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Si le coeur vous en dit, racontez-nous votre histoire en détails
#824569
Voici notre histoire, et comme souvent sur ce forum, celle-ci risque d‘être assez longue.

Me voici donc, moi, 43 ans et elle 37 ans, ensemble depuis 17 ans. Je l‘ai connu jeune donc, elle avait 20 ans, mais semblait déjà avoir eu des histoires avec plusieurs gars.

Notre relation a toujours était tumultueuse et ce dès le départ car nous avons tous 2, des caractères forts. Donc, nous quittant plusieurs fois avant de vivre ensemble, mais jamais plus de quelques jours, car on se manquait.
Plus tard, quand est venue la vie en commun, c'était pareil et on se faisait la gueule de plus en plus longtemps, parfois pendant 15 jours.
Malgré cela, on tenait l'un à l'autre, elle peut-être plus que moi, on s'est mariés en 2004, avons fait construire une maison et avons aujourd'hui un petit garçon de 6 ans.

Mais nos relations se sont dégradées de plus en plus et à l'été 2012, j'ai surpris ma femme sur un site de rencontres. Oh, rien de bien méchant, cela se limitait à des conversations, elle cherchait le réconfort qu'elle n'avait pas à la maison. Juste avant cela, elle m'avait écrit de ne jamais douter de son amour... . Je me suis inscrit sur le même site pour essayer de rentrer en contact avec elle, elle voulait que je la reseduise comme au premier jour, chose que je n'ai pas fait, pas envie de faire l'effort, la considérant comme acquise et dur de le faire lorsqu'on n'est pas dans la situation de reconquête. Je n'ai déjà pas pris l'alerte à sa juste mesure.

Ce que j'ai oublié de dire, c'est que ma femme est assistante maternelle depuis la naissance de notre fils et qu'elle avait de plus en plus de mal à supporter de rester enfermée à la maison. Mais, là aussi, je n'ai pas su être à son écoute et prendre la pleine mesure de sa souffrance. Elle s'est mise à sortir une fois par mois avec une copine (bar, boite). Je lui faisais confiance, même après l'épisode site de rencontre. Mais c'était de pire en pire entre nous, je n'arrêtais pas de la critiquer, lui faire des reproches, de ne pas la valoriser. Je n'étais jamais satisfait, je lui imposais de faire les choses à ma manière. J'ai tout fait pour lui donner envie de partir. En fait, nous étions dans une situation où le ressentiment l'emportait.

Et ce qui devait arriver, arriva le 20 juillet de l'année dernière où en rentrant d'une soirée avec sa copine, elle me dit qu'elle n'avait pas payée l'entrée de la boite, car elle avait rencontrée un copain de lycée qui l'avait fait rentrée. Les soupçons ont commencé...

Malgré ce climat de plus en plus pourri, ma femme continuait de s'investir, m'envoyant des sms avec des photos sexys d'elle et une semaine avant le 20 juillet, nous passions la soirée en amoureux au resto et faisions l'amour en rentrant.

Le 27 juillet nous devions partir 2 semaines en vacances et quelques jours avant, elle me dit qu'elle veut bien venir une semaine pour notre fils, mais qu'elle souhaite pouvoir rentrer seule la 2eme semaine pour "se retrouver".

Au retour de vacances à la maison avec mon fils, le lendemain, elle m'annonce qu'elle veut qu'on se sépare et qu'elle veut divorcer. S'ensuit pour moi, un mois de harcèlement quotidien pour comprendre, pour essayer de la faire changer d'avis, pour voir un conseiller conjugal, un mois de flicage (mobile, facture mobile, ordinateur, kilométrage voitures...), etc...; et pour elle, des sorties inexpliquées, des mensonges. C'est là que j'ai découvert une correspondance riches en Sms avec un gars qui dit l'aimer, qu'elle m'a avoué m'avoir trompé le 20 juillet. Mais elle m'assure qu'elle n'est pas avec lui, qu'elle part pour être seule.

Et j'arrête à peu près de la harceler. Une semaine après, elle s'ouvre un peu, rentre de sortie et nous ramène les croissants, propose de faire une sortie qu'on aimait faire ensemble et me parle un peu de lui. Elle me dit qu'il lui fait penser à son père (trop gentil pour être honnête), qu'il n'est pas si différent de moi et que niveau confiance, lui et moi, on est au même niveau (elle était tombée sur le même genre de sms qu'il lui envoyait, mais envoyés à une autre!). Le même jour, je lui ai lu des extraits de "Les hommes viennent de Mars...", elle était très réceptive, me disant qu'elle voulait bien le lire. Mais, vu le contexte (on continuait et on continue à vivre sous le même toit), on n'arrivait pas à passer plus d'une semaine sans s'engueuler (elle sortait tous les we, ne sachant pas où elle allait..). Pendant ce temps, elle me disait qu'elle avait mis de la distance avec lui, qu'elle ne voulait pas que je parte, que dès qu'elle pensait à faire un choix entre lui et moi, ça l'angoissait (elle a toujours eu du mal à choisir, à décider...), qu'elle ne voulait faire souffrir personne, qu'elle n'avait pas le temps ou ne voulait pas réfléchir, qu'elle voulait bien qu'on continue à faire des sorties en famille mais qu'elle ne voulait pas de vie de couple (alors que régulièrement quand tout se passe bien entre nous, elle me raconte sa journée, me demande mon avis sur des tenues vestimentaires...).

