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par Rabiosa20
#888233
On sait quand ça s'arrête puisqu'on est ici mais ça commence quand, exactement???

Je me demande: A partir de quand peut-on considérer que l'on est avec quelqu'un/ en couple/ plus du tout célibataire??

A partir de quel moment, quelle étape, estimez-vous être en couple / pas seul(e) / pas disponible ???
Quel déclic vous fait dire et/ou prendre conscience que vous n'êtes plus célibataire?

Certains estiment que c'est dès la première rencontre, d'autres dès le premiers baisers. Il y a ceux qui considèrent qu'ils se voient ou se fréquentent mais ne sont pas ensemble, tant qu'il n'y a pas eu de rapports sexuels. Ceux qui pensent que l'on peut parler de couple quand ils font les présentations aux amis, à la famille etc...

Et vous? C'est quand? A quel moment?
Merci pour vos réponses!
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#888576
Certains estiment que c'est dès la première rencontre, d'autres dès le premiers baisers. Il y a ceux qui considèrent qu'ils se voient ou se fréquentent mais ne sont pas ensemble, tant qu'il n'y a pas eu de rapports sexuels. Ceux qui pensent que l'on peut parler de couple quand ils font les présentations aux amis, à la famille etc...
Il peut y avoir tout ça sans forcément que ce soit un couple...
Ça se décide à deux ces choses-là, une petite discussion est nécessaire sur l'accord à prendre (exclusivité sexuelle ou pas, projets, limites, etc...). Je pense que beaucoup de couples ne se formeraient pas si les choses étaient mises au clair dès le départ. Disons que ça éviterait bien des malentendus.

Enfin pour te donner un avis encore plus personnel, pour moi couple=projets. Quelqu'un qui n'a pas de projets réalisables uniquement à deux dans sa vie n'a pas à se mettre en couple. De même, on peut se fréquenter des années, si des objectifs ne sont pas fixés à deux, on ne peut même pas parler de couple, au mieux seulement de "relation amoureuse". Le couple est une association. À chacun de voir ce qu'il en attend concrètement.
#892309
Papillon Psyché a écrit : Il peut y avoir tout ça sans forcément que ce soit un couple...
Ça se décide à deux ces choses-là, une petite discussion est nécessaire sur l'accord à prendre (exclusivité sexuelle ou pas, projets, limites, etc...). Je pense que beaucoup de couples ne se formeraient pas si les choses étaient mises au clair dès le départ. Disons que ça éviterait bien des malentendus.
C'est vrai.
Par contre, pour la petite discussion, je pensais que ça définissait naturellement sans avoir besoin de poser un cadre. C'est peut-être là mon tort.
Papillon Psyché a écrit : Enfin pour te donner un avis encore plus personnel, pour moi couple=projets. Quelqu'un qui n'a pas de projets réalisables uniquement à deux dans sa vie n'a pas à se mettre en couple. De même, on peut se fréquenter des années, si des objectifs ne sont pas fixés à deux, on ne peut même pas parler de couple, au mieux seulement de "relation amoureuse". Le couple est une association. À chacun de voir ce qu'il en attend concrètement.
J'adhère à ta définition... mais j'ai besoin de précisions :)
Quand tu parles de projets réalisables uniquement à deux, tu ne trouves pas ça un peu limitatif?
De nos jours, il reste tellement peu de choses que l'on peut faire uniquement à deux :roll:
Est-ce que tu comptes aussi les projets à courts termes comme, par exemple, l'organisation d'une sortie, d'un week-end etc...
Selon ta définition, j'ai l'impression que le couple n'existe pas tant qu'il n'y a pas de grands projets tels que le mariage, les enfants etc... c'est bien ça?
#892325
Quand tu parles de projets réalisables uniquement à deux, tu ne trouves pas ça un peu limitatif?
De nos jours, il reste tellement peu de choses que l'on peut faire uniquement à deux :roll: 
Est-ce que tu comptes aussi les projets à courts termes comme, par exemple, l'organisation d'une sortie, d'un week-end etc...
J'ai des projets de cet ordre-là avec mes potes aussi...
Selon ta définition, j'ai l'impression que le couple n'existe pas tant qu'il n'y a pas de grands projets tels que le mariage, les enfants etc... c'est bien ça?
C'est un peu ça. En gros, tout ce qui justifie le fait de rester avec cette personne et uniquement elle, et de ne pas se barrer à la moindre dispute ou au premier joli cul que tu vas croiser. "L'amour", "l'entente" ou "la complémentarité" c'est très bien, mais ça ne rend pas l'engagement indispensable pour autant.
Il y a des couples qui ont des projets très différents autour de moi : cela va du classique "fonder une famille", jusqu'à des choses un peu plus originales comme de mener quelques recherches New Age et loufoques, en passant par le simple "vieillir ensemble".
J'ai eu des tas de relations amoureuses (ce qui n'empêche pas les sentiments ou une certaine exclusivité sexuelle si la personne me comble suffisamment pour m'empêcher d'aller voir ailleurs), mais je n'ai été en couple que deux ou trois fois. Ce sont ces ruptures les plus pénibles d'ailleurs, puisqu'il faut renoncer aux projets.
par Elieza
#893342
Papillon Psyché a écrit : J'ai eu des tas de relations amoureuses (ce qui n'empêche pas les sentiments ou une certaine exclusivité sexuelle si la personne me comble suffisamment pour m'empêcher d'aller voir ailleurs), mais je n'ai été en couple que deux ou trois fois. Ce sont ces ruptures les plus pénibles d'ailleurs, puisqu'il faut renoncer aux projets.

