- 18 déc. 2014, 02:48
#978836
Bonsoir,
Après avoir parcouru beaucoup de pages sur Internet, je me décide à écrire pour raconter mon histoire et demander quelques conseils.
J'ai rencontré ma compagne alors que nous étions chacun en plein divorce en 2010. Un amour est né. Elle a deux filles de 9 et 7 ans. J'ai un garçon de 15 ans et une fille de 11 ans maintenant. Nous avons pris du temps pour bien nous connaître tout en réglant nos divorces respectifs. Nos enfants se sont connus, puis nous avons passé les week-ends et vacances scolaires ensemble, toujours chez moi (logement pour 6 possible).
Je précise que depuis mon divorce, j'ai mes enfants tous les jours après l'école jusqu'à 19h, 1 mercredi sur 2 et 1 week-end sur 2. Le reste du temps nous le passions toujours tous les deux dans un amour immense et partagé. Nous avons commencé à nous accrocher au sujet de l'éducation des enfants. J'étais trop souple à ses yeux et elle trop stricte aux miens.
Ensuite des disputes sont survenues entre sa première fille et la mienne. Entre disputes et réconciliations, avec du temps, ma compagne m'a fait réaliser que je n'étais pas assez ferme avec mes enfants et qu'ils ne me respectaient pas assez, même si je n'étais pas d'accord avec tout ce qu'elle me disait.
Elle souhaitait qu'on vive tous ensemble, je lui demandais de patienter pour régler mon divorce compliqué et les différends qui nous opposaient concernant les enfants.
L'été 2013 nous sommes partis tous les 6 en vacances, en compagnie de sa mère. Ce qui devait être des vacances fabuleuses s'est terminé en grosse dispute au sujet des enfants. J'ai découvert que ma fille a été désignée fautive injustement et je ne l'ai pas supporté... Nous nous sommes séparés puis l'amour nous a ressoudés. J'ai décidé de ne plus nous voir avec les enfants, le temps de régler ces problèmes.
Après des remises en question, discussions, et un amour de plus en plus fusionnel, nous avons décidé de nous revoir avec les enfants le 29 mars 2014 pour l'anniversaire de sa mère. Ce soir-là, mon fils, 14 ans, a commis un acte horrible, il a fait des attouchements sur la fille de ma compagne encore âgée de 6 ans. C'est elle qui l'a raconté à sa mère le surlendemain.
J'ai donc pris des dispositions en demandant à ma compagne de déposer plainte avec prise en charge de mon fils par une psy, discuté avec lui... La petite ne semblait pas trop perturbée après un bilan psy et ma compagne a décidé de ne pas la faire suivre malgré mon avis.
Mon ex femme ne m'a pas soutenu dans ma démarche de faire assumer mon fils en rejetant la faute sur la petite. J'ai trouvé cela abjecte qu'elle soutienne notre fils...
Nos enfants ne pouvant pas être en contact, nous avions décidé de nous soutenir dans cette épreuve, de continuer à nous voir que tous les deux. Puis, cet été, ma compagne, venue passer quelques jours alors que j'avais mes enfants, m'a dit que je n'avais rien changé à mes habitudes d'éducation. Elle m'a ensuite demandé que mon fils reste chez sa mère pour que nous puissions habiter ensemble et qu'il ne nous empêche pas de vivre notre amour.
Je pensais que ce n'était pas une solution, qu'il fallait que je m'occupe chaque jour de mon fils pour qu'il comprenne son acte surtout que sa mère le protège de tout ça. Depuis 8 mois, la psy de mon fils et la mienne expliquaient qu'il lui fallait du temps pour assumer son acte et régler ses problèmes de mal être, qu'il ne faut pas être trop sévère avec lui. Mon fils devait écrire une lettre il ne l'a jamais fait... Malgré mon sentiment que ça n'avançait pas assez vite, j'ai suivi leurs conseils.