Donc je lui ai dis à plusieurs reprises que j'allais partir pour quelques semaines pour nous permettre de réfléchir. Mais elle l'a assez mal pris au départ, me disant que je devais faire les choses dans les règles, que je devais avoir une autorisation de quitter le domicile conjugal, qu'elle allait devoir tout gérer toute seule!
Quand elle a commencé à accepter l'idée, j'ai pris une chambre chez l'habitant trouvée sur Internet (une maman célibataire avec un garçon du même âge que mon fils). J'allais chez elle avant tout pour retrouver un modèle familial proche du mien et qui pourrait m'aider à supporter l'absence de mon fils, mais je n'ai pas caché à ma femme chez qui j'allais et que s'il devait se passer quelque chose... En apparence, elle semblait n'en avoir rien à faire.

Donc, je pars le 12 novembre, vient chercher mon fils le vendredi suivant pour le we, elle pleure. Je le ramène le lundi. Je n'ai pas trop de contacts avec elle, j'appelle à la maison tous les jours pour parler à mon fils. Elle lui passe le téléphone direct et je raccroche direct pour ne pas avoir à lui parler. Je mets à profit ce temps pour réfléchir à nous et lui écris une lettre dans laquelle je lui dis comprendre et accepter la rupture, je lui explique pourquoi j'ai pu agir comme ça avec elle et lui propose des solutions pour une vie future ensemble. Lettre que je dépose le jeudi suivant devant la maison, sans rentrer.

Je vous raconterai la suite plus tard, mais si déjà vous pouvez reagir... Merci
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#825149
Bonsoir,

Donc la suite promise :

Je dépose donc la lettre avec 2 autres choses que je devais lui donner devant la porte de la maison à 21h30 sans rentrer.
J'envoi un premier SMS pour lui dire que j'ai déposé les affaires; pas de réponse. Nouvel SMS plus tard, resté sans réponse lui aussi.

Parallèlement à mon départ de la maison, nous avions commencé une phase de médiation familiale et avions déjà fait une première séance où ma femme n'était pas très claire sur ses intentions de séparation (la médiatrice l'a remarqué) et à la fin de la séance lorsque la médiatrice parle de conseil conjugale ma femme dit "pourquoi pas!" alors qu'elle ne voulait pas en entendre parler jusque là!

Le lendemain soir (vendredi 22 novembre) je reviens chercher notre fils, juste pour le prendre la nuit car il est prévu qu'elle se rende à l'anniversaire de sa mère (où je ne suis pas convié!) pour le weekend.

L'accueil est agréable, elle m'aide à finir de préparer les affaires de notre fils. Je n'ai pas envie de m'attarder, mais elle commence une discussion : "Je t'en veux d'être parti, tu me laisses tout gérer toute seule, tu veux que je réfléchisse, mais j'ai encore moins de temps qu'avant et (parlant de la lettre), moi j'ai pas le temps d'écrire des belles phrases, j'ai même pas pleuré en la lisant, etc... Grosse dispute devant mon fils encore une fois. Je pars et décide de l'appeler un peu plus tard dans la soirée histoire de calmer le jeu (ce que je réussi à faire), mais ma femme me lâche quand même au tél : "Personne n'en a rien à faire de ma souffrance". Je lui dis que si, moi, mais qu'elle s'en fout aujourd'hui.

Le samedi matin, je lui ramène mon fils pour qu'elle se rende à l'anniversaire. Je ramène l'essentiel de mes affaires, car elle n'étant pas à la maison du weekend, je compte y séjourner. Elle est de bonne humeur. Je lui dis que je vais revenir à la maison, mais au moment de partir je vois qu'elle a les larmes aux yeux (je comprendrais plus tard pourquoi).

J'avais aussi oublié de vous dire qu'un soir dans la semaine je l'avais appeler pour lui parler de la santé de mon père et au moment de raccrocher, elle peurait aussi.

Bref, le samedi, je découvre sur Facebook que sa sœur et sa mère sont amies avec le mec avec qui elle m'a trompé. Difficile de garder mon calme et je l'appelle illico pour savoir si c'était normal que toute sa famille soit amie avec le mec avec qui elle m'a trompé. Elle me répond que quand elle a demandé à sa mère pourquoi, elle lui a répondue : "Pourquoi, je ne pouvais pas?"

Le dimanche soir, elle rentre, assez froide et tendue, me dis qu'elle a ratée la sortie de l'autoroute, jusqu'à ce qu'elle me demande ce que je fais, si je reste ou si je pars. Je lui dit que je reste. En effet avec le recul, je m'aperçois que mon départ et mon début de SR + ma lettre n'ont servi à rien, puisqu'elle a passé tout ce temps à m'en vouloir! Donc inutile de le prolonger. Là je sens qu'elle se détend.

Les semaines suivantes se passent , ma femme me racontant ses journée où ses problèmes de santé la semaine, où nous sortons le weekend avec notre fils et sont ponctuées de disputes (souvent le dimanche, comme si c'était le jour de trop à se supporter) avec la même origine : je sentais qu'elle mentait sur ses sorties et je me doutais qu'elle voyait l'autre de temps en temps. C'était encore difficile à gérer pour moi à ce moment là.

