- 09 sept. 2014, 11:42
#939973
Bonjour, voici mon histoire (un peu longue, désolé d'avance ! J'ai pourtant tenté d'aller à l'essentiel),
Après 2,5 ans d'une superbe relation, j'ai vécu loin de ma copine durant 1 an (études obligent).
La distance était très dure à supporter pour elle. Elle me disait très souvent que je lui manquais.
Durant les 6 derniers mois, je l'ai encouragée à voyager un peu à l'occasion de son stage. Elle avait toujours rêvé de voir le Canada.
Là bas, elle est partagée entre deux sentiments : elle adore ce pays, cette culture. Mais elle m'explique aussi que ça ne lui va pas du tout d'être séparée de moi, qu'elle ne sait pas comment j'arrive à tenir.
Et puis plus le temps passe, et plus elle prend goût à cette nouvelle vie. En colocation, elle rencontre plein de gens qui lui font oublier son malheur et le mal du pays.
Et là, le drame... elle tombe finalement dans les bras d'un de ses colocs, qui est là pour la réconforter.
Quand j'apprends cela (par accident), j'entame une longue déprime.
Elle ne cesse de pleurer, de me dire qu'elle m'aime plus que tout, que ce qu'elle a fait est impardonnable, qu'elle s'est laissée emporter par le chagrin, que ce type n'est rien pour elle, qu'elle s'est toujours vue vieillir avec moi, qu'elle aurait tout donné pour être avec moi, qu'elle ne me mérite pas, ...
Mais j'ai toujours du mal à digérer, et bien que je croie en son amour, je deviens de plus en plus insupportable.
Je ne cesse de l'appeler, de la harceler, juste pour entendre sa voix, pour m'assurer qu'elle est encore mienne. Je lui pose des questions sur ce qu'elle fait, je deviens jaloux, jaloux de sa vie, râleur quand je sais qu'elle s'amuse...
Et elle, elle ne cesse de s'excuser, de me dire qu'elle m'aime, de demander pardon, etc.
Bref, même si nous sommes encore ensemble, c'est comme si je commettais l'équivalent de plein d'interdits (je deviens dépendant affectif, en quelque sorte, car j'ai peur de la perdre).
Au bout d'un mois, je parviens à tirer une croix sur les événements. On s'aime, c'est l'essentiel.
L'été approche, et elle doit choisir ce qu'elle fera à la rentrée. Et là, face au mur, elle réalise ce qu'elle veut vraiment. Il FAUT faire un choix, maintenant ou jamais.
Elle m'explique qu'elle a vraiment pris goût à l'aventure, qu'elle se sent changée, qu'une petite voix au fond d'elle lui crie de voyager, de profiter de la jeunesse ! (nous avons 23 ans)
D'autant plus qu'il n'y a pas de job pour elle dans ma ville, et que je lui ai toujours interdit de venir se morfondre ici juste pour être avec moi.
Mais voilà... elle m'explique qu'elle ne peut plus vivre cette relation à distance. Que cela détériore tout ce qu'on avait, et qu'elle n'en peut plus de souffrir. Qu'elle ne me reconnait plus, qu'elle ne se reconnait plus.
C'est soit moi, soit le voyage. Si elle voyage, il faudra qu'on se sépare. Elle se sent vraiment égoïste de me dire cela, elle m'aime toujours, mais m'explique qu'elle ne voit pas d'autre solution.
Il faut qu'elle parte, mais elle restera toujours mon amie.
Moi qui était sorti de ma déprime, je replonge alors, et me lance dans de nouveaux interdits (je suis tellement fragilisé que je ne cesse de ramper à ses pieds, de la supplier de ne pas partir, qu'on pouvait tout reconstruire, etc.)
Seulement, nous avions organisé un long Road Trip d'un mois, durant lequel je devais la rejoindre, avec d'autres amis. Pas question d'annuler ça !
Elle voulait que ce voyage serve de phase de transition couple -> amitié.
Sauf que ça ne s'est pas passé ainsi. Nous avons dormi ensemble toutes les nuits, nous nous embrassions. Nos amis n'ont même pas remarqué que notre couple était différent.
Pourtant, lorsque nous étions seuls, je fondais souvent en larmes (à nouveau des interdits). Elle semblait moins touchée, mais me prenait souvent dans ses bras et ne voulait pas me voir triste. Je ne lui ai jamais reproché de vouloir prendre son envol (au fond, c'est surement le meilleur choix), mais le fait que nous devions nous séparer me semblait tellement impensable.