Jusqu'au jour où c'est ma petite belle-fille du haut de ses 7 ans qui a écrit une lettre à mon fils... J'ai eu un sentiment de culpabilité extrême que mon fils continue de se cacher derrière sa honte à maintenant 15 ans. J'ai donc décidé d'agir plus radicalement envers mon fils afin qu'il fasse des excuses, demande pardon et explique son acte à sa victime, une petite fille qui risque avoir un traumatisme. Je l'ai fait parler plus qu'en 8 mois sur les raisons de son acte. Il a aussi répondu par lettre. La situation s'est dégradée, la petite est suivie car elle revoit la scène. Mon fils se voit comme un monstre, il déprime, je le motive pour ne pas qu'il sombre lui aussi.
Ma compagne m'a expliqué que cette vie séparés l'un de l'autre n'était plus possible, que nous ne sommes pas compatibles, que nous étions le couple le plus amoureux mais que cet amour est impossible... Elle a donc rompu en me disant que, malgré tout, je suis l'homme de sa vie, qu'elle mettra ses sentiments dans un coin de son coeur...que nous devons nous occuper chacun de nos enfants et qu'on se retrouvera peut être dans 10 ans...
Aujourd'hui nous sommes tous les deux dépressifs, chacun de notre côté, et elle me rejette malgré mes demandes et mes envies de vouloir faire pour le bien de tous, de l'aider, de se soutenir.
Je ne sais pas si dans notre cas un SR est adapté mais je viens de le commencer depuis 6 jours. Le manque est atroce.
J'espérais tellement une famille recomposée où tout le monde a sa place, dans le bonheur et l'amour. C'est dur... Noël sera une épreuve difficile surtout que je vais le passer seul, je n'aurai pas mes enfants mais je m'accroche pour la semaine du jour de l'an que je vais passer avec eux. Pas de cadeaux pour ma chérie ni ses filles sera dur aussi...
Tout cela me torture. Je ne tiens que pour mes enfants, que mon fils réalise, se rende responsable et mature, et surtout en espérant que ma belle-fille ne garde pas de séquelles et que la femme de ma vie aille mieux... Je l'aime tellement...
Merci de m'avoir lu.
Après avoir parcouru beaucoup de pages sur Internet, je me décide à écrire pour raconter mon histoire et demander quelques conseils.
J'ai rencontré ma compagne alors que nous étions chacun en plein divorce en 2010. Un amour est né. Elle a deux filles de 9 et 7 ans. J'ai un garçon de 15 ans et une fille de 11 ans maintenant. Nous avons pris du temps pour bien nous connaître tout en réglant nos divorces respectifs. Nos enfants se sont connus, puis nous avons passé les week-ends et vacances scolaires ensemble, toujours chez moi (logement pour 6 possible).
Je précise que depuis mon divorce, j'ai mes enfants tous les jours après l'école jusqu'à 19h, 1 mercredi sur 2 et 1 week-end sur 2. Le reste du temps nous le passions toujours tous les deux dans un amour immense et partagé. Nous avons commencé à nous accrocher au sujet de l'éducation des enfants. J'étais trop souple à ses yeux et elle trop stricte aux miens.
Ensuite des disputes sont survenues entre sa première fille et la mienne. Entre disputes et réconciliations, avec du temps, ma compagne m'a fait réaliser que je n'étais pas assez ferme avec mes enfants et qu'ils ne me respectaient pas assez, même si je n'étais pas d'accord avec tout ce qu'elle me disait.
Elle souhaitait qu'on vive tous ensemble, je lui demandais de patienter pour régler mon divorce compliqué et les différends qui nous opposaient concernant les enfants.
L'été 2013 nous sommes partis tous les 6 en vacances, en compagnie de sa mère. Ce qui devait être des vacances fabuleuses s'est terminé en grosse dispute au sujet des enfants. J'ai découvert que ma fille a été désignée fautive injustement et je ne l'ai pas supporté... Nous nous sommes séparés puis l'amour nous a ressoudés. J'ai décidé de ne plus nous voir avec les enfants, le temps de régler ces problèmes.
