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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
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Bonjour à toutes et à tous.
Je suis ici aujourd'hui parce que je vis une énième déprime post-rupture qui m'emmène à nourrir les pensées les plus sombres.
Je viens de me faire larguée, après une histoire de 3 ans. Pour vous planter un peu le décor, nous étions en couple, avions le projet de nous marier dans l'année qui suit et étions en plein bilan de fertilité pour avoir un bébé. Bref, une histoire assez bien avancée que j'ai par erreur prise pour acquise.
Comme tous les couples, nous avions nos hauts et nos bas, nos difficultés mais avec une envie de nous en sortir et de nous aimer, de ne nous attacher qu'à l'essentiel, c'est à dire l'amour qui nous unissait.
Je l'avoue, je n'étais pas facile à vivre, d'humeur plutôt instable et fonction de mes hormones, parfois hystériques et quelques fois jalouse, mais nous avions aussi nos bons moments. Des moments de joie et de parfaite union, de symbiose et d'osmose. Jusqu'à ce qu'une dispute éclate ce samedi 12 avril, et que j'en vienne à être odieuse, à lui sortir des méchancetés qui l'ont profondément blessées. Et là, il quitte l'appartement en rage, le matin et va déjeuner avec ses copains. Je rentre dans un cycle d'angoisse parce que je sens que je suis allée très loin, je passe des coups de fil à ses potes qui sont avec lui, leur suppliant de lui dire de me téléphoner.
Lorsqu'il rentre, c'est le couperet: toi et moi c'est terminé, je ne te supporte plus en dépit des sentiments que je te porte, tu es invivable.
Et là, je fais tout ce qu'il ne faut pas faire, je pleure, je supplie, j'implore, je m'agenouille et je tente de me justifier. Il est ferme et catégorique, s'en va, me laissant là dans un désarroi terrible et un chagrin indescriptible, au fond du gouffre, prend quand même la peine de prévenir mon frère par texto afin que ce dernier vienne me consoler.
Le lendemain, nous ne conversons plus que par texto, car il n'a pas besoin de me voir ni de m'entendre.

Il me demande:
- de libérer son appartement au plus tard dimanche. Je lui explique que je ne suis pas prête à le faire car je viens à peine de réaliser que c'est fini. Etant étrangère et n'ayant pas famille ici, il va me falloir un peu de temps pour que je trouve à nouveau un gîte. Il m'informe que c'est lui qui viendra prendre ses affaires mais qu'il résiliera le bail dans trois mois afin de me laisser le temps de rebondir;
- de lui restituer sa carte bancaire. Pour tout vous expliquer, je finis à peine mes études que je dois achever par un stage. Quand nous nous sommes rencontrés, il m'a proposé de ne pas faire de boulot étudiant en dépit de mon insistance afin d'en finir au plus vite avec mes études. Je lui explique une fois de plus que ça va être compliqué pour moi, sans boulot et sans argent, il s'en fout.

Pour couronner le tout,il m'annonce qu'il va rompre notre PACS. je lui explique encore une fois de plus que j'en ai eu besoin pour changer administrativement ma situation auprès de la préfecture. Qu'une fois le PACS rompu, je vais un peu me retrouver dans la merde pour l'année prochaine. Il m'informe alors qu'il le rompra après que la bail ait expiré, c'est à dire dans trois mois.

Tout ceci par texto.

Mais il précise bien qu'il ne veut plus me voir, qu'il m'aime toujours mais qu'il ne me supporte plus.
Nous ne conversons donc que par texto; et lundi, je reçois un SMS de lui m'expliquant qu'il passe à l'appart avec un de ses amis en après-midi récupérer ses affaires. Il serait donc souhaitable que je ne sois ni là, ni dans les parages aux heures où il y sera. Je respecte son choix et promets de ne pas y être. Je n'y suis donc pas et lorsque je rentre lundi soir, je me prends une claque en pleine figure. Il a pris tous ses vêtements, sa télé, et ses papiers.

Je pleure, je n'en dors pas, je pleure, je n'en dors pas. Je me mets en maladie pour une semaine au niveau de mon centre de formation. J'ai le sentiment que je cauchemarde mais en fait non; c'est la réalité. J'implore les dieux et les saints de me venir en aide, de me fortifier et de me soutenir. Je suis inconsolable. J'ai perdu près de trois kilos à vue d'oeil.

Je sais que je ne dois pas chercher à comprendre ce qui s'est passé et surtout accepter sa décision par respect et par amour pour lui.

Je commence donc un silence radio qui va durer une semaine jusqu'à ce que je commette deux interdits:
d'abord, j'envoie un SMS à sa sœur pour souhaiter un joyeux anniversaire à son mari. Ensuite, je passe un coup de fil à sa cousine pour lui expliquer la situation afin qu'elle le raisonne et lui dise à quel point je m'en veux. Tout ce qu'il ne faut pas faire après une rupture.
Entre temps, dans ma souffrance j'ai cherché des solutions. Une dame rencontrée à l'église. Hé oui, n'ayant pas famille ici, je souffrais tellement que je suis allée me réfugier dans une église en pleurs! Et là, cette dame entendant mes pleurs s'approche de moi et me console. Je lui explique mon chagrin, elle me propose de venir vivre chez elle à l'issue des trois mois si je ne trouve pas d'autres endroits où aller. Entre temps, cette semaine, j'ai rdv aurpès d'un expert-comptable pour voir dans quelles mesures il peut me prendre en stage rémunéré. Ceci dit, ce n'est pas gagné d'avance parce que j'ai cours tous les jours de la semaine. Il va donc falloir que je négocie avec lui et la directrice de l'école.

Une seule question, où vais-je trouver la force pour rebondir ? :cry:
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#877740
Avant ma relation j'étais dans une état dépressif suite à un aléa de la vie, la relation avec mon ex m'a permis de m'en sortir mais je n'ai jamais été vraiment heureuse, j'avais du mal à connaitre mes désirs et je m'étais oubliée, je n'étais pas malheureuse non plus mais pas pleinement épanouie. La rupture m'a mis dans un état lamentable, il faut dire que je n'avais plus d'ami et que ma vie tournait autour de lui. J'ai eu des pensées spontanées suicidaires sans jamais passer à l'act et quand je n'arrivais plus à résister à l'envie de partir, c'est la bouteille de whisky qui n'a jamais voulu s'ouvrir.
J'ai décidé de reprendre ma vie en main, de me faire une vie sociale, j'ai essayé de trouver la force minimum dans ce qu'il me restait et quand tu commences c'est une fonction exponentielle de force qui se décrit.
J'en suis à 3 mois et demi de rupture aujourd'hui et je suis pleinement épanouie. Ça fait des années que je n'ai pas été aussi bien.
Tout ça pour te dire que des fois il faut tomber bien bas pour pouvoir bien remonter.