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#781978
Merci bien, pour information je viens d'avoir 21 ans.
Je sais ce que c'est de vivre une rupture, alors si peux aider d'une manière ou d'une autre quelqu'un qui en souffre... Et puis je me dis que si ça se trouve, dans quelques temps ce sera moi qui viendrai demander des avis objectifs :D
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#842466
Merci pour cette jolie histoire très instructive. Tu résumes extrêmement bien toutes les étapes et le bon état d'esprit à avoir quand on veut s'en sortir.
J'aime particulièrement ta conclusion qui en apprend beaucoup sur ce qu'il faut se dire quand on retente. Tant qu'il y a de l'amour, autant se donner sa chance, mais si on voit que c'est à sens unique, il faut passer son chemin. Tellement évident mais si difficile à voir quand on est dans le tourbillon de la rupture !
J'imagine cependant à quel point tu as dû en c.... à l'annonce de cette terrible nouvelle, paumée à l'autre bout du monde. Comme quoi, on peut se relever de tout et en sortir plus forts.
#893807
Bonjour Akarash,

Je suis le José dont tu n'as rien compris à l'histoire !!! Je viens de lire ton histoire et elle est vraiment pleine d'espoir, merci de l'avoir mise en ligne !
Je comprends que tu n'y aies rien compris... C'est brouillon, ce sont des faits alignés plus ou moins chronologiquement sans structure ni syntaxe.
Je te trouve néanmoins très sympathique et forte, tu es sûrement un exemple à suivre.
Si cela t'intéresse je peux tout de même essayer de répondre concrètement à ce que tu n'as pas compris, car tu te doutes ton expérience et tes conseils m'intéressent.

Encore merci, bonne continuation avec la personne que tu aimes et très bonne journée

Amitiés, José
#900115
J'avais 15 ans, c'était sacrément jeune oui ! Mais c'était le seul créneau que j'avais (entre la première et la terminale, comme j'avais un an d'avance j'en ai profité), et franchement, malgré les cafouillages sentimentaux, ça a été une expérience formidable !
#944847
Je suis le seul à qui ça file plutôt la nausée que des papillons dans le ventre, l'histoire d'un mec de 20 berges qui couche avec une fillette de 14 ? Avant de l'envoyer chier comme une merde, à distance et cruellement ? Fille de 14 qui ne le récupère que parce que cette loque humaine (qui doit cibler des élèves de seconde/première, à 20 ans) s'écroule et tombe dans la drogue et l'alcool dès qu'on le laisse sans surveillance ?

Je dois pas être foutu pareil que vous, parce que je trouve plutôt ça glauque et triste, comme truc ... Tant que les gens sont contents, on aurait bien du mal à leur reprocher quoi que ce soit : c'est déjà si dur d'être simplement un peu heureux, de nos jours. Mais de là à trouver ça émouvant ou inspirant, quand même ... Moi, je lis surtout l'histoire d'un loser à moitié pédophile qui est obligé de parasiter une gamine pour s'en sortir un peu, en guettant par ailleurs la moindre occasion de laisser son ingratitude s'exprimer en la remplaçant sans état d'âme par une vraie femme.
#956201
just1k a écrit :Donc, L'astuce n'est pas de se battre, mais de s'occuper de ses trucs, être indépendante
L'astuce pour vivre sa vie, qu'elle soit amoureuse, fiscale, littéraire, sportive, ou autre ... c'est de vivre sa vie. C'est-à-dire, effectivement, s'occuper de ses trucs, être indépendant, etc.
just1k a écrit :et si le largueur a à revenir il reviendra?
Une fois encore, c'est généralisable à tous les secteurs. Les occasions qui doivent se présenter ou se représenter se présenteront et se représenteront. Mais la vie, c'est d'abord vivre pour soi.
just1k a écrit :J'ai l'impression que je ne peux conquérir quelqu'un qui m'a quitté. C'est lui qui doit revenir, il me semble.
La voie de l'ego est un enfer perpétuel. Aucune prison n'est aussi dure que "l'idée de soi". Personne ne doit rien, et ce que les gens font, dans l'ensemble, impacte relativement peu tes possibilités, pour peu que tu saches te hisser à la mesure de ta propre liberté.
Modifié en dernier par Perdu de Recherche le 21 oct. 2014, 05:36, modifié 1 fois.
#956202
L'astuce c'est surtout de comprendre qu'il faut faire chaque chose en son temps. Il y a un temps pour s'effacer et vivre sa vie le plus naturellement possible, le temps que les émotions les plus fortes s'apaisent, et il y a un temps pour éventuellement tenter un rapprochement, si et seulement si il y a matière à rapprochement ! Si l'ex n'a plus envie d'entendre parler de nous, ça ne sert à rien de lui courir après, autant passer son chemin. Et une reconquête ne doit, d'après moi, pas être unilatérale : il faut qu'il y ait une réelle volonté de réconciliation des deux côtés, sinon c'est voué à l'échec.
just1k a écrit : J'ai l'impression que je ne peux conquérir quelqu'un qui m'a quitté. C'est lui qui doit revenir, il me semble.
On peut lui donner envie de revenir par contre... Mais au bon moment, s'il est réceptif, et si nous sommes prêts. Question de timing.
#956207
Akarash a écrit :L'astuce c'est surtout de comprendre qu'il faut faire chaque chose en son temps.
Je ne crois pas. J'entends beaucoup cette idée de "phases", de timing, et ainsi de suite. Et si j'en reconnais la validité sur le plan technique, il m'apparaît que ça ne répond pas à ce qui est le problème de fond de la plupart de nos compatriotes, à savoir qu'ils ne savent plus vivre avec eux-mêmes. Je ne méprise pas la tactique, mais la superposition de principes tactiques, fût-elle infinie, ne fait pas une stratégie. Car le tout échappe toujours à la somme des parties. Avant le "timing de ses relations humaines", il y a un certain nombre de vérités fondamentales, qui ne cessent jamais de s'appliquer. La Terre est un grain de poussière insignifiant perdu dans le temps et l'espace. Sur ce grain de poussière, il y a 7 milliards d'êtres humains. Et chacun, face à l'immensité et à soi-même, vit seul et pour soi. Ce qui n'a rien de choquant, de triste ou de problématique, quand on sait trouver sa juste place dans la mécanique universelle et qu'on ne tombe pas dans le piège de la projection infinie et illimitée du soi. "Ici et maintenant", seul vrai timing.
#956216
Bon.... Perdu de Recherche qui s'énerve en citant du Eckhart Tolle non-stop sans jamais le mentionner. J'avais déjà ciblé quand t'avais commencer à parler de l'égo. En tous cas, c'est une bonne suggestion d'écouter soit son audiobook pour le documentaire sur lui ou ses conférences (qui sont en anglais par contre).
#956217
just1k a écrit :Bon.... Perdu de Recherche qui s'énerve en citant du Eckhart Tolle non-stop sans jamais le mentionner.
A vrai dire, je ne le mentionne jamais parce que je l'ai découvert très récemment. Je ne le connaissais que de nom, de réputation et par extraits, avant qu'on me conseille de le lire vraiment. Sur ce forum, d'ailleurs. J'y ai vu un vulgarisateur assez médiocre, qui avait pigé le gros du message, mais s'emmerdait à le traduire de manière laide et laborieuse en langue américaine "for the dummies", ce qui me gênait un peu. Je ne le crois pas idiot, mais son travail me semble assez remarquablement inutile. Par ailleurs, son incapacité à percevoir le fond élitiste, aux deux sens du terme, des voies abruptes me donne à penser qu'il n'a pas encore fini de dérouler la chaîne de sa propre idiosyncrasie. Eckhart TOLLE vend une manière compliquée et lourde de penser la non-pensée. Laquelle est évidente et simple. Il est dans le bon camp (le camp du fond), mais il en garde une approche technicienne un peu creuse par moment, du fait même qu'il essaie de démocratiser et de théoriser ce qui reste une praxis d'élite et de perfectionnement illimité. Alors ... tout en lui reconnaissant quelques mérites au plan humain, pour le peu que je sais de lui, j'ai beaucoup de mal à accrocher.

