Aide et conseilspour récupérer ton ex !

Une autre forme de Happy end...
#878014
Bonjour à tous.

Certains suivaient mon aventure ici et je les remercie infiniment pour leur soutien, leur écoute, au cours de ces quelques mois où j'ai tant bataillé pour sortir de l'enfer.

Pour ceux qui ne suivaient pas : je suis sortie un an avec un garçon de 21 ans, 4 ans de moins que moi, à l'histoire familiale compliquée (pauvreté, mère dépressive et violente, père absent... etc.).

L'histoire :

Il a peut-être voulu, à un moment donné, au début, prendre soin de moi comme les vrais amoureux le font, essayer la confiance et la réciprocité "pour voir". Mais finalement c'est une personnalité égoïste, immature et toxique qui a pris le pas. Après 6 mois de relation, je me suis retrouvée de plus en plus à résoudre pour lui des problèmes qui ne me concernaient pas, et à me faire dire, lorsque je me dévouais, des phrases comme "pourquoi dis-tu toujours les choses les plus idiotes qui soient ? Je me demande toujours si tu penses avant d'ouvrir la bouche !". Et de jour en jour, il me faisait passer au dernier rang de ses priorités, ne faisait rien pour moi, ne passait pas de temps avec moi, annulait tout sur des prétextes futiles.

En fait il me traitait comme un ado malappris traite sa mère, comme acquise. Il comptait sur moi pour résoudre ses merdes comme si c'était un dû et ne me montrait aucun égard ni respect en retour.

C'est "ça" qu'il est devenu, et j'ai eu beau essayer de croire qu'il s'agissait d'une mauvaise passe, qu'il ne le pensait pas, qu'il disait ces choses parce qu'il se sentait mal... Je le voyais aussi pleurer, dire qu'il m'aimait, que j'étais importante pour lui, peut-être "the one", alors je croyais. Mais non, j'ai eu beau essayer de croire, c'est "ça" qu'il est devenu (qu'il a peut-être toujours eu en lui ?).

La rupture :

Il m'a quittée après m'avoir proposé de rester ensemble dans une relation "ouverte" (i.e. infidèle) et ne m'a fait que du mal au fil des mois après la rupture, faisant mine de revenir, de vouloir continuer de se voir, de penser encore à moi, d'avoir "compris beaucoup de choses, des choses importantes à me dire" pour me repousser encore, s'excuser de la dernière blessure puis m'en infliger une nouvelle, me souffler continuellement le chaud puis le froid... et quand même me demander service encore et toujours.
Je ne dormais que quelques heures, je ne mangeais plus, j'avais perdu beaucoup trop de poids, je pleurais longuement tous les jours et occupais tout mon esprit à tenter de comprendre ses actes et quoi faire, quoi lui dire, pour le guérir de sa folie, remettre chacun dans son rôle, et le ramener à moi. Mais plus le temps passait, plus je me sentais atteindre mes limites, mentales et même physiques, et je sentais que j'étais victime de mon attachement, c'était de plus en plus clairement une impasse et je ne pouvais pas rester comme ça indéfiniment.

Le détachement :

Pendant les vacances de Noël dernier qui m'ont permis de me ressourcer, mon beau-père a partagé avec moi ce moment de sagesse : "la vraie question ce n'est pas de savoir si cette personne est une bonne personne ou une personne méchante, la question est de savoir si cette relation te fait du bien ou non.". Et alors que je ne parvenais pas à me détacher de la pensée que mon ex était paumé, malheureux, qu'il ne faisait sans doute pas exprès de me faire du mal, le point essentiel, c'était : il m'a fait du mal, quand même. Et beaucoup trop.
Sciemment ou pas, il m'a utilisée, a joué avec moi, avec mes sentiments à vif, alors que j'ai failli payer de ma santé l'état dans lequel cette histoire me mettait.

Donc, aux alentours de début février... j'ai finalement réussi à lâcher prise. Alors même que mon ex m'amenait des pancakes au boulot et s'intéressait de près à ma vie à nouveau - je savais que le lendemain par contre il ne me dirait même pas bonjour, et ça ne m'intéressait même plus de le comprendre, c'était devenu caricatural, pitoyable... ce que je savais c'est qu'il ne pensait manifestement qu'à lui, et que ce qu'il voulait, quoi que ce fut, c'était clairement pas mon bonheur.

