- 24 avr. 2014, 01:30
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Bonsoir jamx,
Je n'ai pas d'idée précise du début de sa relation extra-conjugale mais je peux dire qu'il m'a annoncé sa décision de divorcer fin février et qu'il était mal (perte d'appétit et du sommeil, perte de poids pour lui environ 10 kilos en un mois) pendant 2 à 3 semaines auparavant. Je l'ai d'ailleurs remarqué très rapidement et lui ai demandé à plusieurs reprises s'il avait un problème et s'il souhaitait en parler avec moi (problème de santé ou au boulot ironique non ?). Il m'a toujours répondu "non, c'est rien ça va passer". Oui, j'ai vu comment s'est passé ! Il était devenu plus agressif avec moi fin décembre par des petites remarques du genre : "tu ne mérites pas ça..." ou alors il était très critique ou me remballait assez souvent. Je précise tout de même que j'ai vu qu'il n'allait pas bien mais il a réservé des vacances pour nous deux ,pour fin avril, dans une agence 6 jours avant de m'annoncer qu'il voulait divorcer, nous avons acheter une nouvelle voiture en décembre pour éventuellement l'arrivée d'un enfant cette année (eh oui, nous y pensions), il m'a acheté des bijoux en janvier...Avec ces signaux, je n'ai rien vu venir ! Et nous avons toujours eu une confiance absolu l'un dans l'autre : pas de crise de jalousie, pas de vérification de mail ou de portable il savait que pour moi l'infidélité était la pire des choses et que je préfère l'honnêteté aux mensonges (me parler s'il avait des doutes sur ses sentiments).
Lorsqu'il m'a annoncé sa décision de divorcer par un "je t'aime plus et je veux qu'on divorce", je n'ai rien compris, c'est comme de se prendre un mur. Je lui ai demandé s'il avait quelqu'un d'autre et si c'était une collègue de boulot (car il était toujours présent le soir ce qui laisse peu de place à quelqu'un d'externe). Il m'a regardé droit dans les yeux en me disant non. Il m'a annoncé ça au début de notre semaine de congé et après beaucoup de discussions fin de semaine, il n'était plus aussi sûr de lui, il me disait "tu as raison, il faut que je réfléchisse". Nous étions tombé d'accord sur le fait qu'il fallait peut-être prendre un peu de distance pour réfléchir et que s'il le souhaitait nous pouvions louer un meublé pendant 2 à 3 mois pour lui afin de le laisser souffler et que nous pouvions nous voir pour partager des bons moments (resto, ciné, promenades...). Je précise que nous avions toujours une bonne entente : presque même goûts pour ciné, resto, lecture, voyages... même sorte d'intelligence, même humour mais avec nos personnalités (nous avons des boulots radicalement différents, je suis plus réactive au quotidien que lui, il est plus calme et plus posé). Il est retourné bosser le lundi et là changement radical à nouveau, il est redevenu odieux et froid, il n'avait pas besoin de 2 ou 3 mois de réflexion mais une semaine serait suffisante, il me traitait comme une moins que rien, qu'il n'avait jamais été heureux en 17 ans... et j'en passe (toutes ces paroles restent gravées dans ma mémoire, j'ai tout pris pour moi pendant ces 15 jours où je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un d'autre).
15 jours après son annonce, j'ai découvert la vérité (portable)... Il était très en colère et m'a crié dessus comme jamais en 17 ans (il est d'un naturel plutôt calme et sort difficilement de ses gonds). Il m'a affirmé "je n'ai pas couché avec elle" mais je n'en crois pas un mot après tous ses mensonges et on ne quitte pas sa femme après 17 ans de relation si c'est platonique ! Quand il parle d'elle, il a l'air d'un gamin, je cite "je fait tout pour lui faire plaisir", "je l'aime...".
Cette précipitation au divorce me choque, je lui ai demandé si elle était enceinte et il me dit que non avec un air choqué (mais puis-je encore le croire ?) et me répète toujours qu'il n'a pas couché avec elle (le monde des bisounours ça n'existe pas). Elle travaille dans la même entreprise que lui et j'ai des connaissances là-bas. Apparemment, cette collègue est arrivée il y a deux ans et n'a jamais été appréciée par ses collègues de boulot depuis le début. Nous sommes très différentes : je suis brune, grande, mince, sportive, naturelle, j'ai fait des études, plutôt sociable car je m'entends bien avec la majorité des personnes (il faut déjà y aller pour que je prenne quelqu'un en grippe) ; elle est brune également mais petite, sophistiquée (maquillée), plus ronde, et s'occupe du secrétariat (attention, je ne critique pas les secrétaires). Bref, nous sommes apparemment des opposés.
Mon mari m'a dit qu'elle avait compris des choses chez lui, mais moi ,aussi je comprends des choses chez mes collègues de travail mais je n'entame pas pour autant une relation avec eux !
Aujourd'hui, nous avions rdv chez l'avocat pour débuter une procédure de divorce. Quand l'avocat lui a demandé s'il souhaitait divorcer, il n'a pas répondu mais plutôt balbutier des choses. J'ai dû répondre en disant qu'il souhaitait le divorce et que par conséquent j'ai fait la démarche. Il était pourtant très insistant sur ce point avec moi et il y avait le "feu au lac" pour lui. A la fin de l'entrevue, il a demandé à l'avocat ce que c'était une séparation de corps (mon mari est loin d'être un idiot et je pense qu'il sait ce que c'est). Bref, j'ai failli tomber de la chaise. Il y a quelques semaines lorsque nous discutions tous les deux, il était opposé à toute prestation compensatoire, me menaçant de devoir vendre la voiture... Aujourd'hui, il est d'accord sur presque tout et trouve même que le montant de la prestation compensatoire n'est pas assez élevé ! Dois-je comprendre qu'il est plus que pressé d'en finir? En sortant, il veut m'inviter à boire un café, j'accepte mais reste sur ma réserve et ne parle pas trop de moi (j'ai beaucoup souffert et je ne veut pas lui donner des munitions). Il commence à se confier sur son nouveau boulot (il est muté dans un autre service en raison de sa liaison, mais c'est plutôt peu valorisant comme poste). Cela me fait de la peine car lui qui était si fier de son travail, son job lui plaisait tellement, il avait fait tellement d'efforts et je l'ai toujours soutenu dans ce sens. Quel gâchis ! Nous avons débuté avec rien, lui terminant ses études et moi encore en cours.
Quand j'ai découvert sa liaison, je me rappelle lui avoir demandé de réfléchir très sérieusement pour ne pas gâcher 17 ans de vie commune faite d'honnêteté, de complicité, que des choses pouvaient être discutées voir pardonnées et surtout que cela allait lui porter préjudice dans son travail. A l'époque, il a haussé les épaules et rit en me disant que je me faisais des idées. J'ai bien peur que non. Elle n'a rien changé, elle reste à son poste.
Je n'ai absolument pas évoqué sa maîtresse aujourd'hui, cela me fait trop souffrir. Il veut en finir rapidement avec le divorce, comme ça nous serons libres et tranquilles pour les vacances. Il m'a posé des questions sur ma famille (sa future ex-belle famille pour qui il avait beaucoup d'affection et réciproquement), sur mon futur appart. Il éta