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Comment se passe votre retour sur le marché des célibataires après une rude séparation ?
#945028
Jeunes & moins jeunes, damoiselles et damoiseaux, mesdames et messieurs, et tous nos amis les animaux qui nous lisent, je vous salue bien bas. (vous m'excuserez les plantes, depuis que mon bonsaï est mort, je ne me sens plus d'humeur à avoir la main verte </3),

Ce message risquant d'être long, je vais vous ménager autant que possible histoire que vous puissiez profiter de l'été (oui, au mois de septembre ;)). Au fond, je ne sais guère si j'ai des attentes particulières par rapport à ce topic. Mettre ce que l'on a dans la tête sur le papier est parfois un bon moyen de faire le point. Qui sait, peut-être saura-t-on me guider.

La version courte, j'ai 23 ans, un avenir professionnel prometteur, une vie sentimentale prometteuse. Il suffit juste de tendre le bras et pourtant, depuis 11 mois, je survis à peine.

Je vois déjà que certain(e)s s'offusquent, Mais qu'attend-il pour aller de l'avant ? Ne se rend-il pas compte de la chance qu'il a ? Pourquoi n'y arrive-t-il ? Ah, en voilà une question intéressante.

La version longue. Tout commence en février 2013 de la manière la plus improbable qui soit. Une rencontre totalement inattendue, le pur hasard, le sentiment réciproque d'avoir trouvé le grand amour. On était assez dubitatifs au début tant c'était une surprise et que cela semblait trop parfait. Très vite on tombe l'un et l'autre amoureux, on avait tous les deux eu d'autres relations par le passé mais en rien aussi intenses. Jamais une dispute, que du bonheur, de l'attention au quotidien. Bref, on allait s'installer ensemble et se fiancer sans avoir jamais éprouvé le moindre doute. L'histoire pourrait s'arrêter là mes ami(e)s.

Et pourtant, sans explication rationnelle, tout s'est terminé soudainement. On est passé de tout à rien en un claquement de doigt après 6 mois de parfait amour. Si j'essaye de démêler un peu les raisons :

- un avenir incertain (grandes études, beaucoup d'incertitudes quant à mon avenir professionnel tant je pouvais être dans une ville un jour et 6 mois après être au bout du monde pour une durée indéterminée) ce qui n'était pas un problème pour elle puisqu'elle était prête à me suivre où que j'irais (ce qui me faisait un peu culpabilisé qu'elle se sacrifie d'une certaine façon pour moi).
- l'envie de partager avec elle de nouvelles expériences, de changer un peu notre quotidien (partir un week-end, ce genre de choses). On avait une certaine routine mais on le vivait très bien tant on était bien ensemble.
- une certaine peur pour moi de m'engager. J'en avais très envie et en même temps, j'avais une peur inexpliquée. Je pense que c'était lié aux incertitudes quant à mon avenir, si l'on se mettait à vivre ensemble, il serait plus dur pour moi de faire ce qui me tenait à coeur tant remettre en question le quotidien qui me plaît m'aurait été difficile. Je suis quelqu'un qui peut être très câlin, casanier et qui dans la 5 minutes qui suit a envie de rassembler quelques affaires et partir en randonnée. Je laisse beaucoup de place à l'imprévu.

Bref, je lui ai parlé un soir de mes projets, de ce que l'on pourrait faire et de mes inquiétudes. J'ai dû être très maladroit parce qu'elle a pris ça comme une remise en question de notre couple. Sa réaction m'a tellement surpris que je n'ai pas su réagir. Faut dire, c'était la première fois qu'il y avait un petit grain de sable (sans que cela soit une dispute) dans notre couple. Elle a cru que je la quittais et on s'est quitté, comme ça, sur un malentendu. On est tous les deux tellement tombé de haut qu'aucun rapprochement ne s'est fait. J'étais l'amour de sa vie et je lui ai brisé le coeur comme elle me le disait. Et moi, de plus en plus, je me sentais coupable. Jamais je n'ai réussi à lui faire entendre raison, elle est restée sur cette idée de trahison.