Le 06 décembre, 2ème séance de médiation qui se passe dans le calme et ma femme maintient son intention de se séparer. Rendez-vous pris pour la 3ème séance le 20 décembre.

On continue de préparer Noël (on a toujours adoré cette période, parcourir les magasins pour faire acheter des décos de Noël et cette année n'échappe pas à la règle), on délire bien ensemble sur les mêmes trucs, ma femme me parle de souvenirs d'enfance, évoque des souvenirs communs et nous arrivons à passer 3 semaines sans disputes. Mais ça n'allait pas durer.

En effet, un samedi en fin d’après-midi alors que nous rentrions d'une journée shopping, chez Ikea et Alinea (trais bonne journée en famille où l'on avait bien rigolé) nous passons dans un centre commercial, car elle souhaite s'acheter un parfum pour son cadeau de Noël (!). Le lendemain, quand elle me donne le ticket de CB, je trouve le montant un peu élevé pour un seul parfum. Je tombe sur le ticket de caisse à son insu et voit qu'il y a un parfum pour homme. Commence alors une phase de torture où je me demande si c'est pour moi ou pour lui.
Le mardi matin suivant alors que j'allais partir au travail, elle me dis qu'elle avait pris un parfum pour sa sœur pour Noël. Je savais bien sûr qu'elle mentais, mais n'ai rien dit. Je ne savais toujours pas pour qui il était.

Entre temps, j'avais des doutes sur ce qui avait pu se passer le weekend de l'anniversaire chez sa mère et notamment sur l'éventuelle présence de l'autre. Ce qui m'a mis la puce à l'oreille était l'étrange silence de mon fils sur ce qu'il avait fait là-bas (lui d'habitude si bavard!). Le mercredi soir, profitant d'une absence de ma femme pour une "pseudo" séance de sport, je commence à demander à mon fils ce qu'il avait fait et qui il y avait et là, il commence à m’épeler les lettres du prénom de l'autre, m'expliquant qu'ils étaient parti ensemble, que ma femme l'avais pris à un péage sur l'autoroute, etc... Et le pire, c'est qu'elle avait demandé à notre fils de ne pas dire qu'il y était!!
Je décidais de ne pas en parler, de prendre sur moi pour tout garder pendant 10 jours, jusqu'à la médiation.

Qu'est-ce que tout ça vous inspire, svp?

A bientôt pour la suite.
#828924
Bonsoir,

Allez, je continue un peu notre histoire :

Elle rentre du sport inhabituellement tard, je ne parle de rien, mais elle me trouve bizarre. Évidemment, c'est dur de garder ce que je sais pour moi! Entre temps' j'ai appelé un ami, ça m'a fait un peu de bien.
Le lendemain soir quand je rentre du travail, idem; j'ai droit à un "tu fais la gueule?"(!!). "Non, non, je suis fatigué, dure journée...". Pourtant, il y aurait de quoi faire la gueule, tu m'as quitté quand même ! Mais où a-elle la tête ?

J'arrive assez bien à tenir jusqu'à la médiation du 20 décembre, malgré que l'on ait prévu de passer beaucoup de temps ensemble le weekend qui arrive, achat des cadeaux de Noël de notre fils et repas chez mes parents (âgés, je n'ose les mettre au courant pour l'instant) oblige...

La médiation arrive pendant laquelle j'expose ce que je sais et mes doutes concernant la poursuite de la médiation basée sur la confiance qu'il n'y a plus. Je dis aussi que je suis allé voir un avocat (pour me protéger moi et mon fils). Ma femme n'a pas trop réagit sur le coup, même si elle sentait que ça allait trop loin...

En sortant, ma femme part en larmes et moi j'appelle sa mère pendant plus d'1h30... elle m'explique plusieurs choses :
- Si ma femme a décidé d'emmener ce gars à l'anniversaire, c'est en reaction au fait que je sois parti chez une maman célibataire.
- Si ma belle-mère l'a accepté en ami sur Facebook, c'est pour mieux voir qui il était.
- Ma belle-mère l'a trouvé bof, trop gentil pour être honnête, l'a dit à sa fille et lui a dit de se méfier.
- Qu'à son avis, ma femme ne devait pas faire grand chose avec ce gars (elle apprend à le connaître...)
- Que ma femme avait peur que je ne change pas...

Bref, elle semble tout de même de mon avis, trouve que c'est précipité, qu'il faut peut-être que je me fasse oublier, que l'on se sépare un temps et SURTOUT que l'on arrête les prises de tête. Une conversation qui m'a fait du bien.

A suivre...
#836877
Bonsoir,

Je continue un peu mon histoire, après plusieurs jours d'absence (l'ambiance est apaisée, ... Je vous raconterai bientôt...)

J'en étais resté à cette conversation avec sa mère qui m'avait fait du bien.