J'ai compris. C'est un égoïste, il ne m'aimait pas, ce qu'il aimait c'est ce qu'il pouvait me prendre, pas me donner. Il a joué, il a perdu.
Depuis je l'ignore autant que la situation professionnelle le permet, même s'il essaye encore à l'occasion de s'inviter sans gêne dans ma vie et dans mes conversations.

L'après :

Et après environ 6 mois de célibat, comme je le disais ultimement dans mon ancien topic, j'ai finalement rencontré quelqu'un... écoutez, c'est tout récent, ça va faire 2 mois, je ne veux pas me porter la poisse et je ne veux pas m'emballer trop vite... j'ai bien cru que mes deux derniers ex étaient des anges alors qu'ils m'ont finalement témoigné le plus grand irrespect, vous voyez. Mais je crois que j'ai peut-être rencontré quelqu'un de bien cette fois. Je reste attentive aux détails, et pour l'instant rien de soupçonnable vraiment. C'est un gentleman un peu timide qui prend son temps avec moi, qui a à cœur que je me sente bien et que je trouve chez lui ce que j'aime au petit-déjeuner et de quoi faire ma toilette (c'est un petit détail, mais une initiative qui semble en dire long), qui s'intéresse à ce qui m'intéresse, s'adresse à moi avec douceur et humilité... qui pense à moi comme je pense à lui, on dirait, et vraiment, je touche du bois, pourvu que ça dure ainsi.
J'ai encore peur d'en parler trop, alors qu'il y a tant à dire de lui, mais comme je vous disais, je ne veux pas me porter la poisse.
Il n'y a que le temps qui permet de vraiment connaître quelqu'un.

Je suis plus heureuse aujourd'hui.

En tout cas tout le monde, merci encore, à ce site, à ses internautes. Ça m'a occupée, empêchée de couler trop bas, permis de me ressaisir, aiguillée d'abord dans une direction, mais tout en me permettant la transition vers une autre issue possible à l'histoire, qui pourrait bien être meilleure finalement.
À vous tous et toutes qui vous rendez malheureux pour votre ex, que votre ex rend malheureux, souvenez-vous de cette phrase en gras que m'a dite mon beau-père. On ne se rend parfois même pas compte du mal qui nous est infligé.
Je ne veux plus récupérer mon ex, parce que j'ai compris qu'il ne me faisait pas du bien, que je serais toujours malheureuse auprès de lui. Que ce qu'il m'a infligé fut volontaire ou juste désespéré, paumé, mal calculé, qui sait quelle excuse, quelle raison, quelle circonstance atténuante, même s'il était parfaitement innocent, la vraie conclusion c'est qu'il était inapte à m'aimer et me rendre heureuse.

Je veux une histoire de respect, de soin l'un pour l'autre, de réciprocité, de communication...
Je veux d'une histoire d'amour.
Modifié en dernier par ichdichauch le 23 avr. 2014, 02:00, modifié 3 fois.
Coucou, c'est Antoine ! Mon équipe et moi-même avons créé un test qui te permet de déterminer avec précision tes chances de reconquérir ton ex. Fais le test en cliquant sur le bouton ci-dessous !

J'accède au test

#878228
Belle histoire, merci de l'avoir partagée. En effet, seuls les actes et les faits comptent. Ne pas avoir peur du changement comme tu l'as fait pour passer à autre chose, quelque chose qui a du sens. Bonne continuation et plein de bonheur pour toi !
#878480
Merci ! :)

Je veux vraiment insister sur cette phrase, car pour moi c'est elle qui a permis le déclic je crois, à mesure que je me la repassais mentalement.
"la vraie question ce n'est pas de savoir si cette personne est une bonne personne ou une personne méchante, la question est de savoir si cette relation te fait du bien ou non."

S'il vous fait du mal, ne cherchez pas d'excuse à votre ex. Peu importent ses raisons, peu importent ses intentions. La question n'est pas là, la question est : qu'est-ce que vous gagnez réellement dans cette relation et qu'est-ce que vous gagnez vraiment à courir après, à vous (faire) infliger tant de souffrance... même si votre ex n'était coupable de rien, innocent et mu par une conjoncture malheureuse, de votre côté vous ne pouvez pas tout endurer, il arrive parfois un moment où l'équation se déséquilibre, où vous arrivez au bout de vos ressources.