Ca fait 11 mois que cette histoire est terminée et pourtant c'est comme si c'était hier, je l'aime encore, peut-être plus que jamais. Elle reste également amoureuse de moi au fond d'elle, j'ai été son grand amour. Malgré tout, elle s'est mise en couple et a décidé de lui donner sa chance, et ça fait aujourd'hui 7 mois qu'ils sont ensemble. On reste en contact même si c'est plutôt tendu parce qu'elle reste très accrochée à moi et sent que je ne vais pas très bien. Ils vont s'installer ensemble le mois prochain, ça devient officiel entre eux sans que ait allé jusqu'aux fiançailles.

Pendant ces 11 mois, j'ai connu toute sorte de périodes. La drogue, l'alcool à outrance, les filles à outrance, la dépression, l'absentéisme. Depuis juin (soit 8 mois après notre rupture), j'ai tenté de reprendre ma vie en mains parce que tout cela ne me ressemblait absolument pas à tout point de vue (je suis passé de 3 à 18 relations pendant cette période). Tomber pour mieux se relever en quelque sorte. J'étais au fond du gouffre. Mais chaque jour qui passe, je perds un peu plus espoir, les idées noires se font un peu plus présentes. J'ai su me débarrasser de mes addictions, valider mon année d'études malgré mes 200 heures d'absence en 5 mois, retrouver une normalité dans mes relations. Mais je n'ai plus le goût à rien, plus d'énergie vitale. Mes études m'indiffèrent, je n'arrive pas à croire à l'amour avec une autre, je n'ai plus le moindre goût pour mes passions. Je ne m'enfonce plus mais je survis à peine. Mon seul espoir réside dans le fait que l'on puisse de nouveau être réuni. Espoir qui s'amenuise chaque jour. Les rencontres que je fais ne mènent à rien. C'est fort pendant quelques heures et d'un coup je pense à mon ex et ça balaye tout. J'ai envisagé de rompre tout contact mais dernièrement je n'ai pas eu de nouvelles d'elle pendant 2 semaines et j'ai cru qu'il lui était arrivé quelque chose. Elle a eu la présence d'esprit de m'envoyer un message juste avant que l'irréparable soit fait. Je ne vois qu'une solution à l'heure actuelle. L'attendre. Mais je pourrais passer ma vie à l'attendre. L'autre non solution est de partir.

C'est sûrement décousu, pas très clair, j'ai réellement du mal à me concentrer ces derniers temps. Certains minimiseront peut-être les faits, d'autres y verront ma détresse, je ne cherche pas de la pitié ou autre. Ce que je peux dire, c'est que je ne peux envisager la vie sans un amour réel, réciproque et que j'ai une très grande sensibilité qui malheureusement me prédispose à la dépression, ce genre de choses.

Merci de m'avoir lu et bon dimanche.
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#945105
Euh vu ton état, un professionnel s'impose...La souffrance qui s'éternise et qui empire n'est pas à prendre à la légère. Un pro te fera comprendre que ce n'est pas le manque d'elle qui te tue mais qu'il y a autre chose derrière à régler avec toi.
Tu ne peux pas faire un deuil sain si tu t'accroches et refuse de vivre, là tu fais tout pour te détruire.
Maintenant, soyons honnête, parfois retrouver une personne avec qui ça se passe bien, avec qui on refait sa vie, ça peut être long (j'ai bien mis deux ans dont un où je suis partie un peu en vrille parce que j'avais besoin de me retrouver) et n'est possible que si tu te sens bien dans ta tête et que tu as une vraie envie d'avancer dans la construction de quelque chose (ça implique d'avoir tiré un trait sur le passé). De vouloir vivre dans tous les sens du terme (donc tourné vers l'avenir). D'où mon premier conseil. Y a aucun mal à voir un psy quand on a perdu cette envie, le but est de souhaiter rebondir, de penser à soi et son bien-être et de le vouloir.
#945163
Tout d'abord, merci de m'avoir lu et répondu. J'ai longuement hésité à mettre tout ça sur le "papier" et la première mouture était... :D... beaucoup plus dense.

