
Lui qui était un papa poule devient dur avec les enfants. Depuis son changement d'attitude il se mets à boire du rhum au retour du travail. Un verre ou deux. Je vois bien que ça empire mais je ne sais pas quoi faire. Je suis en conge parental, je passe les journées à m'occuper de nos enfants. Il bosse avec ce collègue, je peux rien faire sauf le voir m'échapper. Ce collègue tri son armoire et proposé mon mari ses vêtements. Je dis non, il m'en parle déjà tout le temps j'ai pas en plus envie qu'il s'habille comme lui. Son collègue lui dit qu'il peut passer quand il veut que la porte lui ai ouverte.
J'ai oublié de préciser qu'il a aussi changer de coupe de cheveux en juin, lui qui les avaient toujours très très court, ce fait une petite coupe à la mode, rase sur les côtés et plus long au dessus de la tête
La veille de notre départ en vacances, dernière semaine d'août, je craque, mes nerfs lâchent. Je ne comprend toujours pas ce qu'il m'arrive. Je lui dis de nouveau aide moi. C'est le truc de trop pour lui, je le vois. J'appelle quelqu'un de ma famille car je sens que vraiment je ne vais pas bien. Je vais prendre l'air et quand je reviens mon mari part. Il rentrera dans la nuit et dormira sur le canapé.
Le lendemain on part en vacances avec un couple d'amis, son meilleur ami en fait et sa copine qui est une de mes meilleures amies. La semaine se passe très très mal. Psychologiquement je n'en peux plus. Il m'ignore la journée et le soir il boit et donc est plus cool. Il ignore également nos amis la journée et redevient cool avec eux le soir. Il passe ses journée sur portable à envoyer des textos. Au bout d'un moment je trouve suspect que des qu'il me voit il repose son portable, je lui dis tu as des amis? Il me dit non j'ai pas de réseau, sauf que sa mère me dira qu'ils se sont envoyés pas mal de messages pendant la semaine car elle voulait avoir son avis sur quoi m'acheter comme cadeau. Et en passant derrière lui un jour je vois qu'il envoi des messages à son collègue.
Pendant les vacances je lui demande d'aller discuter car pour moi c'est plus possible, je lui avais écris une lettre où je m'excusais de ma crise de nerfs et que j'espérais qu'on arriverait à passer de bonnes vacances. Il me dit qu'il ne sait pas s'il m'aime encore, qu'il ne veut pas de cette vie et qu'il ne sait pas s'il veut me laisser une chance.
J'appelle ma tante et je craque, mais vraiment. Je n'en peux plus, je suis à bout, il me fait vivre un enfer depuis juin et là je ne peux plus. Je suis loin de chez moi, coincée dans ce camping. Je dois faire bonne figure pour mes enfants. Elle dit que je fais sûrement une dépression au vu de ce que je lui dis et me dis que si vraiment je ne le sens pas je peux rentrer en train le lendemain. Mais comment expliquer mon départ aux enfants? Elle parle à mon mari en lui disant que je suis vraiment mal et que s'il ne se sent pas de me soutenir que je rentre le lendemain. Il me dit qu'on va finir les vacances ensemble en me prenant dans ses bras. Et au final le lendemain il redeviendra pareil que les autres jours.
On a quand même une vie intime durant le séjour donc une nuit après cette épisode du gros craquage où je pense que c'est la nuit des retrouvailles. Je me sens vraiment aimée cette nuit là. Mais en fait pas du tout. Le lendemain je lui demande s'il a prit sa décision, il me dit que ce n'est pas le lieu pour en parler. Je lui dis ok donc tu l'as prise, il hausse les épaules. Je lui dis donc tu me quittes. Mais pourquoi tu as couche avec moi hier soir? Il me dit parce que j'en avais envie et que je ne voulais pas que tu te sentes rejetée. Je lui ai dis que je me sentais déjà rejetée. Et Joe ras faire un tour. J'ai passé ma semaine de vacances à écrire pour extérioriser. Et à la fin des vacances je lui ai tout donné.
Sur le retour on s'arrête chez sa mère et sa sœur, il craque complètement, pleure pleure et pleure. Je le laisse avec sa mère, elle me dira que c'était l'émotion de revoir sa sœur. Il me dira qu'il avait eu l'impression d'abandonner sa sœur.
On rentre le samedi très tard et le dimanche il veut me parler. Il me dit qu'il va partir et qu'il ne dort pas ici le soir, qu'il veut être seul. Je lui dis ok je comprend et lui dis quand même que je ne veux pas qu'on se sépare. Je lui dis mes sentiments et m'en vais chez ma tante avec les enfants. Il menvoi un message pour me dire qu'il ma écrit une lettre. Je m'attendais à une lettre de rupture et pas du tout, il m'écrit qu'il a l'impression de nous abandonner mais qu'il a besoin de le faire. Qu'il ne peut plus, qu'il a besoin d'être seul sans problème, sans rien. Qu'il a besoin de réfléchir sur ses sentiments, sa vie.
Il rentre le lundi pour la rentrée de notre aine qui est le lendemain.