Tu mets le doigt sur quelque chose de fondamental, ce qui fait la différence d'intensité de souffrance lors de la rupture je crois, et que peu de gens arrivent a appréhender/comprendre.
Merci! Je ne savais pas du tout comment l'exprimer, tu as mis des mots dessus.
par Kakahuet
#894670
Correct ! la notion de "couple" est à différencier de la relation amoureuse car cela entraîne une relation pérenne et qui induit des projets communs. Et effectivement, ce sont bien là les ruptures les plus douloureuses...tu as l'impression d'avoir focalisé ton esprit, ton temps et ton énergie pour quelque chose et tu te rends compte que tout est à refaire...
Un peu comme si tu escaladais une montagne verglacée et que, presque arrivé au sommet, tu glisses en arrière jusqu'au départ... faut se re-cogner toute la montée et ça, c'est de la souffrance ....
[Edit] et il est compréhensible que certaines personnes, arrivées à un moment en ont marre d'essayer de remonter...
#936885
Le couple commence quand l'aspiration à la transcendance, l'ambition métaphysique, la saine habitude de la solitude, le goût de la liberté authentique, l'exigence de sa propre indépendance, le sens du ridicule et du devoir, le courage, et l'honneur ... ont foutu le camp. Le "couple" est une entité hybride et folle, imaginée par des nabots et des p'tits bouts de femme pour oublier leur état de semi-existence au monde et à eux-mêmes. Le "couple", c'est le contraire d'une relation. Et quand on n'a pas pris le coup de le gerber sans broncher dès le ptit-déj, on le resuce à la paille et sans croûtons pour le souper. L'amour, la femme, même une bonne baise gratuite sont des absolus. Et le couple, c'est le reste.

Je ne sais pas si tu t'es déjà réveillée après une cuite trop sévère, ou un coup de GHB, seule et marbrée sur un trottoir, Rabiosa. Dans le cas où tu aurais échappé à cette étape formatrice, je me permets de te briefer. Le premier truc qu'on fait en général est de se toucher le cul pour voir si c'est rouge ou si ça fait mal. Le deuxième est de vérifier le portefeuille. Et bien, pour répondre à ta question, chez moi c'est un peu pareil. Je sais que je suis vraiment en couple, j'ai vraiment le déclic ... quand je sens que je me suis fait baiser et que je cherche où j'ai foutu ma dernière liasse. Cette minute de panique pure, sauce "very bad trip/hangover", c'est la réalisation du couple chez l'homme en bonne santé. Quant aux étapes suivantes, elles demeurent identiques : dépistage et emprunt à 3%. La vie c'est de la merde.
#937012
Et bien, pour être honnête, j'ai pas vraiment d'ex. Il m'est arrivé par le passé de nouer des relations officielles, bien sûr. Rarement, cela dit. Mais aucune ne relevait vraiment du "couple", puisqu'elles étaient BDSM, inégalitaires, "non-contractuelles", etc.

De ma "grande relation", la seule qui se compte en années, je garde un assez bon souvenir. Et si faute il y a eu, elle était assurément de mon côté. Un peu jeune, un peu insécure, un peu cruel encore, je me suis particulièrement mal tenu. Quant à mes ex-qui-n'en-sont-pas ... je n'ai, ma foi, rien de mal à en dire aujourd'hui, pas plus qu'alors. L'une était une salope de très haut vol qui aimait les livres et mes mains. L'autre était une sainte, sans exagérer, qui avait pour seules passions dans la vie d'enterrer les animaux morts qu'elle croisait et d'essayer de me sauver moi-même. Et, à part sur la fin, quand j'ai commencé à déconner un peu sur les bords et à vraiment trop faire mon sale gosse pourri, elles avaient assez de maturité, de pudeur et de gentillesse pour vivre toutes deux simultanément sous mon toit, tout en me laissant travailler dans une autre ville et sans m'interroger sur mes soirées à l'extérieur.