L'après-midi, j'avais un atelier macaron et j'en ramène le soir en rentrant à la maison. Après l'épisode de la médiation, je dois faire profil bas. Je décide de ne parler de rien de tout ça en rentrant à la maison et d'attendre qne notre fils soit couché.
Mais c'est elle qui décide de parler. Elle sent qu'elle a été peut-etre trop loin en emmenant ce gars chez sa mère et en incitant notre fils à ne rien me dire. Elle n'est pas fier de ce qu'elle a fait. Elle me parle du parfum, me dit que c'est parce qu'il est tout seul sans ses enfants à Noël, pour qu'il ait un cadeau à mettre sous le sapin... Je reconnais bien là ma femme, toujours prête à secourir la veuve et l'orphelin...
On parle bien, sans que cela finisse en dispute. Elle me dit aussi qu'elle va aller le samedi soir à un repas de groupe avec lui, mais qu'elle culpabilise. Et avant de partir, elle me dit qu'elle est désolée que je vais passer une mauvaise soirée. Elle rentrera à 5h00 le lendemain... Dur. Elle me raconte un peu sa soirée et je verrais plus tard des photos sur Facebook d'elle et de l'autre. Rien de compromettant.

Les 2 semaines de vacances ensemble s'annoncent difficiles. A coté de ça, elle semble ennuyée quand je lui dit que je vais devoir travailler certains jours (habituée à que je ne travaille jamais à cette période...).

A partir de midi ce dimanche, je l'a sens triste, ailleurs... Elle a du offrir le parfum à l'autre. Le soir au repas, elle parle et pleure. "J'ai l'impression de faire souffrir tout le monde, je sens bien qu'il attend quelque chose de plus, même s'il ne me met pas la pression, je vais finir par tout envoyer balader, toi et lui...". Je lui donne le point de vue d'un mec, lui dit que si elle lui a dit de ne pas avoir d'espoir, c'est un peu contradictoire de lui offrir un cadeau, qui plus est un parfum qu'il va forcément espérer plus...
Ça fini en dispute.

Le lendemain est difficile, ma femme ne veut pas se lever, malheureuse. Crise encore. Elle n'a plus le coeur à faire le réveillon de Noël, veut faire le minimum, pas de grande cuisine (elle qui adore cette fête...).

Le 24 au matin, on part faire des courses tous ensemble, j'arrive à ce qu'elle accepte d'acheter des bonnes choses pour essayer de faire un bon repas de réveillon. L'après-midi, à la montagne, on va manger des gaufres. La glace se brise tranquillement. Le soir, le réveillon ne se passe pas trop mal, ma femme s'investie dans la préparation du repas.

Le 25, repas chez mes parents. Les jours suivants, elle s'absente plusieurs fois, faisant croire qu'elle va au ciné..., je suis sûr qu'elle va le voir, elle préfère passer du temps avec lui qu'avec nous et notre fils, j'ai du mal avec ça !

Le samedi, je suis invité chez des amis à manger avec mon fils pour le Noël des enfants. Elle non, le départ se passe mal, cris pleurs, mon fils aussi, veut que sa maman vienne, ne comprend pas tout...
J'envoie un SMS pour apaiser les tensions. Sans réponse, mais je n'en attends pas.
On dort chez mes amis. Elle ne sort pas ce weekend ... Bizarre.
On rentrera le dimanche vers midi (en retard). Je m'attends à devoir faire à manger, mais non, elle est de bonne humeur et a préparé le repas...

Toujours pas d'avis sur ma situation?
#841420
Bonsoir,

Bref, situation tendue.

On décide ces vacances de vivre séparément : je pars les 3 premiers mois de l'année dans un appart, elle fera la même chose les trois suivants, mais viendra a la maison la journée pour continuer à exercer son travail d'assistante maternelle. Elle compte arrêter fin juin, donc déménagera définitivement à ce moment.
Elle qui ne voulait pas que je parte, qui m'en voulait d'être parti vivre chez une autre femme s'est rangé à mon avis. Depuis on ne parle plus de divorce, d'avocats ni de médiation!

A la suite de ça la fin des vacances s'est trouvée apaisée : on part faire de la luge à la montagne avec notre fils où on retrouve des amis (sur le trajet, elle reconnaît que c'est moche ce qu'elle a fait...). Sur place, elle prend l'initiative de les inviter pour le nouvel an (des amis à moi, ça m'a fait plaisir :-) )

Nos amis (pas au courant) viennent manger le premier de l'an (première fois que l'on reçoit à la maison depuis l'annonce de la décision), on passe une super journée.

Le weekend suivant, ciné et resto avec notre fils toujours, pratique pour changer son image aux yeux de son ex et de mettre en place les bonnes actions... J'adore ces moments passés en famille, mais pour en profiter sereinement, il ne faut pas être en demande, ni en attente de quoi que ce soit, ne plus idéaliser son ex (c'est vrai quoi, il y a plein d'autres femmes qui en valent la peine, non ?), atteindre un haut degré de détachement et faire abstraction de l'autre gars...
#841423
Bonjour, j´ai lu touts tes récits et j´attend la suite biensur!
Je pense personellement que tu accepte trop de choses, il faut dire stop à un moment ou à un autre, elle ne peut pas choisir entre toi et cet homme, c´est incroyable! Il lui faut choisir car ca ne vas as continuer comme celà longtemps .. cela te fait du mal et c´est dommage!
#841561
Comme bizzma je crois que tu acceptes bien trop de choses.
Il faut qu'elle assume. Tu imagines qu'elle t'a trompé mais qu'il n'y a pas problème à cela en fait.
Tu acceptes ça clairement et c'est très grave. Vouloir sauver son couple c'est bien, mais encore faut il le respecter.
En tout cas tu fais preuve de beaucoup de courage
#841619
@ Bizzma : merci pour ton avis. Cela ne fait plus trop de mal maintenant, mais cela en a fait.