Durant ce voyage, elle n'a pas cessé d'osciller. De se dire qu'elle était peut être en train de faire une connerie.
Elle me disait qu'elle était désolée, mais qu'elle avait besoin de prendre son envol, qu'elle ne savait pas expliquer pourquoi. Qu'il fallait qu'elle se force à m'oublier, car notre relation ne pouvait pas redevenir comme avant.
Et moi, toujours aussi pathétique et à ses pieds... j'ai continué de creuser l'écart, de tuer l'amour avec mes plaintes, mon manque de confiance en moi ("c'est de ma faute si tu pars ?"). Je me demande si ce mois passé ensemble n'a pas été plus destructeur qu'autre chose (même si nous n'étions pas officiellement séparés à ce moment).
Le voyage se termine sans qu'on ait vraiment eu le temps de se faire des "adieux" officiels.
De retour en France chez nos familles respectives, on se revoit une journée... là, dans le lit elle peut me dire que "ça y est", elle part, et que nous ne somme plus ensemble. Qu'il fallait se résoudre à s'oublier.
Elle s'en veut tellement de me faire souffrir, et me demande de ne pas vivre dans l'attente, de m'éclater, de voyager aussi, et de rencontrer des gens. "On va s'en sortir".
"Avec toi, c'était parfait, j'ai toujours été heureuse. Je t'aimais. Mais je réalise que je glisse vers autre chose, que si je reviens avec toi, j'ai l'impression de revenir en arrière".
Sur le quai de la gare, elle m'embrasse une dernière fois... je réalise enfin la rupture.
Bientôt, je sais qu'elle repartira au Canada, à l'aventure. C'est ce que son instinct lui crie de faire. Je devrais me réjouir pour elle, mais c'est tellement dur. Tellement dur qu'elle parte alors que je retourne à ma vie monotone.
Entre temps, j'ai continué à commettre des interdits, continué à nier la rupture.
J'ai même commencé à lui faire des reproches, à lui dire que je savais qu'elle me remplacerait vite (puisqu'elle ma trompé quand nous étions ensemble, plus rien ne la retiendra maintenant).
Elle est de plus en plus lassée par ces discussions (même si elle continue de répondre car elle s'en veut).
Elle me fait comprendre qu'il faut qu'on se sépare de manière franche et nette, si on ne veut pas faire trainer le calvaire.
"Je ne veux plus être comme je suis avec toi. Je ne veux plus jamais me prendre la tête"
Comme j'insiste, elle dit que je l'intéresse moins, qu'elle éprouve moins de sentiments amoureux... (normal, je suis devenu tellement pitoyable).
Elle qui laissait entendre qu'on pourrait se revoir un jour pense désormais qu'il faut arrêter d’espérer cela. Sinon, la rupture n'est pas réelle.
"Je resterai toujours ton amie, et je te garderai dans un coin de mon coeur. Mais je dois me résoudre à te voir différemment".
Au cours de ces mois de souffrance, où je pensais avoir une chance de la récupérer, je réalise que je n'ai fait qu'enfoncer le clou.
Toutes mes actions on mené à son éloignement... je réalise qu'il y a maintenant peu d'espoir... que nous avons trop souffert, trop changé. En plus de cela, elle est partie tellement loin... et pour combien de temps ? Même elle l'ignore.
Je sais qu'elle me remplacera au plus vite, car il est vital pour elle de m'oublier très vite (sinon, cette rupture est inutile).
Depuis son envol, je suis en SR. Je l'adore toujours, mais je ne pourrais pas me résoudre à devenir simplement son ami, comme elle me le demande.
La voir vivre une autre vie, loin de moi, cela me fait trop souffrir.
J'ai commencé à me reconstruire, à essayer de l'oublier. J'ignore ses messages. Je ne peux pas supporter de penser à elle, dans sa nouvelle vie. Épanouie, sans moi...
Quel gâchis... même si elle me dit qu'elle ne me reproche rien, que c'est le coup du sort, je m'en veux toujours un peu d'avoir été si distant... puis si dépendant. Quoi que j'ai pu faire (excuser ses erreurs, lui dire que je l'aime, ...) cela a mené à notre perte.
Je voudrais la prendre dans mes bras encore une fois. Mais je sais que plus je la serre, et plus je broie le peu qu'il nous reste.