Le lundi je vais chez le médecin qui me dit que je fais une dépression, je me retrouve sous anti dépresseur et anémiée. J'ai perdu 3 kilos en une semaine, je suis fatiguée, à bout, je nen peux plus.
Le mardi matin il dit aux enfants à ce soir et une heure après menvoi un message pour me dire qu'il est désolé mari qu'il ne rentrera pas ce soir qu'il n'y arrive pas. Je me retrouve à devoir gérer les questions des enfants. Pourquoi papa n'est pas là? Moi même je ne sais pas.
Il rentre le mercredi soir pour la rentrée de notre autre fils qui est le lendemain.
Le mercredi soir il le dit qu'on ne peut pas continuer comme ça. Je lui dis que je d'accord en pensant qu'il veut qu'on arrange les choses. Mais pas du tout, il me dit qu'il a bien réfléchi durant ses deux jours d'absence et qu'il préfère s'en aller. Je lui dis ok c'est ton choix je ne peux rien faire contre ça. Il reste sur sa chaise à ne rien dire, il devait s'attendre à ce que je pleure que je le retienne, mais non je n'ai plus la force. Je lui dis juste que c'est dommage de stopper 8 ans comme ça. Il me dit que ma dépression c'est le truc de trop et qu'on a déjà essayé pleins de fois et que ça ne marche pas. Je suis surprise et lui dit que je n'ai jamais songé à le quitter, il me dit que lui y a déjà songé. C'est le choc.
Il s'en va le lendemain matin avec un sac a dos contenant quelques affaires. Les enfants n'y comprennent plus rien, un jour papa est là et un autre non, ça devient du n'importe quoi.
Il passe le vendredi pour l'anniversaire d'un de nos fils, leur expliquer pourquoi il n'est pas là et prendre des affaires. Je discute avec lui, lui dis qu'on ne peut pas foutre 8 ans en l'air comme ça. Qu'on peut se laisser du temps, au départ il ne veut pas puis me dit que oui c'est vrai on peut se laisser du temps. Je lui parle des crises de son fils, son maître m'a convoqué car il mord et tape, à la maison pareil avec son petit frère. Il prend ça à la légère.
Il traîne à la maison, donne l'impression de ne pas vouloir partir et puis fini par partir avec un sac.
Pas de nouvelles du weekend et puis le lundi je lui envoi un mail où je lui dis de rentrer à la maison, que dormir dans la voiture c'est pas une solution, oui parce que le vendredi il m'a dit qu'il dormait dans la voiture et que son collègue lui avait proposé de venir chez lui et qu'il irait peut être un jour sur deux. Qu'il peut dormir sur le canapé et être auprès de ses enfants. Il me dit qu'il ne veut pas rentre, qu'il ne se sent plus chez lui, qu'il n'arrive pas à se résigner à rentrer même pour les enfants, qu'il a l'impression que ses sentiments se sont éteins au fil des engueulades. Qu'il préfère vivre dans sa voiture et être en paix avec lui même plutôt que de mentir à tout le monde. Qu'il ne veut pas me donner de faux espoirs et me faire perdre mon temps. Je lui dis que là c'est moi qui ai besoin d'être seule et que je lui laisse du temps comme je lui vais dis.
Mardi il appel les enfants et puis plus de nouvelles. Le samedi il prend les enfants à ma demande. Il devait les emmène chez sa grand mère et les a emmené chez son collègue après. Mon fils me le dira en rentrant. Ils sont parti faire les courses à 5 et au parc. Il a montre aux enfants le lit dans lequel il dormait.
De samedi soir à mardi mon fils me parlera du collègue. Il est gentil je l'aime bien papa l'aime bien.
J'avais dis à mon mari que s'il voulait les emmener au parc qu'il n'hésite pas, le mardi je lui dis que le parc c'est pas possible car ils sont malade, vive les microbes de l'école, il me demande s'il peut quand même passer les voies et je dis oui. Ça présence me fait du mal mais je ne dis rien.
Vendredi dernier réunion d'école. Il a mis 10 minutes à se rendre compte que ce n'était pas la réunion pour notre aîné mais pour notre autre fils. Depuis quelque temps je le sens complètement à l'ouest. On a l'impression que son cerveau est déconnecté.
Personne ne le reconnaît, son comportement sa façon d'être, sa froideur, ce n'est pas lui. On dirait une autre personne.
Le samedi soir il doit dormir ici car je fais une brocante le lendemain et il garde les enfants. C'est lui qui s'est proposé de dormir ici. Le samedi soir je sors car je ne me sentais pas de passer la soirée avec lui. Quand je rentre il dort assis sur le canapé.
Le peu que l'on s'est vu ce jour là il était gentil et le regard doux.
Le dimanche je fais ma brocante. Je passe dans la journée voir les enfants et mon frère est là. Il parle avec mon mari et repart avec moi. Il me dit que mon mari lui a dit que si on séparait il ne me demanderait pas d'argent par rapport à l'appart, car il s'était renseigné et avait le droit à 10%. Que son pote était quelqu'un de bien qui lui fait dit qu'il était en pleins divorce qu'il savait ce que c'était et que c'était pas une bonne idée. Il lui aurait dit de rentrer mais mon mari à refusé. Il a dit a mon frère qu'il voulait se faire augmenter à son travail mais que si son patron ne voulait pas il quitterait son travail.