@ Captain_f : effectivement elle n'a pas respecté le couple, mais l'erreur est humaine et moi le premier je n'ai pas bien respecté ma femme et notre couple ces dernières années. Mais je n'occulte pas le fait qu'elle a aussi sa part de responsabilité dans l'échec de la relation.

Et si j'accepte beaucoup de choses maintenant, c'est avant tout pour mon fils. Je fais bonne figure, mais je n'oublie pas pour autant...
#877245
Bonsoir à tous,

Cela fait un bon moment que je n'ai pas publié, mais j'ai beaucoup lu les messages du forum et les articles du site.

Quelques news de ma situation :
- Vue la situation de ma femme (assistante maternelle), nous avons décidé que c'est moi qui partirait dans un premier temps. J'ai donc mis le temps (pas facile de se motiver à partir lorsqu'on n'est pas à l'origine de la rupture), mais j'ai finalement trouvé un meublé à une quinzaine de kilomètres de notre maison, à mi-chemin entre mon travail et notre maison/école de notre fils (plus pratique pour les semaines où je le garde). J'ai emménagé depuis le 12 avril. La première semaine est bien passée, mais j'avais mon fils. Ce soir, premier soir tout seul dans l'appart, dur, mais supportable.
- Depuis le début de l'année, la situation s'est bien apaisée avec ma femme, on ne parle plus de médiation ou de divorce (sauf lors de nos prises de tête, plus rares qu'avant ou aprés l'annonce de la séparation, seulement 3 en 3 mois et demi!). J'ai décidé de faire plus confiance à ma femme, de croire ce qu'elle m'a dit depuis l'annonce de la rupture. Je ne crois pas qu'elle continue de voir ce gars et qu'elle m'ait "plus trompée" qu'avec un bisous, même si je pense qu'elle continue ces échanges SMS (appelons ça une amitié ambigüe). Elle sort moins et m'a dit qu'elle ne le voyait plus, qu'elle communiquait avec lui, au même titre que d'autres copains et minimise désormais sa trahison. Je sais aujourd'hui qu'elle est partie à cause de moi (et pas pour quelqu'un d'autre), qu'elle a ainsi voulue dire non à une situation qui était devenue insatisfaisante. Par contre, je ne crois pas qu'elle n'a plus de sentiments comme elle a pu me le dire. Elle n'en a plus assez pour rester, ça c'est sûr.

Donc, depuis le début de l'année, on avait une vie de couple ou de famille, sauf que chacun dort séparément. Elle me racontait sa journée, me parlait d'elle, de ses projets, me demandait souvent mon avis (alors que soi-disant, je ne l'intéressais plus et elle n'avait pas besoin de moi), me demandait de l'aide pour ceci ou cela (aller chercher un colis, lui imprimer des CV, ...). On rigolait ensemble, évoquions des souvenirs, bref retrouvions un peu de complicité. On a passé des weekends à faire pleins de trucs : cinés et restos avec notre fils, macarons tous les deux alors que notre fils n'était pas là, préparation du gâteau d'anniversaire de notre fils tous les deux, on reçoit ses parents à manger à la maison (au courant), on va manger chez les miens (pas au courant), on va au ski ensemble, boire l'apéro chez des parents d'enfant de la classe de notre fils,...). A un moment, mon fils tombe malade et nous aussi derrière. Notre fils dort dans notre lit et je réintègre la chambre aussi! On passe nos journée au lit. Bien que malade aussi, j'assure pour tout le monde (repas, pharmacie, etc...). Ma femme est reconnaissante et me remercie d'avoir tout géré. Mais la situation n'avance pas et je comprend qu'elle n'avancera pas tant qu'on restera comme ça. Cela semble convenir aussi à ma femme qui à l'air heureuse de ces bons moments passés ensemble (même si c'est sous prétexte de notre fils) et ne me met pas spécialement la pression pour que je parte. Mais j'accélère mes démarches pour partir.

Quelques éléments qui me font penser qu'elle a encore des sentiments :
- Un soir alors que je la croyais couchée, elle passe dans le salon et vois que je surfe sur Meetic. Sur le coup, elle ne dit rien. Le lendemain matin, je la trouve bizarre, elle ne parle pas trop depuis son réveil, jusqu'à ce qu'elle me balance "Alors, t'as pas passé trop de temps sur Meetic?"!!
- J'avais prévu de sortir pour la Saint-Valentin (une soirée dégustation de vins avec plusieurs personnes), je l'avais prévenu dans la semaine. Et juste avant de partir, elle me fait une scène, me reproche de ne pas lui dire la vérité sur où je vais, me dit que cela sent le rendez-vous Meetic, me dis que moi je n'ai pas à me justifier, alors qu'elle, elle doit. Ce à quoi, je lui réponds qu'elle m'avait dit que je ne l'intéressais plus, donc je ne voyais pas l'intérêt de lui parler de cette soirée plus en détails et que cela faisait longtemps que je ne lui demandait plus rien sur ces sorties (ce qui est vrai).
- Un soir, elle m'envoit un message au boulot pour me dire qu'elle allait faire des magasins avec notre fils et me demandait si je voulias venir (alors qu'elle aurait pu y aller toute seule!).
- Elle m'a aidé à préparer mes affaires pour partir, repasser mes draps! Je devais partir le samedi matin et faire des courses (elle aussi devait en faire de son côté) et elle se propose de faire les miennes aussi et qu'on l'attende à la maison!! J'ai refusé.
- Elle me dit de venir faire laver mon linge à la maison, veut continuer à faire des choses ensemble le weekend "dans l'intérêt de notre fils". Non, non, et non que je lui dis! L'intérêt de notre fils n'est pas d'avoir ses deux parents uniquement le weekend!