Si tu cherches mes propres influences, tu les trouveras entre les grands du zen sôtô, tous les stoïciens et néo-stoïciens, Spinoza (qui est paradoxalement une catégorie et une synthèse à lui tout seul), et un certain nombre d'électrons libres de tout bord, comme Maître Eckhart, saint-Thomas, Heidegger, et ainsi de suite. Pour être plus exact, j'avais déjà un peu tout lu, et "comprenais" sans saisir. Parce que je restais dans une exégèse relativement intello qui me conduisait à prendre l'essentiel pour un détail ou une coquetterie, et à me concentrer sur les vérités mineures que l'essentiel engendrait. C'est le zen qui a catalysé ma compréhension profonde de toutes ces lectures précédentes, en me donnant précisément ce qui fait encore défaut à TOLLE, de mon point de vue : l'intuition profonde et "sensible" de ce que la pratique peut être un dépassement de la pensée sous certaines conditions, plutôt qu'une base expérimentale attendant d'être résumée et universalisée par le logos et le verbe.
just1k a écrit :J'avais déjà ciblé quand t'avais commencer à parler de l'égo.
Il me semble que c'est précisément en cela que TOLLE échoue : on peut le "cibler", quand la destruction de l'ego ne se cible pas. Elle s'expérimente. Ou pas. Le problème de TOLLE et de ceux qui pensent l'avoir compris, c'est qu'il amène à une "idée du dépassement de l'Idée". C'est en cela que le zen m'a sauvé et m'a permis de raccrocher les wagons avec les grands maîtres que j'ai cités plus haut : La pratique m'a finalement fait entraver, avec retard, que l'empire du discours est lui-même silencieux. Et qu'il y avait une expérience à trouver, non pas en aval du discours du discours mais à sa source.
just1k a écrit :En tous cas, c'est une bonne suggestion d'écouter soit son audiobook pour le documentaire sur lui ou ses conférences (qui sont en anglais par contre).
Justement pas. Je crois que ce qui empêche les curieux de TOLLE de comprendre le silence, matrice inconditionnelle de toute vérité métaphysique un tant soit peu sérieuse, c'est qu'ils se figurent qu'on peut l'écouter sur audiobook, justement. Je te recommanderais, à l'inverse, de ne pas tomber dans le panneau qui m'a fait perdre plusieurs années et de passer directement au fond des choses : fermer ta gueule. Au dôjô, si tu te sens un goût pour "l'emballage" nippon. Seule, si tu préfères te faire ton petit machin. Mais sans bouquin, sans audiobook, et surtout sans pré-conception ou idée (ce que tu sembles appeler "ciblage") d'aucune sorte. En cette matière, vouloir cibler, c'est déjà se planter. En cela, le kyûdô comme art zen pose bien les choses : la cible n'est pas le but d'une visée opérante et délibérée, elle est l'extension naturelle et inéluctable d'un geste parfait et gratuit. Il s'agit moins de viser pour taper dans le 1000, que de taper dans le 1000 parce qu'on a compris comment arrêter de trembler en essayant de viser. Il fournit une expérience très directe (et jouissive) du geste, une fois libéré du "parkinsonisme" d'une somme d'attentes et de techniques infiniment sclérosantes. Un genre de Bible qui commencerait par "Au commencement était le Silence".