Ne pas leur chercher d'excuses ça ne veut pas dire qu'il faut leur en vouloir à mort non plus, le sentiment de vengeance c'est aussi une forme d'attachement et un forme de souffrance.

Quand on ne gagne pas, ce qu'il faut c'est savoir simplement se retirer du jeu avant de vraiment tout avoir perdu. Tout, y compris le peu de choses qui nous restaient lorsqu'on a perdu son ex - des choses précieuses comme par exemple ses amis, sa santé...
#883053
Bonjour,

Ton témoignage m'a interpelé. J'ai vraiment l'impression de lire mon ex qui parlerait de moi quand je te lis. Beaucoup de choses se recoupent, c'est vraiment particulier. Et cette phrase de ton beau-père, mon ex en recevait également du sien, à peu près du même style. Simples et vraies, qui font réfléchir.
Je ne peux pas excuser ton ex, comme je ne peux pas justifier ses actions en disant que j'ai agi comme ça aussi.
Aucune excuses ni raisons ne sont bonnes pour faire souffrir. Et tant pis, j'ai encore mal depuis la rupture, et ton ex aussi a dû avoir mal. Ca ne doit pas t'attendrir, juste peut-être te rassurer sur le fait qu'il soit quand même humain malgré tout, et puis finalement il l'a cherché. Comme moi je l'ai cherché d'ailleurs.

Tu sembles douce et aimante, comme mon ex, et lui semble taciturne et instable, comme moi.
Ca m'a un peu aidé. Même si de mon côté, c'est elle qui est partie.
Si tu as envie de partager des ressentis, si tu as des questions, je suis ouvert aux MP.

Dans tous les cas je te souhaite bonne chance!
#883116
Bravo la miss, ça fait plaisir à lire! :) tout plein de bonheur !
Loup perdu, c'est un bon premier pas que tu te reconnaisses dans ce qu'elle décrit... J'ai aussi eu un ex comme ça, alors je te demande? Pourquoi agissez vous ainsi? Qu'elles sont vos intentions, motivations ? J'ai longtemps cru que c'était une stratégie de soumission de l'autre...
#883164
Je n'en sais rien. Je crois que ça m'énervait de la voir soumise et parfois manquant de caractère en fait. Je n'ai jamais voulu la faire souffrir. Et il y a quand même quelques différences : je ne lui ai jamais proposé de relation libre, je n'ai jamais été infidèle etc. Je crois simplement que moi, comme l'ex de l'auteur de ce sujet, avons perçu un manque de confiance en l'autre. Et ça nous a énervé. Ce n'est pas vraiment rationnel... On cherchait peut-être quelqu'un de fort qui soit notre égal, et on trouve quelqu'un avec qui on est heureux, mais qui est plus fragile.

Et parfois cette fragilité nous exaspère, surtout comme dans son cas comme dans le mien, on a déjà nos soucis perso à règler, qui sont plus importants que les siens, du moins, à nos yeux. Ces problèmes nous bouffent, et moi ça m'a rendu malade je crois de voir qu'elle se laissait bouffer par des choses que je jugeais de moindre importance, qu'elle n'avait pas confiance en elle alors qu'elle avait toutes les raisons pour.

Je n'ai jamais voulu lui faire mal pour lui faire mal. Mais je lui ai quand même fait mal, sans m'en rendre compte, sans comprendre. J'avais l'habitude dans ma famille de vivre des disputes violentes, où ça hurle, où ça balance toutes les horreurs possibles et imaginables. Du coup je croyais que c'était une normalité peut-être... Et j'ai été confronté à une fille qui avait une famille aimante et affectueuse, elle n'a pas compris, je lui faisais peur parfois. Ca me rend vraiment triste... Pas seulement parce que je l'ai perdue, mais aussi et surtout parce que je n'ai jamais voulu au fond de moi la faire souffrir. Je l'aimais, je crois juste que c'est la vie que je n'aimais pas.
#883722
Loup_perdu, je suis contente si mon témoignage t'a permis de réaliser des erreurs que tu as peut-être commises...
Après, c'est vrai que si tu étais cet homme-là, je serais tentée de demander des explications à cette attitude, mais d'un autre côté, j'ai l'impression que l'analogie ne colle pas vraiment avec mon histoire, ou alors que l'explication que tu donnes ici ne tient pas entièrement la route.