Aujourd'hui, je suis parti, j'essaye de faire un SR depuis samedi 12 avril, mais pas facile. Déjà je suis obligé de lui parler et de la voir souvent pour notre fils, mais ma femme n'arrête pas de me proposer des trucs : chasse aux oeufs le samedi du weekend de Pâques (Non, c'est ton weekend, je ne viens pas), repas chez mes parents le dimanche de Pâques (j'ai refusé l'invitation, mais elle :"on aurait pu y aller quand même"!), et quand je vais chercher mon fils : "Rentre, ne reste pas dans l'entrée", "tu as bien 5 minutes", "tu restes manger"!!

Je me pose beaucoup de questions :
- Ma femme opposée à l'origine à mon départ l'a maintenant acceptée, pourquoi? En attend-elle également quelque chose? Moi je pense que cela peut nous faire du bien d'être séparé, c'est peut-être la chance de retrouver une complicité.
- Ne se sert-elle pas du prétexte de notre fils pour me contacter ou me voir?
- Que veut-elle? Que cherche-elle? Doute-elle?

Si vous pouvez me dire un peu ce que vous pensez de tout ça?
#877277
Bon, je n'ai pas lu les réactions à ton histoire. Mais il convient de poser quelques observations d'entrée de jeu :
- Tu te laisses totalement faire. A tel point que ton fils doit trouver bizarre ce père à qui il doit épeler les prénoms des mecs qui rejoignent sa femme quand il n'est pas convié aux annivs de sa belle-mère. Je ne sais pas si ta femme pratique le vaudoun, mais j'ai l'impression que t'es à moitié zombifié.
- La place de ta belle-mère dans votre couple en crise semble te rassurer. Moi, elle m'inquiète. D'abord, je ne trouve pas qu'elle joue franc-jeu (à quoi ça rime de laisser sa fille venir à son annoch avec son "amourette du moment" tout en refoulant son mari de 20 ans, sans déc ?). Mais surtout tu lui as pas demandé l'heure ...
- Principe central: on NE NEGOCIE PAS avec les terroristes. Jamais. Quand ta femme te dit cash qu'elle va voir d'autres mecs, et qu'elle te plaint de passer une mauvaise soirée quand elle rentrera à 5 heures du mat de ses rencards, elle se met dans la position du terroriste. C'est-à-dire de celui qui casse un maximum chez l'autre pour assurer son minimum à lui. Elle te met hors d'état de négocier car elle est dans une logique incompatible avec les principes de base de la négociation : la confiance (ou à défaut, la garantie), l'équilibre des forces, et la recherche du bien commun, ou du moins pire. Tant qu'elle campe sur sa position, il est donc parfaitement inutile (et même dégradant et absurde) de te faire croire qu'il te reste quoi que ce soit à négocier : la médiation est vide de sens, de même que 'laide que tu lui apportes. On peut jouer tough ou on peut jouer coop. Et aucune de ces méthodes n'est interdite. Mais si on fait l'un, on fait pas l'autre : c'est exclusif. Si je veux ton porte-feuille, je peux essayer de t'offrir quelque chose en échange, ou je peux te braquer. Mais si je te fous un calibre sur la tempe, c'est pas la peine de me demander ce que je t'offre pour ton portefeuille : on sort de la négociation. La violence n'est pas forcément une mauvaise option, c'est même bien souvent un moyen efficace de régler des conflits autrement insolubles. Mais si on essaie de violenter l'autre (qu'il s'agisse de le "punir" d'habiter chez une mère de famille alors qu'on le trompe allègrement et qu'on se propose de divorcer, ou d'autre chose), la question de la médiation et de la "deuxième chance" est nulle et non avenue.