Je leur dois beaucoup à toutes deux et m'en veux encore d'avoir si mal payé leur amour. Lequel était conséquent à une époque où je n'avais plus ni famille ni amis, inconditionnel quand j'étais habitué à devoir performer pour être respecté, et généreux alors que j'étais (comme tous les sales petits cons riches en souffrance) bien engagé sur la voie du cynisme et de l'ego.

Non, réellement, mon problème c'est le couple. Quant à ce qui me tient lieu d'ex, j'ai été vraiment chanceux et je n'en méritais pas tant. Surtout à l'époque où je les fréquentais, et où j'étais vraiment une raclure.
#937020
Tu m'embarrasses, l'ami ... Que répondre à un compliment si écrasant, au vrai sens du terme ? On s'interroge un instant sur les différences profondes qu'il pourrait y avoir entre Hemingway et soi, le temps de parvenir à un consensus acceptable entre sa modestie, sa lucidité devrais-je dire, et l'honneur qui nous a été fait ... et voilà qu'on s'en veut déjà d'avoir été si fat. Non, vraiment, c'est trop. D'autant que j'écris mal, c'est un de mes grands regrets. Pour revenir un peu sur Terre, je me serais volontiers contenté d'être un genre de Lautréamont de deuxième division. Un simple petit Lacenaire, peut-être ? Les Hemingway de ce monde, il s'en trouve une poignée par siècle et je ne suis pas de cette race, à mon grand dam. Et à celui de mes lecteurs, sans doute. Mais merci.
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par louma
#940545
Son ex? Tsss... chez Perdu je mets ma main à brûler ( sous l'incandescence d'une jupe d'été) que ça remonte à l'enfance.. Les parents ont toujours 2350 fois plus d'impact que les conquêtes..
Ceci dit, la vomissure conjugale qu'il décrit est assez fidèle à la réalité. Sauf nous bien sûr!! Mes plus grandes plages de solitude, je les ai foulées à deux...
#940551
louma a écrit :Son ex? Tsss... chez Perdu je mets ma main à brûler ( sous l'incandescence d'une jupe d'été) que ça remonte à l'enfance..
Pas loin, en effet. Et d'une certaine manière, je me sens encore enfant. Mais j'étais effectivement et objectivement très jeune. Ce qui explique sans doute certaines erreurs que j'ai pu commettre, sans les excuser.
louma a écrit :Les parents ont toujours 2350 fois plus d'impact que les conquêtes..
Le problème étant que je ne vivais seulement pas sous le toit de mes parents. Quant à celle qui m'était tout et qui m'a élevé, son impact ne fait pas de doute sur le cours de mon existence. Mais je ne suis pas sûr du rapport avec ce que je pourrais bien avoir à dire du couple ...
par Rabiosa20
#945884
Perdu de Recherche a écrit :Le "couple" est une entité hybride et folle, imaginée par des .... pour oublier leur état de semi-existence au monde et à eux-mêmes. Le "couple", c'est le contraire d'une relation.
Assez d'accord avec cette description, même si elle est un peu dure.

Perdu de Recherche a écrit :Je ne sais pas si tu t'es déjà réveillée après une cuite trop sévère, ou un coup de GHB, seule et marbrée sur un trottoir, Rabiosa. Dans le cas où tu aurais échappé à cette étape formatrice, je me permets de te briefer. Le premier truc qu'on fait en général est de se toucher le cul pour voir si c'est rouge ou si ça fait mal. Le deuxième est de vérifier le portefeuille.
:mrgreen: A te lire, je ne regrette pas d'avoir échappé à ce genre de "bad trip" ...
Perdu de Recherche a écrit :Et bien, pour répondre à ta question, chez moi c'est un peu pareil. Je sais que je suis vraiment en couple, j'ai vraiment le déclic ... quand je sens que je me suis fait baiser et que je cherche où j'ai foutu ma dernière liasse. Cette minute de panique pure, sauce "very bad trip/hangover", c'est la réalisation du couple chez l'homme en bonne santé. Quant aux étapes suivantes, elles demeurent identiques : dépistage et emprunt à 3%. La vie c'est de la merde.
Ce que je retiens de tes mots c'est que pour toi, être en couple, c'est accepté de perdre volontairement tout ou partie de ce qui compte le plus pour toi. En l’occurrence, ta dignité et ton argent. C'est bien ça?