Après des remises en question, discussions, et un amour de plus en plus fusionnel, nous avons décidé de nous revoir avec les enfants le 29 mars 2014 pour l'anniversaire de sa mère. Ce soir-là, mon fils, 14 ans, a commis un acte horrible, il a fait des attouchements sur la fille de ma compagne encore âgée de 6 ans. C'est elle qui l'a raconté à sa mère le surlendemain.
J'ai donc pris des dispositions en demandant à ma compagne de déposer plainte avec prise en charge de mon fils par une psy, discuté avec lui... La petite ne semblait pas trop perturbée après un bilan psy et ma compagne a décidé de ne pas la faire suivre malgré mon avis.
Mon ex femme ne m'a pas soutenu dans ma démarche de faire assumer mon fils en rejetant la faute sur la petite. J'ai trouvé cela abjecte qu'elle soutienne notre fils...
Nos enfants ne pouvant pas être en contact, nous avions décidé de nous soutenir dans cette épreuve, de continuer à nous voir que tous les deux. Puis, cet été, ma compagne, venue passer quelques jours alors que j'avais mes enfants, m'a dit que je n'avais rien changé à mes habitudes d'éducation. Elle m'a ensuite demandé que mon fils reste chez sa mère pour que nous puissions habiter ensemble et qu'il ne nous empêche pas de vivre notre amour.
Je pensais que ce n'était pas une solution, qu'il fallait que je m'occupe chaque jour de mon fils pour qu'il comprenne son acte surtout que sa mère le protège de tout ça. Depuis 8 mois, la psy de mon fils et la mienne expliquaient qu'il lui fallait du temps pour assumer son acte et régler ses problèmes de mal être, qu'il ne faut pas être trop sévère avec lui. Mon fils devait écrire une lettre il ne l'a jamais fait... Malgré mon sentiment que ça n'avançait pas assez vite, j'ai suivi leurs conseils.
Jusqu'au jour où c'est ma petite belle-fille du haut de ses 7 ans qui a écrit une lettre à mon fils... J'ai eu un sentiment de culpabilité extrême que mon fils continue de se cacher derrière sa honte à maintenant 15 ans. J'ai donc décidé d'agir plus radicalement envers mon fils afin qu'il fasse des excuses, demande pardon et explique son acte à sa victime, une petite fille qui risque avoir un traumatisme. Je l'ai fait parler plus qu'en 8 mois sur les raisons de son acte. Il a aussi répondu par lettre. La situation s'est dégradée, la petite est suivie car elle revoit la scène. Mon fils se voit comme un monstre, il déprime, je le motive pour ne pas qu'il sombre lui aussi.
Ma compagne m'a expliqué que cette vie séparés l'un de l'autre n'était plus possible, que nous ne sommes pas compatibles, que nous étions le couple le plus amoureux mais que cet amour est impossible... Elle a donc rompu en me disant que, malgré tout, je suis l'homme de sa vie, qu'elle mettra ses sentiments dans un coin de son coeur...que nous devons nous occuper chacun de nos enfants et qu'on se retrouvera peut être dans 10 ans...
Aujourd'hui nous sommes tous les deux dépressifs, chacun de notre côté, et elle me rejette malgré mes demandes et mes envies de vouloir faire pour le bien de tous, de l'aider, de se soutenir.
Je ne sais pas si dans notre cas un SR est adapté mais je viens de le commencer depuis 6 jours. Le manque est atroce.
J'espérais tellement une famille recomposée où tout le monde a sa place, dans le bonheur et l'amour. C'est dur... Noël sera une épreuve difficile surtout que je vais le passer seul, je n'aurai pas mes enfants mais je m'accroche pour la semaine du jour de l'an que je vais passer avec eux. Pas de cadeaux pour ma chérie ni ses filles sera dur aussi...
Tout cela me torture. Je ne tiens que pour mes enfants, que mon fils réalise, se rende responsable et mature, et surtout en espérant que ma belle-fille ne garde pas de séquelles et que la femme de ma vie aille mieux... Je l'aime tellement...
Merci de m'avoir lu.