Alors voilà comment moi, je vois les choses : Pour commencer, tu la remballes, tu te tires (sauf si c'est chez toi, auquel cas tu l'envoies se faire pendre ailleurs : elle a qu'à aller squatter chez sa mère avec son copain, puisqu'il est bienvenu aux annivs), tu ne lui lâches plus un biffeton, et tu prends un bon avocat pour vous backer toi et ton fils en cas de séparation. Tu l'informes que tu ne t'orientes pas vers le divorce particulièrement, mais que tu es prêt à réagir sans mollesse et que ce chantage à la dernière chance ne prendra plus. Et tu la laisses dans sa merde pendant 1 bon mois. Tu la filtres et ne réponds à ses SMS que lorsqu'ils sont en rapport direct avec la marmaille. Voilà. Et après, si elle veut toujours d'une deuxième chance, à ce moment-là vous pourrez commencer à discuter sérieusement.
#877615
@ Perdu de recherche, merci de ton commentaire.
- Pour ce qui est de belle-maman, je me suis expliqué avec et il y a toujours 2 façons de voir les choses.
- Par contre, je me demande si toi et Rob69 avait lu jusqu'au bout? Parce qu'en me disant de partir, ben je l'ai fait depuis une semaine. Mais, nous sommes mariés et la maison est à nous et je souhaite la garder. Donc puisque ma femme n'a pas l'intention de me foutre dans la mouise, je ne vois pas l'intérêt de jeter de l'huile sur la feu. La mettre dehors est plus facile à dire qu'à faire et légalement, je n'ai pas le droit sans décision de justice.
- De plus, certains choses ou comportements à adopter sont peut-être vrais lorsque l'on est avec une personne depuis 3 mois, mais cela fait 17 ans que nous sommes ensemble et nous avons un enfant. Donc autant essayer de gérer cela au mieux. Et pour l'instant la solution que j'ai trouvé c'est : je me tire, silence radio sauf pour mon fils!
#877622
JVRMEX a écrit :@ Perdu de recherche, merci de ton commentaire.
- Pour ce qui est de belle-maman, je me suis expliqué avec
Tu n'as pas à "t'expliquer avec" elle. Ce n'est pas ta mère, pas ton amie, pas une autorité morale, pas un membre de ta famille ou de ton couple, et même pas une alliée.
JVRMEX a écrit :et il y a toujours 2 façons de voir les choses.
Toute façon de voir des choses postulant qu'elle agit dans le sens de tes intérêts (ou de ceux de ta femme) en l'autorisant à venir à son anniv avec une amourette adultère quand tu n'es pas invité, toute façon de voir reposant sur l'idée qu'elle a voix au chapitre ... est une façon de voir les choses erronée.
JVRMEX a écrit :- Par contre, je me demande si toi et Rob69 avait lu jusqu'au bout? Parce qu'en me disant de partir, ben je l'ai fait depuis une semaine.
Oui. C'est-à-dire quand ta femme l'a accepté, et aux conditions qu'elle a fixées : tu reviens pour l'aider quand tu as envie de partir, et elle te sanctionne si tu as le malheur de t'établir chez une mère seule.
JVRMEX a écrit :Mais, nous sommes mariés
D'un point de vue administratif. Les fondements du mariage (la loyauté, le devoir d'assistance, la communauté d'intérêts) ont été aliénés, et vous n'êtes plus mari et femme dans les faits.
JVRMEX a écrit :et la maison est à nous
C'est-à-dire ? Plus précisément ...
JVRMEX a écrit :Donc puisque ma femme n'a pas l'intention de me foutre dans la mouise
Prémisse erronée. Ta femme t'a bel et mis dans la mouise, et sciemment.
JVRMEX a écrit :je ne vois pas l'intérêt de jeter de l'huile sur la feu.
Il ne s'agit pas de mettre de l'huile sur le feu, mais de cesser de te jeter sur le brasier pour essayer d'éteindre ta femme.
JVRMEX a écrit :La mettre dehors est plus facile à dire qu'à faire
Ce n'est pas bien compliqué.
JVRMEX a écrit :et légalement, je n'ai pas le droit sans décision de justice.
Il existe beaucoup de moyens parfaitement légaux de rendre la vie des gens insupportable dans un lieu où ils ne sont pas souhaités.
JVRMEX a écrit :- De plus, certains choses ou comportements à adopter sont peut-être vrais lorsque l'on est avec une personne depuis 3 mois, mais cela fait 17 ans que nous sommes ensemble
Cet argument pourrait être retenu si ce principe était partagé. Mais dès lors qu'elle te traite comme une passade de 3 mois et plus comme un mari de 17 ans, il tombe.
JVRMEX a écrit :et nous avons un enfant.
Précisément. D'où l'intérêt d'assurer ses arrières indépendamment de la bonne volonté de ta femme, qui semble en avoir bien peu à ton endroit.
JVRMEX a écrit :Donc autant essayer de gérer cela au mieux.
On ne gère pas une relation seul. La chose est intrinsèquement collaborative. Par contre on peut optimiser une séparation seul. Ca, ça se fait très bien.
JVRMEX a écrit :Et pour l'instant la solution que j'ai trouvé c'est : je me tire, silence radio sauf pour mon fils!
Quid de la médiation ?
#877628
Perdu de Recherche a écrit :Oui. C'est-à-dire quand ta femme l'a accepté, et aux conditions qu'elle a fixées : tu reviens pour l'aider quand tu as envie de partir, et elle te sanctionne si tu as le malheur de t'établir chez une mère seule.
Oui du coup elle n'est plus en colère et pourras passer son temps à réfléchir à la situation plutôt qu'à m'en vouloir (elle est comme ça ma femme! Trop pressé de m'en vouloir pour regarder ses tords!!).