Dans le cas de mon ex, je crois être surtout tombée sur quelqu'un qui prend et ne donne pas, et si quelqu'un a été plus fort que l'autre dans cette relation, c'est moi.
Je ne l'ai pas sollicité avec des problèmes à moi et potentiellement moins importants que ceux qu'il avait à résoudre sur le plan perso. Encore une fois, je me suis au contraire retrouvée à prendre en charge ses problèmes persos à lui à sa place (notamment faire de la médiation avec son frère jumeau et sa mère et trouver des solutions de logement et de recours financiers pour eux, ils étaient dépendants de mon ex matériellement, et super durs à gérer...). Au début il montrait une certaine gratitude, j'étais merveilleuse, héroïque, je lui ôtais une belle épine du pied, il ne savait pas ce qu'il ferait sans moi... moi je donnais sans compter, et avec le sourire, persuadée qu'il ferait la même chose pour moi, mais plus tard, la principale occasion qu'il a eue de m'aider pour quelque chose, il a -de son propre aveu- provoqué une dispute bidon pour avoir une excuse pour partir en claquant la porte, me laisser me débrouiller avec mes merdes et que ce soit moi qui me sente coupable qu'il soit parti plutôt que lui... puis peu à peu c'est devenu un dû que je l'aide, quand je me dévouais il se plaignait du "service", il se dispensait de faire sa part alors qu'il était le premier concerné, et je finissais à tout prendre en charge sur les affaires où je ne devais initialement que donner un coup de main, et lorsqu'à bout, épuisée, j'ai commencé à demander un minimum d'attention et de participation de sa part en retour, c'est moi qui suis passée pour l'emmerdeuse.

La crise ultime, ça a été genre tiens, le jour du déménagement de ma mère pour lequel tu proposais d'aider (et as déjà fait toutes les recherches et les démarches pour elle), finalement je vais aller passer le week-end à New-York avec des copines rencontrées en boîte de nuit, débrouille-toi avec ma mère. Assumer ses responsabilités et les engagements qu'on a pris ? Te montrer un peu de considération ? Se justifier un minimum sur le choix des blondasses sous ecstasy comme compagnons de voyage plutôt que ma copine ? Mais pourquoi, quelle idée, tu veux m'empêcher de m'amuser et d'être heureux c'est ça ? Tu te sens mal ? Bah moi non, tu vois je me sens parfaitement bien, c'est donc signe que moi j'ai la bonne attitude et toi la mauvaise.
J'exagère pas, c'est vraiment le discours qu'il a eu ce fameux soir.

C'est moi qui aurais dû partir, mais je suis quelqu'un qui projette ses rêves s'obstine à vouloir y croire là où ça semble pourtant crever les yeux qu'on en est à mille lieues...

Vraiment Loup_perdu, crois-moi, il m'a vidée...
S'il y a vraiment un déséquilibre de forces qui nous a détruits, c'est dans l'autre sens qu'il a eu lieu. Consciemment ou pas, je crois qu'il ne supportait pas que j'aie cette capacité à affronter et à endurer autant de ses démons. Si vraiment il a pensé que c'était moi qui étais faible et qui me plaignais pour des riens, alors il s'est menti à lui-même, pour ne pas faire face à la réalité de sa propre faiblesse face à tout ce que j'affrontais à sa place et devant quoi lui, s'il était livré à lui-même, tremblait comme une feuille. Alors il me laissait tout faire et tâchait de ne pas être présent pour y assister, faisait tout ce qu'il pouvait pour oublier que le problème avait jamais existé et que j'étais en train de me taper tout le sale boulot. Ça devait être trop humiliant de me voir être si forte, et lui sembler trop pour être jamais capable de me rendre la pareille, le mieux pour lui était d'oublier que ça avait eu lieu et de faire en sorte, par manipulation, que ce soit moi qui me sente en faute et redevable...