Je retourne à ma brocante et quand je rentre le soir il me dit j'ai signé le cahier de notre fils et j'ai un truc à te faire signer. Je dis ok. Il me tend une feuille et c'est une attention de séparation de fait datée du 20/09. C'est un gros choc. Je lui dis tu m'annonces ça comme ça? Il me dit d'un air dédaigneux limite moquer mais tu croyais quoi? Que j'allais revenir? Je lui dis que oui je pensais qu'on faisait un break, qu'il avait besoin d'être seul et qu'on discuterait après. Il le dit non mais je ne vais pas revenir alors que je ne veux pas de toi. Gros coup au cœur. Je lui dis tu me dis ça comme ça? Au bout de 8 ans. Il me redit qu'il ne veut pas de moi. Je lui dis mais tu ne m'aimes plus? Il me dit je ne peux pas dire que je ne t'aime plus car on efface pas 8 ans comme ça. Je lui dis que j'ai bien vu que depuis juin il s'était éloigné. Il me dit que ça ne date pas de juin que ça fait des années. Encore un gros choc. Je lui dis que si ça fait des années pourquoi on s'est marié et on a fait un troisième enfant? Il ne répond pas. Je lui demande de partir chose qu'il ne fait pas. Je lui redemande il ne bouge toujours pas. Je commence à m'énerve et lui redemande mais je ne sais pas c'est quoi son problème mais il ne bouge toujours pas. Donc je lui dis c**** t** et toujours rien. Donc je craque et lui dit tout ce que j'ai sur le cœur, ce que je pense de son comportement, de sa relation avec son collègue, qu'il préfère vivre avec son pote plutôt qu'avec sa famille. Je le traite de c****** lui dit qu'il s'est bien foutu de moi. Que je lui ai laisse du temps alors que lui faisait les choses derrière mon dos, que j'aurais du écouter les gens qui le disaient d'aller signaler son abandon de domicile. Et quand il la dit qu'il fait dit aux enfants qu'il ne voulait plus de moi, que c'était comme ça qu'il leur avait explique je lui ai redit de partir, il a encore mis du temps à partir. Il avait l'air sonné de ce que je lui ai dis. C'était brut je l'avoue mais rien pour le blesser volontairement. Juste ce que j'avais au fond de moi. Depuis juin je morfle et là ça a été le truc de trop. Cette méchanceté que j'estime gratuite ça ne passe pas.
Qu'il ne veuille plus de moi ok même si ça fait mal, mais il peut faire les choses correctement. Sans méchanceté. J'avais vraiment l'impression de le dégoûte quand il m'a balancé ça. Il l'a quitté comme une merde. J'ai les défauts, je ne suis pas parfaite, mais je ne mérite pas ça.
Lundi j'ai été signalé son abandon de domicile et le 8 octobre j'ai rendez vous avec un avocat. Je nous protège les enfants et moi. Je ne sais pas ce qu'il complote derrière mon dos. Son collègue doit sûrement lui dire quoi faire.
J'ai conscience que nous n'avons que 27 ans, que nous sommes jeunes, qu'il a sûrement un besoin de liberté, de vivre, de faire comme son collègue. Mais c'est dur, il nous a abandonné. On ne refait pas sa vie on la continue. Il aura beau fuir, il aura toujours sa conscience pour lui rappeler qu'on est là.
C'est dur de se retrouver seule en pleine dépression avec 3 enfants en bas âge. Heureusement que je suis bien entourée. Je ne sais pas quand il revoit les enfants. Logiquement il doit les prendre samedi prochain et je dois le voir vendredi pour la réunion de l'école.
Dimanche ma tante l'a appelé et il lui a dit que s'il était devenu comme ça c'est parce qu'il en avait marre d'être un toutou, qu'il voulait bien revenir et dormir sur le canapé pour s'occuper de nos enfants mais non merci pas dans cet état. Et il a demande à quel heure il venait le lundi car je devais sortir le soir. Ba tu viens pas en fait. Je ne comprend même pas qu'il ai pu poser la question.
Je ne sais pas ce qui lui arrive mais je lui souhaite de redevenir la personne qu'il était. On dirait un ado en pleine crise. Peut être le poids des responsabilités je ne sais pas.
En tout cas je ne cherche pas à le récupérer il a été clair, il ne veut plus de moi. J'essaye d'avancer mais c'est dur. J'ai du mal à réaliser je crois. Je me voyais avec lui dans le futur, on avait des projets. Et je vais être amenée à le voir encore pas mal d'années ce qui est encore plus dur. Et me dire que j'en ai pas réussi à le rendre heureux me fait beaucoup de mal. J'ai enlevé mon alliance et l'ai supprimé de Facebook et je l'ai bloqué aussi pour qu'il n'ai plus accès à ma vie et inversement. Me dire que ça fait des années qu'il pense ça, c'est dur.
Encore désolé pour ce long message et merci à ceux qui auront eu le courage de le lire