Il y a bien des choses auxquelles on s'habitue, y compris la souffrance. Mais comme toute mauvaise habitude, je ne cautionne pas l'immobilisme et ne suis pas non plus masochiste ;). De là à dire qu'elle empire, il y a des hauts et des bas, des jours sans et des jours avec. Mais sur le fond, tu as sans doute raison, j'ai l'impression qu'à chaque fois que je fais un pas en avant, ça me coûte deux pas en arrière.

Est-ce que c'est réellement le manque d'elle, je ne pense pas. Peut-être c'est ce qui ressortait dans mon esprit à ce moment là, mais ce n'est pas tellement ça. Notre histoire n'a pas pris fin pour moi. Ce n'est pas une rupture ça. C'est de la fumisterie. On ne devrait pas se quitter parce que l'on s'aime. Je sais que l'on pourrait tant s'apporter l'un à l'autre. D'autant plus qu'elle n'est pas très heureuse avec lui. Elle doute beaucoup de ce que ça va donner d'habiter avec lui. Je ne suis pas du genre à abandonner avant d'aller au fond des choses. Il n'y a jamais eu la moindre fausse note à part notre rupture. On 'a pas su surmonter nos problèmes mais on a chacun évolué et je suis convaincu que l'on saura prendre du recul aujourd'hui pour avancer main dans la main. C'est elle même qui me l'a dit.
J'ai besoin de réparer les choses avec elle pour me sentir mieux. Et pour le moment, je n'arrive pas à la considérer comme une amie. Je ne pense pas que ce soit une question d'ego.

Tout là est la question : deuil ou pas deuil, attendre ou affronter la vie ? Ce n'est pas que je crains la vie, 14 relations depuis ma rupture. Ce n'est pas moi qui abandonne mais ça ne colle pas pour x raisons. La plus simple d'entre elles est tout simplement que je ne pense pas être prêt à passer à autre chose. De là à dire que je fais tout pour me détruire, je dirais que cette période est révolue. C'est l'histoire du verre à moitiéplein ou à moitié vide. Je dirais que je ne fais rien pour aller mieux ;). A part me tenir loin de toute ce qui pourrait mener à une dépendance et pourrait être destructeur (j'inclus le sexe là dedans étant un peu bisounours : pas de sexe sans amour et tout le blabla auquel je ne crois absolument plus mais auquel je croyais fortement avant ;)).

J'ai bien conscience que Rome ne s'est pas faite en un jour. Je suis quelqu'un d'extrêmement patient à la base mais l'état dans lequel je suis me rend plutôt impatient, il est vrai. J'aime l'aventure et je n'ai rien contre les échecs quand je me sens bien et stable. Là, je prends tout trop à coeur. Ma sensibilité est exacerbée (déjà que je suis quelqu'un d'hypersensible de base).
J'ai envie d'avancer mais je ne me sens pas bien dans ma tête, c'est clair. Il y a deux concepts qui s'opposent : attendre d'aller mieux pour s'engager dans une relation ou s'engager dans une relation qui poussera à avoir le déclic. Même si au fond, c'est à nous de prendre la décision d'aller mieux, se faire soutenir est toujours mieux. La petite amie n'est pas une psychologue mais elle peut apporter son soutien, non ? Je connais des personnes pour qui ça a marché. La grande question est comment savoir si l'on est prêt ou non. Il y a un moment. faut bien se lancer et tester, non ?

Je suis tiraillé entre un passé que je voudrais être mon avenir (que j'idéalise certainement, sur lequel je fonde sans doute trop d'espoirs) et simplement l'envie de m'en sortir et de fonder quelque chose. Pour ne pas arranger les choses, l'amour a toujours été quelque chose d'essentiel pour moi. Pouvoir aimer et être aimé en retour, offrir et recevoir. Je ne suis pas de ceux qui font passer le boulot avant son couple (je n'émets aucun jugement là-dessus, mon entourage fait ça).