Après 2,5 ans d'une superbe relation, j'ai vécu loin de ma copine durant 1 an (études obligent).
La distance était très dure à supporter pour elle. Elle me disait très souvent que je lui manquais.
Durant les 6 derniers mois, je l'ai encouragée à voyager un peu à l'occasion de son stage. Elle avait toujours rêvé de voir le Canada.
Là bas, elle est partagée entre deux sentiments : elle adore ce pays, cette culture. Mais elle m'explique aussi que ça ne lui va pas du tout d'être séparée de moi, qu'elle ne sait pas comment j'arrive à tenir.
Et puis plus le temps passe, et plus elle prend goût à cette nouvelle vie. En colocation, elle rencontre plein de gens qui lui font oublier son malheur et le mal du pays.
Et là, le drame... elle tombe finalement dans les bras d'un de ses colocs, qui est là pour la réconforter.
Quand j'apprends cela (par accident), j'entame une longue déprime.
Elle ne cesse de pleurer, de me dire qu'elle m'aime plus que tout, que ce qu'elle a fait est impardonnable, qu'elle s'est laissée emporter par le chagrin, que ce type n'est rien pour elle, qu'elle s'est toujours vue vieillir avec moi, qu'elle aurait tout donné pour être avec moi, qu'elle ne me mérite pas, ...
Mais j'ai toujours du mal à digérer, et bien que je croie en son amour, je deviens de plus en plus insupportable.
Je ne cesse de l'appeler, de la harceler, juste pour entendre sa voix, pour m'assurer qu'elle est encore mienne. Je lui pose des questions sur ce qu'elle fait, je deviens jaloux, jaloux de sa vie, râleur quand je sais qu'elle s'amuse...
Et elle, elle ne cesse de s'excuser, de me dire qu'elle m'aime, de demander pardon, etc.
Bref, même si nous sommes encore ensemble, c'est comme si je commettais l'équivalent de plein d'interdits (je deviens dépendant affectif, en quelque sorte, car j'ai peur de la perdre).
Au bout d'un mois, je parviens à tirer une croix sur les événements. On s'aime, c'est l'essentiel.
L'été approche, et elle doit choisir ce qu'elle fera à la rentrée. Et là, face au mur, elle réalise ce qu'elle veut vraiment. Il FAUT faire un choix, maintenant ou jamais.
Elle m'explique qu'elle a vraiment pris goût à l'aventure, qu'elle se sent changée, qu'une petite voix au fond d'elle lui crie de voyager, de profiter de la jeunesse ! (nous avons 23 ans)
D'autant plus qu'il n'y a pas de job pour elle dans ma ville, et que je lui ai toujours interdit de venir se morfondre ici juste pour être avec moi.
Mais voilà... elle m'explique qu'elle ne peut plus vivre cette relation à distance. Que cela détériore tout ce qu'on avait, et qu'elle n'en peut plus de souffrir. Qu'elle ne me reconnait plus, qu'elle ne se reconnait plus.
C'est soit moi, soit le voyage. Si elle voyage, il faudra qu'on se sépare. Elle se sent vraiment égoïste de me dire cela, elle m'aime toujours, mais m'explique qu'elle ne voit pas d'autre solution.
Il faut qu'elle parte, mais elle restera toujours mon amie.
Moi qui était sorti de ma déprime, je replonge alors, et me lance dans de nouveaux interdits (je suis tellement fragilisé que je ne cesse de ramper à ses pieds, de la supplier de ne pas partir, qu'on pouvait tout reconstruire, etc.)
Seulement, nous avions organisé un long Road Trip d'un mois, durant lequel je devais la rejoindre, avec d'autres amis. Pas question d'annuler ça !
Elle voulait que ce voyage serve de phase de transition couple -> amitié.
Sauf que ça ne s'est pas passé ainsi. Nous avons dormi ensemble toutes les nuits, nous nous embrassions. Nos amis n'ont même pas remarqué que notre couple était différent.
Pourtant, lorsque nous étions seuls, je fondais souvent en larmes (à nouveau des interdits). Elle semblait moins touchée, mais me prenait souvent dans ses bras et ne voulait pas me voir triste. Je ne lui ai jamais reproché de vouloir prendre son envol (au fond, c'est surement le meilleur choix), mais le fait que nous devions nous séparer me semblait tellement impensable.