Perdu de Recherche a écrit :C'est-à-dire ? Plus précisément ...
Construite en commun, crédit en commun. On est d'accord pour opter sur une séparation de fait aec divorce prononcé dans les 2 ans.
Perdu de Recherche a écrit :Prémisse erronée. Ta femme t'a bel et mis dans la mouise, et sciemment.
Oui, la seule chose que je peux lui reprocher et de ne pas avoir su gérer le truc, et alors, l'erreur est humaine. J'ai fait des erreurs, elle aussi, un partout, la balle au centre!
Perdu de Recherche a écrit :Il existe beaucoup de moyens parfaitement légaux de rendre la vie des gens insupportable dans un lieu où ils ne sont pas souhaités.
Evidemment, je peux lui pourrir la vie, et aprés? Disputes devant notre fils, elle m'en voudra encore plus et si je souhaite la récupérer, au moins je saurais que c'est définitivement mort et enterré.
Perdu de Recherche a écrit :Quid de la médiation ?
On a laissé tomber depuis décembre : on n'aborde plus le point "procédure" sauf sous le coup de la colère lors d'une dispute!
#877643
JVRMEX a écrit :Oui du coup elle n'est plus en colère et pourras passer son temps à réfléchir à la situation plutôt qu'à m'en vouloir (elle est comme ça ma femme! Trop pressé de m'en vouloir pour regarder ses tords!!).
Mais tu t'en fous qu'elle admette ses torts ou pas ... Tant qu'elle fait ce qu'il faut avec le petit, ça suffit. Le reste, tu t'en cognes.
Perdu de Recherche a écrit :Construite en commun, crédit en commun. On est d'accord pour opter sur une séparation de fait aec divorce prononcé dans les 2 ans.
Qu'est-ce-que cette formule t'apporte ?
Perdu de Recherche a écrit :Oui, la seule chose que je peux lui reprocher et de ne pas avoir su gérer le truc
Non. Tu peux lui reprocher de ne pas avoir VOULU gérer le truc, ce qui est très différent. Mais il ne s'agit pas de savoir quoi reprocher ... mais de s'adapter à la réalité des choses.
JVRMEX a écrit :et alors, l'erreur est humaine.
Ceci est un non-raisonnement. La vérité est plus simple : certains états de faits (qu'il s'agisse d'erreurs, d'accidents, de prises de position revendiquées, ou de catastrophes naturelles indépendantes de toute activité humaine) appellent des réponses décisives et rapides. Savoir ce que tu reproches à ta femme est inutile : je ne propose aucune "sanction". Je dis simplement qu'elle te met dans une position qui devrait te pousser à te sortir un peu les doigts, dans ton intérêt comme celui de ton fils.
JVRMEX a écrit :J'ai fait des erreurs, elle aussi, un partout, la balle au centre!
On fait tous des erreurs. Ta femme, toi, moi, la mère Teresa, Hitler ... Mais quand on dit ça on n'a rien dit. Certaines erreurs ,nécessitent qu'on prenne position, au-delà du préjudice moral qu'elles peuvent causer.
Perdu de Recherche a écrit :Evidemment, je peux lui pourrir la vie, et aprés?
Et après elle se casse. Ce qui a plusieurs effets. En particulier certains :
- Faire peser la responsabilité économique de ses choix sur son compte en banque plutôt que le tien (un hébergement, c'est pas gratuit)
- Lui donner l'occasion de méditer un peu sur les conséquences réelles de ses actes (perdre la maison, en même temps que son couple et la moitié de son gosse)
- C'est un argument de poids auprès du juge quand il s'agira de discuter la question de la garde : les juges mettent un point d'honneur, et c'est à porter à leur crédit, à laisser l'enfant se maintenir dans le cadre rassurant d'une maison qu'ils connaissent pendant ses situations de crise.
JVRMEX a écrit :Disputes devant notre fils
Pourquoi "disputes" ? Il faut être deux pour se disputer. Si tu te contentes de la mépriser, et de la laisser gueuler toute seule comme une conne, il n'y a aucune raison que ton fils assiste à la moindre dispute. Rien ne t'oblige à lui parler, hors des discussions calmes au sujet dudit gamin, d'ailleurs.
JVRMEX a écrit :elle m'en voudra encore plus
Et alors ? Elle quitte le foyer et te sacrifie, en même temps qu'une part de son rôle de mère pour se taper un autre mec. La réprobation de cette femme t'importe donc tant que ça ? Elle a l'air d'avoir peur que tu lui en veuilles, elle, quand elle te dit qu'elle va se faire troncher, te laisse torcher le môme et rentre à 5 heures dans votre "maison de famille" ?
JVRMEX a écrit :et si je souhaite la récupérer, au moins je saurais que c'est définitivement mort et enterré.
Mais pourquoi diable te laisserait-elle une chance de la récupérer ? Tu es un cocu content, tu restes comme un bon chien fidèle quand elle le dit, te barres quand ça ne la gêne pas, tiens l'enfant et la maison quand elle a ses petits rendez-vous, et tes transhumances se font à tes frais ... elle a tout ce qu'elle peut vouloir. Qu'est-ce-qui pourrait bien la pousser à te considérer d'un autre oeil ou à s'intéresser à tes attentes, tant que tu rampes ?
JVRMEX a écrit :On a laissé tomber depuis décembre : on n'aborde plus le point "procédure" sauf sous le coup de la colère lors d'une dispute!
Oh et puis merde, fais comme tu veux ... J'en ai assez de parler à un mur. Tu sais maintenant ce que moi je suggère (et que le bon sens commande, lui). Maintenant, vis ta vie.

Bonne chance !