Enfin, ton premier et dernier point : voir un professionnel (et non pas une professionnelle, ce qui n'a rien à voir :) ). J'ai du respect pour ce qu'ils font mais j'ai une mauvaise expérience avec eux. Je suis surdoué et plutôt à fleur de peau. J'ai surtout besoin d'un être humain qui pense par lui-même plutôt que quelqu'un qui régurgite ce qu'il croit connaître parce qu'il l'a lu dans un livre. Ils ont rarement su me comprendre ou me conseiller, je n'entre pas dans les cases. Bien sûr ils ne sont pas tous comme ça mais je ne suis que moyennement séduit par cette idée.
#945190
Ouais, j'ai aussi pensé au zèbre en te lisant, ça se sent avec l'hypersensibilité et à la façon de décrire les choses (j'avais pas pensé à la pute, pourtant je pense de suite à ce genre de blagues, je m'en veux de l'avoir loupée).
Et plus je te lis, plus je pense pareil dit. Car en bon zèbre tu joues avec les mots !
Là où je suis en totale contradiction c'est avec la partie "une copine plutôt qu'un psy". Je comprends que tu aies été déçu par les pro, rares sont ceux vraiment à l'écoute de tes spécificités (sinon tous les surdoués seraient heureux et se sentiraient compris). Mais tu réalises que tu espères qu'une nana répare tes blessures ? Ca marche parfois pour passer à autre chose (c'est la rebound girl) et parfois ça marche (rarement). Mais dans ton cas je dis non, y a trop de choses là dessous à résoudre et tu vas faire mal à deux personnes (toi et la fille). Tu testes, c'est bien, mais tu n'es clairement pas prêt et pour ça va d'abord falloir bosser sur toi, ça me semble clair.
Tu parles d'amour essentiel à ta vie. Je le comprends. Voilà pourquoi je te suggère de commencer à t'aimer toi.

Là tu tournes un peu en boucle car l'histoire est inachevée (pour un surdoué il y a un début, une fin et c'est tout sinon c'est déstabilisant car il cherche à comprendre non stop le pourquoi de ce qui lui semble inexplicable, chaque chose doit avoir une fin, c'est logique. Malheureusement, l'expérience (je n'ai pas 23 ans) m'a appris un truc : y a des histoires qui s'arrêtent alors que tout leur potentiel n'a pas été exploité même si ça semble anormal (s'il y a un potentiel, faut bien aller jusqu'au bout non )...le truc c'est que c'est souvent comme ça (des fois y a même pas de raisons !) et qu'on est obligé de l'accepter et d'avancer en se disant que c'est une nouvelle vie à mener. Tu vas me dire que tu avances et que tu t'es tapé des filles. Le fait que ça ne marche pas montre juste que non, tu n'es pas encore capable ou prêt pour ça.

Je ne doute pas que tu aies beaucoup de choses à offrir, moi ce que je vois c'est que tu restes tourné vers ce côté histoire "géniale sauf la rupture" inachevée et surtout et c'est le pire...ces belles choses à offrir tu ne te les offres pas à toi-même.
Être tourné vers les autres (l'autre), l'empathie à l'excès, c'est sympa, mais tout ça doit d'abord te profiter. La difficulté comme tu dis c'est que tu as besoin d'aller au fond des choses (sale zèbre), là il faut que tu apprennes à lâcher prise car tu ne peux pas forcément avoir le contrôle. Ca vaut pour cette histoire comme ça vaut sur ton envie d'être prêt et d'aimer à nouveau. Et c'est pas facile à réussir sans aide spécialisée.
par Ann
#976045
As tu essayé le sport? un bon lavage de cerveau et une dose d'endorphines devrait aider))
courage,on y est tous passés, et pour séjourner au Viet NAm, je vous le dis, les gars, il faut un entrainement militaire.
Comme dis mon coach de sport: raccrochez vous à ce qui va, pas à ce qui va pas, pas là ou ca fait mal.
par Ann
#976046
Au fait, juste une question: si c'est un malentendu à la base, faudrait essayer de se faire comprendre non? T'as fait quoi en fait pour rattraper le coup?
PArce que si t'as rien fait, faudrait foncer... à mon avis.
Et si t'as tout fait, c'est qu'elle a pris ce pretexte pour te quitter. Dans ce cas, no regret.