Durant ce voyage, elle n'a pas cessé d'osciller. De se dire qu'elle était peut être en train de faire une connerie.
Elle me disait qu'elle était désolée, mais qu'elle avait besoin de prendre son envol, qu'elle ne savait pas expliquer pourquoi. Qu'il fallait qu'elle se force à m'oublier, car notre relation ne pouvait pas redevenir comme avant.
Et moi, toujours aussi pathétique et à ses pieds... j'ai continué de creuser l'écart, de tuer l'amour avec mes plaintes, mon manque de confiance en moi ("c'est de ma faute si tu pars ?"). Je me demande si ce mois passé ensemble n'a pas été plus destructeur qu'autre chose (même si nous n'étions pas officiellement séparés à ce moment).
Le voyage se termine sans qu'on ait vraiment eu le temps de se faire des "adieux" officiels.
De retour en France chez nos familles respectives, on se revoit une journée... là, dans le lit elle peut me dire que "ça y est", elle part, et que nous ne somme plus ensemble. Qu'il fallait se résoudre à s'oublier.
Elle s'en veut tellement de me faire souffrir, et me demande de ne pas vivre dans l'attente, de m'éclater, de voyager aussi, et de rencontrer des gens. "On va s'en sortir".
"Avec toi, c'était parfait, j'ai toujours été heureuse. Je t'aimais. Mais je réalise que je glisse vers autre chose, que si je reviens avec toi, j'ai l'impression de revenir en arrière".
Sur le quai de la gare, elle m'embrasse une dernière fois... je réalise enfin la rupture.
Bientôt, je sais qu'elle repartira au Canada, à l'aventure. C'est ce que son instinct lui crie de faire. Je devrais me réjouir pour elle, mais c'est tellement dur. Tellement dur qu'elle parte alors que je retourne à ma vie monotone.
Entre temps, j'ai continué à commettre des interdits, continué à nier la rupture.
J'ai même commencé à lui faire des reproches, à lui dire que je savais qu'elle me remplacerait vite (puisqu'elle ma trompé quand nous étions ensemble, plus rien ne la retiendra maintenant).
Elle est de plus en plus lassée par ces discussions (même si elle continue de répondre car elle s'en veut).
Elle me fait comprendre qu'il faut qu'on se sépare de manière franche et nette, si on ne veut pas faire trainer le calvaire.
"Je ne veux plus être comme je suis avec toi. Je ne veux plus jamais me prendre la tête"
Comme j'insiste, elle dit que je l'intéresse moins, qu'elle éprouve moins de sentiments amoureux... (normal, je suis devenu tellement pitoyable).
Elle qui laissait entendre qu'on pourrait se revoir un jour pense désormais qu'il faut arrêter d’espérer cela. Sinon, la rupture n'est pas réelle.
"Je resterai toujours ton amie, et je te garderai dans un coin de mon coeur. Mais je dois me résoudre à te voir différemment".
Au cours de ces mois de souffrance, où je pensais avoir une chance de la récupérer, je réalise que je n'ai fait qu'enfoncer le clou.
Toutes mes actions on mené à son éloignement... je réalise qu'il y a maintenant peu d'espoir... que nous avons trop souffert, trop changé. En plus de cela, elle est partie tellement loin... et pour combien de temps ? Même elle l'ignore.
Je sais qu'elle me remplacera au plus vite, car il est vital pour elle de m'oublier très vite (sinon, cette rupture est inutile).
Depuis son envol, je suis en SR. Je l'adore toujours, mais je ne pourrais pas me résoudre à devenir simplement son ami, comme elle me le demande.
La voir vivre une autre vie, loin de moi, cela me fait trop souffrir.
J'ai commencé à me reconstruire, à essayer de l'oublier. J'ignore ses messages. Je ne peux pas supporter de penser à elle, dans sa nouvelle vie. Épanouie, sans moi...
Quel gâchis... même si elle me dit qu'elle ne me reproche rien, que c'est le coup du sort, je m'en veux toujours un peu d'avoir été si distant... puis si dépendant. Quoi que j'ai pu faire (excuser ses erreurs, lui dire que je l'aime, ...) cela a mené à notre perte.
Je voudrais la prendre dans mes bras encore une fois. Mais je sais que plus je la serre, et plus je broie le peu qu'il nous reste.
Modifié en dernier par Nekmit le 09 sept. 2014, 21:32, modifié 1 fois.